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jeudi 22 décembre 2011

JE SUIS UN POETE MINEUR MAIS, UN POETE QUAND MEME (George Brassens)

Je viens de tomber sur une vidéo intéressante de 3 drôles d'oiseaux : Georges Brassens, Jean-Pierre Chabrol et Jean Ferrat. Je tiens à la partager.

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=APrCehmhX5w

C'est de la vérité de quand les artistes ne pensaient pas à faire du pognon en disant des méchancetés sur les autres mais à parler vrai, tout simplement.

C'est dans Fanart de Pinkerton - la plus jolie fin du monde :


http://www.zviane.com/prout/2011/12/20/fanart-de-pinkerton/

mardi 20 décembre 2011

MERCI MONSIEUR WALLACH

Alfred Wallach naît à Mulhouse le 5 mars 1882 ; il y accomplit ses études de Filature et de Tissage, et crée en 1907 les établissements qui portent son nom. Il épouse Valentine Schoen, le 1er juin 1910 ; c'était la fille de Monsieur Daniel Schoen à l'époque banquier à Mulhouse. Cette union restera sans enfant. Valentine Wallach est décédée en 1954 et Alfred Wallach le 18 juin 1961.
La carrière d'Alfred Wallach comporte de multiples versants, industriels, militaires, politiques, philanthropiques. 

Voilà une partie de ce que nous pouvons lire sur le net. 

Pour ma part, je voudrais juste le remercier pour le PARC WALLACH qu’il nous a laissé. Un parc où on peut y voir se promener les anciens, courir les encore jeunes et jouer les enfants. On peut y voir les oiseaux en liberté, les saisons changer le décor, les écureuils chaparder quelque fruit. On peut y voir les papas jouer au foot avec leurs enfants, les enfants crier sans interdit, les taties papoter sur les bancs. Tout ça, c’est du bonheur. " Il nous a donc légué le bonheur. " 

Merci Monsieur Wallach, car votre parc, notre parc, je l’ai fréquenté avec plaisir, selon mes humeurs et souvent il m’a remis sur pied, santé et moral, parfois il m'a réconcilié avec ma femme et toujours il m'a un peu plus rapproché de mes enfants. Et je suis sûr de ne pas être le seul. 

Si vous ne connaissez pas le parc, allez le visiter. Peut-être que vous y verrez un couple faire des photos de mariage, des centaines de variété de roses qui dès mai réjouissent la vue et l’odorat, les oiseaux qui se poursuivent comme des enfants et des enfants heureux. 

A bientôt, donc, et n’hésitez pas à venir dire MERCI MONSIEUR WALLACH, histoire de vous refaire les poumons. 

Et puis, qui sait, nous pourrons échanger quelques mots sur les oiseaux qui régissent nos vies... 

vendredi 2 décembre 2011

LE JOURNAL DE LA JOURNEE 02/12/2011 avec humour et des raisons

POLITIQUE :
Le bichon ronchonne et la ronchonne bichonne. Avec un peu de dizipline on peut cela dans l'ordre le mettre.

FAITS DIVERS à MARSEILLE :
La police témoigne : avec la larme lourde, ils font péter les plombs. Il n'y a plus de mort alité.

ETRANGER :
Londres a peur que l'Europe lâche l'Euro. Étonnant ; il ne l'ont jamais adopté et maintenant ils s'en inquiètent ? 

CINEMA :
Roman Polanski déclare : "J'aime la difficulté." Tant mieux car si son film ne marche pas, il sera vite dans le bain. "Carnage"... pour ne pas couler.

SERIEUX :
C'est le lancement du téléthon 2011. Pour continuer à rire de tout, aidons la recherche. Donnons un peu d'argent. De plus, c'est déductible des impôts. Ne comptons pas sur nos dirigeants ; il n'y a que nous qui pouvons faire quelque chose pour nous. Donnons de la couleur aux enfants malades.

dimanche 27 novembre 2011

LA LOI ET L'OISEAU ou QUATRE RAISONS DONT L'HIVER

un abri, 2-3 graines, de la chaleur, avant... 

OISEAU DE NUIT

Je me vois marcher la faim au ventre
Dans la rue qui sent déjà l'hiver
Ou !
Parmi tous ces inconnus qui rentrent
Retrouver la femme et le couvert
Ou !

L'oiseau de nuit
L'oiseau de pluie
Je ne l'oublie...

Je me vois attendre sur les marches
Le matin qui me réchauffera
Ou!
Guetter l'uniforme ou la démarche
De ceux qui ne servent que la loi
Ou !

L'oiseau de nuit
L'oiseau de pluie
Je ne l'oublie...

Et je vois aussi couler tes larmes
Toi qui vins danser avec le jour
Ou !
Mais il valait mieux rompre le charme
Que te laisser croire à notre amour
Ou !
L'oiseau de nuit
L'oiseau de pluie
Je ne l'oublie...

L'oiseau de nuit
L'oiseau de pluie
Je ne n'oublie pas... !

Michel Polnareff (1966 – face A : Sous quelle étoile suis-je né ; face B : Oiseau de nuit)

Pourquoi cette belle chanson ? A l’époque, en 1966, les hippies cessaient de travailler et couchaient dehors par choix. Ils voulaient montrer les aspects négatifs d’un système basé sur l’argent. Personne ne les a entendus et la société les a récupérés, histoire de les faire taire.
Aujourd’hui, nous sommes embourbés dans cette poisse que l’on appelle crise et les SDF n’ont pas le choix comme les hippies. Ils n’ont, par ailleurs, même pas la possibilité de se réinsérer et encore moins des parents qui financent leur « non-choix » de ne pas avoir de toit, de travail, de quoi manger.
Heureusement, les restos du cœur sont là. Des associations de bénévoles ou l’armée du salut essayent de leur porter secours. L’état ou les commerçants aussi se mobilisent pour eux mais, cela ne suffit pas. Le système véreux frappe de plus en plus de gens. L’hiver approche et l’urgence se fait sentir.
Alors, dans ces journées de soutient, participez au moins pour l’alimentaire. Dans les grandes surfaces achetez aussi quelque chose pour eux. Donnez.

vendredi 18 novembre 2011

LAISSE-MOI TES METS

Pour quelques miettes de plus

Le corbeau est un oiseau partiellement migrateur. C'est-à-dire que certains migrent et d’autres restent sur place. Toutefois, avec le mois d’octobre, les corbeaux  ayant migré, reviennent de par chez nous et reprennent possession des arbres et les champs à la recherche de quelque chose à « becter. »  Cela depuis la nuit des temps.

Dans les villes, quelques uns se perchent sur nos antennes de télévision, les anciens « râteaux, » histoire de brouiller les ondes. Mais, ils ont de plus en plus de mal car, des antennes râteaux, il n’y en a presque plus. Maintenant, il y a les paraboles et c’est moins pratique pour s’y poser dessus.

Ainsi, le progrès, qui parfois s’appelle « la crise » chez les humains, frappe aussi les corbeaux. Vont-ils se mettre à fouiller nos poubelles, la nuit, pour trouver les restes de nos mets, les restes de nos repas, les restes que nous n’avons pas voulu ?

Un proverbe du Sud-Ouest dit : « Le pain posé sur la table appartient à tout le monde. » Et le pain dans la poubelle, puis-je en disposer ? Et, m’aimes-tu assez pour me le donner avant qu’il finisse dans la poubelle ou vas-tu me faire une contravention parce que, pour manger, j’ai pris un peu de ce pain ?

jeudi 10 novembre 2011

L'ÂNE EST MIS... à la diète !


Voila, on peut dire que le sort du phénix est réglé. On peut passer à celui de la louve et ensuite à celui du coq. (Quoi que le classement peut être inversé car la louve est mobile, si les victuailles manquent ici, elle peut se déplacer, grâce au tourisme mais, le coq est enfermé... et ne pond pas !)

Tout cela, en général, me rappelle une fable de Jean de la Fontaine (né le 08 juillet 1621 à Château-Thierru et mort à Paris le 13 avril 1695) :

Les Animaux malades de la peste

Le roi, le lion évidemment, les réunit tous et propose un sacrifice pour calmer, voire éradiquer, ce mal. Il commence par s'accuser, puis c'est au tour des autres animaux... tout compte fait, lisez la fable, elle est très bien écrite.
Bref, à la fin, c'est à l’âne de parler ; il s'exprime ainsi :

"...
L’âne vint à son tour et dit : J'ai souvenance
Qu'en un pré de Moines passant,
La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et je pense
Quelque diable aussi me poussant,
Je tondis de ce pré la largeur de ma langue.
Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net.
A ces mots on cria haro sur le baudet.
..."


Alors, ma question : à qui profite le crime ? Qui veut la peau de la louve ? Qui veut la peau du coq ?

En tous cas, la fable se termine ainsi :

"Selon que vous serez puissant ou misérable,
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir."

Dans ce cas, attendons ; il y aura des aigles tant qu'il y a des moutons. Pas de chance, il y a de moins en moins de moutons et l'aigle est en voie d'extinction.

vendredi 4 novembre 2011

LE VOL NOIR DES CORBEAUX QUI NOUS PEINE


Fable de la Blanche Colombe et du Petit Poucet

- Il était une fois une blanche colombe qui avait lié amitié avec le petit poucet. (Normal me direz vous :il y a bien eu Neels Anderson qui avait voyagé avec des oies sauvages…) Leur coopération semblait porter ses fruits. Ils séduisaient et fédéraient les autres animaux du pays imaginaire Eurowood. (Pays éternellement en chantier, d’ailleurs.) Chacun y trouvait son compte. Le petit poucet se trouvait grandi à côté de la Blanche Colombe et celle-ci pouvait se pavaner, applaudie, enviée, devant la louve, le phénix ou le merle bleu. Ils étaient même regardés de loin par le renard roux ou l’aigle. Un jour, ils ont même sauvé le phénix qui flambait remettant Eurowood dans une quiétude appréciée par tous. Là, tout n'est qu'ordre et beauté, Luxe, calme et volupté, comme disait Baudelaire.
- Mais alors, où est le problème ?
- En fait, le Petit Poucet ne s’était pas aperçu que la Blanche Colombe était un Ogre qui, comme tous les Ogres, a la fâcheuse habitude de manger tout ce qui passe à sa portée. Toutefois, manger un petit poucet, quel intérêt ? Elle n’en aurait fait qu’une bouchée alors que celui-ci, pour lui plaire, pouvait lui apporter sur un plateau tous les autres animaux ! (L’aigle mis à part car quand l’ogre se change en dragon, ses petites ailes atrophiées ne peuvent pas le porter aussi haut et aussi loin pour l’atteindre. D'ailleurs, dans ces moments-là, l'Ogre va jouer au Golf ou au polo pour se détendre...)
- C’est bien, non ? Tout cela éloigne l’Aigle prédateur, Kung Fu Pandi Panda le prestidigitateur ou Balourd l’ours de l’Est. C’est le calme assuré pour Eurowood.
- Bien sûr, bien sûr... mais, le pouvoir ne se partage pas et la Blanche Colombe prend le Petit Poucet pour une bille ; ça me gêne un peu, quelque part. Ce n’est pas parce qu’on est petit qu’on doit se faire rouler !

PS : Fin de la première partie de la fable. Rendez-vous en mai 2012 pour la suite : « Le Petit Poucet II, le Retour » où nous verrons que, mal conseillé par Goupil Renart le Renard Roux, Ysengrain le vieux Loup (de plus en plus) Solitaire perd sa queue emprisonnée par la glace mais, s’en sort tout de même, seul et vivant. Le Lezard Vert qui change de queue comme de cravate fera une courte apparition pour démontrer que le coupable est Picsouman qui a un bras dans chaque forêt. Picsouman sera-t-il arrêté ? En tous cas, voyant cela, le Petit Poucet, honteux et confus jure, mais un peu tard, qu’on ne le reprendrait plus à rire de l'ours sans l'avoir tué. Mais cela, c’est une autre histoire…

dimanche 30 octobre 2011

AUX ACTUALITES MYTHOLOGIQUES DU 20 HEURES...


SAUVER LA GRECE, UN TRAVAIL DE TITAN

Cela se passe dans l’ancienne Grèce ou Hellas qui va mal, ballotée entre les dieux ou les titans, chacun tirant la couverture à lui, oubliant la Grèce qui en pâtit.
Afin de permettre aux grecs de manger, Prométhée, un des Titans, vole le feu à Zeus pour le leur donner.
Ce n’est pas du goût de Zeus qui est banquier de ses décisions et, pour se venger, il fait attacher, enchaîner, Prométhée au Caucase. De plus, tous les jours, un aigle vient lui ronger le foie.
Cette torture prend fin quand Hercule, conseillé par Athéna, tue l’aigle d’une flèche et libère Prométhée. La Grèce est sauvée et Prométhée est libre.

De nos jours, certains pensent que l’histoire se répète. Vraiment n’importe quoi !

dimanche 31 juillet 2011

LE GOUT DU "RIZ : CE QUE" CONDUIT A LA COMPETITION


Alors que le goéland ou le cormoran ne bougent pratiquement pas, les humains, dès que le soleil pointe son nez, quittent la ville pour aller vers les côtes, vers la mer, vers le soleil. (Normal, le long des côtes, ces oiseaux y sont déjà) Et ils (les humains) font des milliers de kilomètres sous une chaleur harassante pour se mettre les pieds dans l’eau à l’autre bout du pays ou dans un autre pays, encore plus loin.

Vous me direz : « Ils sont fous ces humains ! »

Eh bien, non ! Ce doit être naturel puisque les animaux ou les oiseaux font pareil : ils migrent.

D’ailleurs, le plus long voyage, constaté, sans escale, est détenu par la BARGE ROUSSE avec 11.000 kilomètres, de l’Alaska jusqu’à la Nouvelle-Zélande.

Alors, je vais faire pareil. Carmen est partie depuis un mois. C’est mon tour. Bonne vacances à vous.

vendredi 22 juillet 2011

L'OISEAU MOINE PART à DEUX


Imaginez : il met une chemise blanche. Il enfile un costume noir. Pas un pli, ni dans son habit, ni dans sa chevelure qui est d’un noir brillant. C’est un séducteur ; il est prêt pour draguer.
Juste un détail : il ajoute de l’humour. Vous craquez, il n’y a pas de doute, vous craquez !
Eh bien, chez les macareux, c’est la même chose.
De tous les oiseaux en noir et blanc, pie, manchot ou cigogne, c’est celui qui rajoute un nez de clown pour faire sa parade et dès qu’il y a une prise de bec, c’est gagné ; il a séduit sa compagne.
Bon ! Ce n’est pas exactement comme ça mais, on peut le voir ainsi.
En fait, pendant la saison des amours, le macareux a un bec triangulaire de couleurs vives, la base en bleu, la pointe rouge et deux traits jaune, pour séduire, ce qui le fait appeler clown mais, une fois fait, comme pour les humains, il perd de son éclat et de sa proéminence. Il devient plus petit et plus terne. D’ailleurs, le vrai nom du macareux est fratercula artica ; macareux moine.
Il n’empêche que, comme les humains, il a compris que pour séduire, il faut de l’attention à l’autre, un habit de confiance et une petite dose d’humour.

jeudi 14 juillet 2011

SI LE PANDA AVAIT DES AILES, CE SERAIT UN DRAGON


En chine, semble-t-il, il existait un dualisme cosmologique s’opposant. D’une part, la lumière, le soleil et le feu et d’autre part, l’obscurité, la lune et l’eau. Le premier principe était représenté par un oiseau, un corbeau, et le second était représenté par un serpent ou un animal aquatique.

D’après un livre ancien, une fille, épouse d’un roi, nommée Nüwa se noya sans une rivière et elle se changea en un oiseau qui ressemblait au corbeau.
Plus proche de nous, une légende grecque racontée par Ovide : une fille de roi se promenait sur un rivage quand le dieu de la mer essaya de la violer. Elle se changea en une corneille, oiseau semblable aux corbeaux.
On peut rapprocher les 2 histoires à Athéna laquelle a été victime d’un viol par Héphaïstos, dieu qui a vécu 9 ans au fond de l'eau.

- Athéna (Minerve pour les romains, pas de mère, fille de seul Zeus, née de sa tête, incarnant la raison, représentée avec un serpent et une chouette)
- Héphaïstos (Vulcain pour les romains, dieu du feu et de la forge, fils de la seule Héra, boiteux et laid, marié à la plus belle des femme : Aphrodite)

dimanche 26 juin 2011

MAIS TROP BOUT L'EAU DODO ET C'EST FOUTU

Quand les manipulateurs et autres truands en col blanc nous endorment avec leur beau parler, méfions-nous et rappelons-nous du dodo, oiseau voué à l’extinction car trop confiant.


Pourquoi le DODO a disparu ? Parce qu’on a fermé les yeux.

Pourquoi on en parle encore ? Parce que Lewis Carrol (Charles Dodgson, 1832-1898) l’a fait parler dans son livre « Alice aux Pays des Merveilles » paru en 1865 et dont John Tenniel (1820-1914) avait fait une illustration assez remarquable.

Mais, en fait, c’est quoi le dodo ? C’est un oiseau que, probablement, les portugais ont du rencontrer en premier en 1507 et qu’ils ont appelé « doudo » c'est-à-dire, fou, stupide, à cause de sa particularité de ne pas fuir l’être humain. (Les allemands diraient dumm-dumm.)

Malgré tout, je ne crois pas que c’est pour cela qu’il a disparu car, d’après les journaux de bord des marins, sa chair n’était pas très appréciée. D’ailleurs, les hollandais l’appelaient « walgvogel » c'est-à-dire oiseau répugnant… de par son goût.
Non, je pense que s’il a disparu, c’est à cause de l’introduction des chiens, des chats, des porcs et des macaques. L’oiseau n’ayant jamais connu de prédateurs se trouva confronté à une foule d’animaux hostiles et prêts à manger tout ce qui est comestible, notamment un oiseau, qui ne vole pas, qui ne s’enfuit pas quand on l’approche. Sans compter que si on mange ses œufs, il n’y a plus de descendance.

La faute est quand même aux humains, comme d’habitude ; les prédateurs ne sont pas venus tout seuls.

Conclusion, puisqu’il faut vivre avec d’autres humains, évitez de faire le dodo, gardez un œil ouvert !

samedi 18 juin 2011

LA MARCHE DE L'EMPEREUR II - le retour - FETE DES PERES


Pour la fête des pères je voudrais mettre à l’honneur « Le Manchot » que la plupart des gens confondent avec le pingouin sans doute à cause de son habit noir et blanc. Mais, c’est la seule ressemblance. Le pingouin vit dans l’arctique et le manchot en antarctique. Le pingouin peut voler alors que le manchot ne vole pas.
Le manchot mérite d’être nommé dans la fête des pères car, après que « La femelle ait pondu un œuf, le mâle le garde entre ses pattes et sous un pli de son ventre pour le tenir au chaud. Les mâles restent alors sans manger (grâce à leur graisse) pendant près de 100 jours jusqu’à l’éclosion de l’œuf. Pour ne pas avoir trop froid et pour se protéger du vent, les mâles se regroupent en cercle. »
Combien de pères humains feraient pareil ?
Bon ! Nous avons d’autres particularités intéressantes et paternelles alors :
« BONNE FÊTE DES PÈRES. »

samedi 11 juin 2011

CORBEAU et RENARD - le grand affrontement -

(Vous pouvez lire la BD en entier en vous connectant sur le site)

Je m'étais dit : " Parler encore de corbeau, ça va pas le faire. Même en y ajoutant un renard, il n'y a pas de quoi en faire un fromage."
Erreur, il y a encore de quoi dire sur le corbeau. J'ai tapé "FOX and CROW" sur internet et je me suis régalé.

D'abord, je me suis rappelé d'une BD de mon enfance que j'avais complètement oubliée. Je me suis aperçu que, aujourd'hui, elle aurait été interdite ou modifiée. Figurez-vous que CROW fume le cigare et, comme Luky Luke, il aurait dû se mettre à mâcher une brindille. J'ai même vu une vidéo de la BD sur youtube.

Ensuite, j'ai lu sur
http://fr.wikisource.org/wiki/Fables_d%E2%80%99%C3%89sope/Le_Corbeau_et_le_Renard
la fable de ÉSOPE de laquelle Jean de la Fontaine en a fait notre "Le Corbeau et le Renard" que nous avons tous apprise à l'école. J'ai préféré la fable originale sans pour cela dédaigner celle de La Fontaine qui est un bon enseignement.

J'ai vu qu'on pouvait se mettre à l'anglais avec cette fable, il y a des BD dérivées, des fables "à la façon de" et je connais une version en argot dont il me manque quelques vers.
"Un pignouf corbac, sur un touffu planqué / se radinait en douce un coulant baraqué / Hé le mec de là haut / si tu pousses de la gueule aussi bien que t'es fringué / c'est que t'es le mec le plus rossard du quartier / mais le corbac n'est pas mariol / et lui balance son riflard à travers la fiole / Moralité : faut toujours se méfier / des mecs mal fringués / qui vous balancent à la gueule des bobards à la gomme "

Et c'est pas tout ! mais je vais m'arrêter là pour aujourd'hui.

dimanche 5 juin 2011

COUP DE FOUDRE POUR UNE MOUETTE ( part 2) LES HUMAINS VOLENT AUSSI

Je ne peux pas rentrer. La porte fermée serait une cage pour moi, un piège. Je le laisse et m’envole. Je fais plusieurs tours au dessus du bateau. Il est trop beau, je ne peux m’empêcher de me rapprocher. Je me pose sur le pont. Il est là, à la barre. Il a laissé la porte ouverte. Je ne dois pas rentrer. Je ne dois pas rentrer.


Il faisait chaud, ce soir là. J’étais de tour de garde. Le ciel, sans nuages, montrait ses étoiles. La mer était calme et je laissai le voilier progresser sans brusquerie. Je prenais des notes sur la route et m’amusais à regarder deux, trois, oiseaux qui volaient encore dans le sombre. J’ai toujours rêvé d’être un goéland, de voler librement dans le ciel et, ce soir-là, je sentais quelque chose de magique. Un bref instant, une étoile filante fendit le ciel.
Sur le pont, un oiseau me regardait ; une mouette. Je lui dis, comme ça, pour parler : « Tu veux que je te montre comment barrer un bateau ? » Quel ne fut mon étonnement, quand l’oiseau me répondit : « Avec plaisir. » Je pensai que le soleil de la journée avait dû taper trop fort, que j’avais pris un coup de chaud. Mais l’oiseau s’avança me disant : « Tu ne me tueras pas, hein ? » « Mais non, je ne te tuerai pas, lui répondis-je ! J’aime la compagnie des oiseaux. » Puis, je me repris et me dis : « Tu divagues mon gars. Voilà que tu fais la conversation à une mouette ! »
La mouette, entre-temps, avait franchi le pas de la porte. Soudain, elle se transforma en une belle femme, toute étonnée, autant que moi, de sa transformation.
Au matin, elle était toujours là. Ce n’était pas un rêve ; elle était réelle. Je crois que mon fils a trouvé une maman de remplacement. Il la voulait tellement !

jeudi 2 juin 2011

COUP DE FOUDRE POUR UNE MOUETTE - part 1 -


- J’en veux une. J’en veux une, crie l’enfant !

Non mais… je suis une mouette, pas un objet ! Tiens, pour te punir, je vais te faire une crotte sur le front. Je me retourne, me dirige vers lui… et je le vois. Non, pas le gosse, le bel homme à côté de lui. Qu’il est beau ! Ah ! Comme j’aimerais être une demoiselle à forme humaine ! Je le séduirais avec sensualité au lieu de voler, voler, voler…
Mais, mais ! Qu’est-ce qu’il me veut le cuisinier qui vient en courant, une casserole à la main ? Il veut m’attraper pour me manger, oui ! C’est toujours comme ça avec les marins, dès qu’on les approche de trop près, ils cherchent toujours à te capturer pour améliorer leur ordinaire. Car ils mangent les oiseaux, les marins. Surtout qu’en mer, ça les change du poisson. Vite, je m’éclipse. Je monte dans les airs. En tant que mouette, au moins, j’ai gagné ça : la liberté.
Je sais ce que vous vous dîtes : une mouette qui parle, c’est pas possible. Mais si, c’est possible ! La preuve : je parle. Et puisque le gosse et le cuisiniers sont descendus dans la cabine, je retourne près du bel homme au regard si doux qui m’a fait chavirer le cœur et l’esprit. Je sais qu’il aime les oiseaux. Je le sens.
Je me pose sur son épaule. Il ne dit rien, ne bouge pas. Il est calme. Il ne cherche pas à m’attraper. Doucement, il se lève et va vers la cabine de pilotage. Je ne peux pas rentrer. La porte fermée serait une cage pour moi, un piège. Je le laisse et m’envole.
Je fais plusieurs tours au dessus du bateau. Il est trop beau, je ne peux m’empêcher de me rapprocher. Je me pose sur le pont. Il est là, à la barre. Il a laissé la porte ouverte. Je ne dois pas rentrer. Je ne dois pas rentrer.

samedi 28 mai 2011

A TOUTES LES MAMANS DU MONDE : L'AMOUR D'UNE MERE de VICTOR HUGO


Aujourd'hui, la fête des mère est célébrée un peu partout dans le monde même si ce n'est pas à la même date. Cette fête ne date pas d'hier puisque même les Anciens Grecs et, ensuite, les Romains, la célébraient.
Et c'est normal de célébrer sa maman car, de maman, il ne peut y en avoir qu'une. Je regrette seulement que certains oublient que, s'ils existent, c'est grâce à une femme : leur maman et, la femme qu'ils asservissent, enferment, avilissent est une maman.
Ainsi, pour toutes les mamans du monde je voudrais rappeler ces quelques vers de Victor Hugo sur l'amour d'une mère :

Je vous dirai peut-être quelque jour
Quel lait pur, que de soins, que de vœux, que d'amour,
Prodigués pour ma vie en naissant condamnée,
M'ont fait deux fois l'enfant de ma mère obstinée,
Ange qui sur trois fils attachés à ses pas
Épandait son amour et ne mesurait pas !
Ô l'amour d'une mère ! Amour que nul n'oublie !
Pain merveilleux qu'un dieu partage et multiplie !
Table toujours servie au paternel foyer !
Chacun en a sa part et tous l'ont tout entier !



Vers tirés du poème « Ce siècle avait deux ans » paru dans le recueil « Les Feuilles d’Automne » (1831) de Victor Hugo (1802-1885)

BONNE FÊTE MAMANS

mardi 24 mai 2011

LE MIROIR AUX OISEAUX - Part 2 -


En image, une mouette rieuse, très chère à Gaston Lagaffe de Franquin. Je vous en reparlerai...
En attendant, voici la 2ème partie des péripéties du miroir aux oiseaux. Bonne lecture.

Quelle déception ! L’homme, un marin, vivait seul sur un bateau. Ce qui l’avait séduit, c’était ma ressemblance avec les hublots ; je suis un miroir rond, voila. De plus, il ne me regardait jamais ; les marins ne se rasent pas souvent et ne se coiffent pas tellement non plus. J’étais devenu un hublot qui ne montre pas la mer. J’étais devenu inutile.
Mais, c’était avant.
Un jour, une jolie tahitienne monta à bord. Elle me vit et, de suite, vint à moi. Elle me posa la question magique : « Miroir, mon beau miroir, qui est la plus jolie du bateau ? » C’était elle, évidemment. Elle était la seule sur le bateau. Je priai pour qu’elle restât. Elle resta.
Tout d’abord, elle me changea de place. Elle me mit face aux hublots. Je pouvais enfin voir l’océan, les mouettes et les goélands mais, surtout, sa jolie silhouette, son visage et ses mains et, comble du bonheur, elle me caressait, tous les jours, avec un chiffon doux et parfumé.
Avant. C’était avant.
Un jour, le monsieur s’arrêta. La jolie tahitienne ne navigua plus. Et moi, je mirai l’horizon. J’attendais. Parfois, je voyais des cormorans se disputer la chair d’un crabe. D’autres fois, les mouettes jouaient avec les vents. Je m’occupais. Je réfléchissais. J’attendais la question : « Miroir, mon beau miroir… » qui, sans doute, ne viendra plus jamais car, aujourd’hui, je suis accroché dans un couloir étroit et sombre de l’appartement d’un marabout.
En face de moi, un autre miroir me revoie mon image. Moi, je lui renvoie la sienne ; je sais être poli. Il est vermoulu mais, je ne veux pas tricher. Parfois, des dames passent, sans un regard pour nous et vont se faire prédire l’avenir, dans une pièce, au fond du couloir.
Aucune ne veut savoir si elle est la plus jolie, comme avant.
La magie est-elle finie ? De l’autre côté du miroir, puis-je encore faire de l’esprit… avant de n’être plus que le reflet de moi-même ?

mercredi 18 mai 2011

LE MIROIR AUX OISEAUX - part 1


C’était avant.
Avant, quand de jolies dames, un oiseau sur leur chapeau, me regardaient et me demandaient : « Suis-je la plus jolie ? »
Elles espéraient une réponse de ma part et je la leur donnais puisque je leur renvoyais leur image ; celle qu’elles aimaient : mince et brillante, un oiseau sur leur chapeau.
Puis, un jour, il y eut la guerre. La maison resta vide des années. Pour seules visites, des pigeons idiots se pavanaient devant moi. Devant ce spectacle navrant, je restai de glace. La poussière me recouvrait et moi, je m’ennuyais.
Enfin, un nouveau propriétaire prit possession des lieux. La lumière rentra avec lui dans la maison, m’éclairant. Tout allait recommencer.
Mais non ! Il me vendit avec les autres meubles à un brocanteur.
Un miroir chez un antiquaire ne réfléchit plus, il s’éteint. Ce que je fis jusqu’à ce matin de juin où, un homme robuste vint me chercher. Je le vis content de son acquisition et me sentis flatté. Je me voyais déjà placé au dessus d’une cheminée, d’où je pouvais dominer tout, ou alors dans la chambre, où sa femme viendrait me demander chaque matin : « Miroir, mon beau miroir, suis-je la plus belle ? »
Sur le chemin, mon teint se raviva. Je vis défiler des gens, des voitures et même des maisons. Je voyageais.

samedi 30 avril 2011

DE COLOMBE à MILLE COLOMBES


Comme me l'ont suggéré mes amis, je vais vous parler de colombes. Bien sûr, dimanche dernier c'était Pâques et les colombes étaient à la fête mais, comme je suis plutôt contestataire, j'aimerais vous conter une autre belle histoire.

En 1962, une jeune fille de 16 ans participe à un concours de la chanson à Avignon. Une belle voix à ne pas en douter mais, elle finit 2ème, derrière Michelle Torr. (Que j'adore depuis longtemps et qui nous enchante encore aujourd'hui) Michèle est montée à Paris et la jeune fille est restée près d'Avignon, à l'usine.
Vae Victis ; c'est triste pour la perdante mais c'est comme ça !
C'était sans compter sur un gars qui s'appelait Raoul COLOMBE, adjoint au maire d'Avignon qui ne voulait pas qu'une si belle voix soit perdue. Il l'a inscrite au "Jeu de la Chance" ; un télé-crochet sur l'ORTF, animé par Raymond Marcillac.
En 1964, la jeune fille a participé au jeu avec une chanson de Edith Piaf (Piaf comme l'oiseau) et a, de nouveau, fini 2ème, derrière Georgette Lemaire.
Pas de chance, me direz-vous, ça me fait penser à Raymond Poulidor qui faisait le 2ème derrière Jacques Anquetil et ensuite Eddy Mercks ou Miguel Indurain ! Que des bons !
C'est horrible, n'est-ce pas ?
Mais non, ça ne pouvait pas s'arrêter là. On ne laisse pas perdre la qualité et, Georgette Lemaire s'est désistée pour Elle. Elle est alors devenue la grande chanteuse que nous connaissons tous, en France, dans les pays francophones et dans les autres. Depuis, elle représente la France partout où elle chante.
Elle, c'est Mireille Mathieu.
Elle à pu prendre son envol grâce à la qualité de sa voix et à son travail. Son manager, Johnny Stark ne s'était pas trompé.
En 1977 Mireille a chanté Mille Colombes. Elle a le droit d'être dans mon blog.

vendredi 15 avril 2011


En ce moment, mon neveu qui a 10 ans s'amuse d'une façon étonnante. Il vient sans faire de bruit derrière nous, tape sur une des épaules et s'accroupit du côté opposé. Automatiquement, nous nous retournons du côté de l'épaule touchée. Nous ne voyons personne puisqu'on cherche une personne d'une hauteur conséquente. Et lui, il se lève et s'enfuit en lachant un rire qui signifie : je t'ai eu.

C'est une bonne blague qui ne fait de mal à personne ; il est espiègle. Mais, son comportement me rappelle un "cartoons" de mon enfance : Woody Woodpecker.

Woody Woodpecker est un personnage de dessin animé, américain, avec des caractèristiques grossières du PIC VERT ou PIVERT. Il lachait un rire moqueur chaque fois qu'il faisait une blague à un autre personnage. Il a été inventé en 1940 par Walter Latz mais c'est Mel Blanc qui lui a donné ce rire facetieux. Et il a eu raison car c'était sans doute la raison de son succès.

La photo vient de Wikipedia que je vous invite à lire ; c'est un oiseau très énergique. Voir aussi Woody Woodpecker si vous ne connaissez pas le dessin animé en question.

samedi 9 avril 2011

PASSEREAUX PAS SERIEUX


Dans la grande famille des oiseaux, il en est une espèce que l’on peut comparer à certains hommes politiques : les pinsons.

Le pinson fait partie de la famille des passereaux et, souvent, on les confond avec les moineaux ou les bruants tout comme certains hommes politiques de droite tiennent des discours de gauche ou des hommes politique de gauche font le gouvernement de droite et vice versa. Ce qui ne change rien à leur morphologie ; leur bec est plus massif mais, il faut être un connaisseur pour les reconnaître.

A ce propos, je viens d’en entendre une bonne, ce soir, à la télé : comment appelle-t-on ce futur candidat à la présidence qui a longtemps hésité avant d’annoncer sa candidature ? Réponse : un VERT à moitié vide, un VERT à moitié plein.

En y repensant, il faudra qu’il se méfie beaucoup des autres candidats car chez les moineaux, le pinson fait partie de la branche des passereaux carnivores ; il mange les vers.

D’un autre côté, si je puis dire, chez les pinsons, on a du mal à distinguer le mâle de la femelle. C’est peut-être de là que vient cette expression populaire : GAY comme un pinson. Non, je plaisante, c’est gai comme un pinson car il est très piailleur. Il a le sifflet facile… Décidément, il est vraiment comme certains hommes politiques !

samedi 2 avril 2011

SOLEIL D'AVRIL, RAYON SUBTIL


Avril, pour moi, c’est dormir encore un petit peu le matin. C’est prolonger son réveil sous les rayons de soleil qui deviennent, progressivement, chauds et agréables. Ce n’est pas encore le lourd soleil de plomb d’été ; c’est le soleil ami, le soleil du printemps qui réveille la nature.

Le mois d’avril nous apporte, d’emblée, le jour du poisson même si ce n’est pas un vendredi. Cette année, c'était un vendredi. Et, le 1er avril a encore servi à faire des blagues mais, elles se font de plus en plus rarement. C’est à peine si on entend une nouvelle, doucement déformée, à la radio ou aux infos, à la télé.

D’onc, j’en profite pour vous faire connaître un des dessins de Monsieur Escher qui montre comment changer un oiseau en poisson – d’avril – bien entendu.

Mauritz Cornelis ESCHER (1898-1972) artiste et architechte néerlandais. The maître dans cet art.

dimanche 27 mars 2011

POURTANT QUE LA MONTAGNE EST BELLE


Il y a un an, le 13 mars 1910, s'envolait Jean Tenenbaum dit Jean Ferrat. Il était proche de la nature et des gens comme j'aime à le croire pour moi. En hommage à l'homme je voulais écrire quelques lignes, parler du chant des oiseaux qui embellissent nos jours mais, j'ai préféré faire un copier/coller d'un texte de VittorioDenim qui commente "sa" montagne.

"Jean Ferrat chantait "La Montagne" moi, ma montagne c'est un monument qui représente une montagne parce que la montagne, elle est tout autour.
Toute la nature y est représentée, d'ailleurs. La pleine, la campagne cultivable ou non, la haute montagne, la source, le torrent, le fleuve, les animaux, chiens, poules, vaches, chevaux et même les oiseaux, les lièvres, les renards, les loups, les chamois. Il parait même que, l'hiver, les ours descendent jusqu'au village... C'est ma montagne, et elle est belle."

Pour toi Monsieur Jean Ferrat. VittorioDenim est sans doute un de tes disciples ou simplement quelqu'un qui baigne dans le même élément : la nature.

Quand à moi, d'un revers de manche j'essuie une émotion et je vais regarder le jardin. Aujourd'hui, il pleut ; je n'aurais pas besoin d'arroser.

En image un rouge gorge ; oiseau commun en campagne, rustique.
Le texte entier de VittorioDenim peut être lu sur : http://vittoriodenim.blogspot.com

dimanche 20 mars 2011

TIENS, V'LA L'PRINTEMPS !


Question : quel est l'oiseau qui, à lui tout seul, symbolise le printemps ? Réponse :l'hirondelle. Depuis tout petit j'entends : une hirondelle ne fait pas le printemps ou le printemps revient, les hirondelles sont de retour, etc. L'hirondelle est à l'honneur autant que les violettes. Les corbeaux, eux par contre, ont tendance à se raréfier au printemps.

Maintenant, quels sont les évènements qui m'ont le plus marqué au printemps ? Le printemps de Prague en 1968, le tremblement de terre en Italie à l'Aquila le 06 avril 2009, Tschernobyl le 26 avril 1986 et le tremblement de terre + le tsunami + incidents nucléaires au Japon le 11 mars 2011 et qui continue. Que du mauvais. C'est à vous dégouter du printemps !

Heureusement, si je tape "printemps" sur internet, les réponses sont d'abord des évènements artistiques. Le printemps de Bourges, le printemps des poètes, le printemps des bretelles, etc. C'est rassurant.

Conclusion, si une hirondelle ne fait pas le printemps, tant qu'elle revient, tout n'est pas irradié.

Bonjour hirondelle, bienvenu, le printemps.

dimanche 13 mars 2011

LE TSUNAMI MAL AMI


Je suis bien calé dans mon fauteuil à écouter la très belle chanson "L'Aigle Noir" que Barbara (1930-1997) a composée en 1970. La voix, les envolées, le piano, Barbara elle-même, tout m'envoie dans un monde irréel. Je suis loin de monde, haut dans le ciel, sans additif. Je suis bien. Je savoure MA chanson.

Un beau jour.... ou était-ce uuune nuit.....

En même temps, je regarde, d'un œil distrait, la télé. Sale manie des temps modernes où on fait tout avec la télé pour toile de fond. Une image attire mes yeux. Une énorme vague noire rentre dans une ville, s'engouffre dans les rues et même déplace sur son passage ce qui gêne sa progression : voitures ou maisons. C'est un tsunami.

Près d'un lac.... je m'étais eeendooormie....

J'ôte mon casque de sur mes oreilles. J'écoute les informations. "Séisme et tsunami au Japon" dit le présentateur, séisme de magnitude 8,9 ! J'écoute le reste et compatis. C'est horrible. De plus, la terre continue de trembler.

Plus tard, j'apprends aussi qu'une explosion a eu lieu dans une de leurs centrales nucléaires. La chanson de Barbara me revient. L'Aigle Noir s'invite dans ma tête, tel un rapace qu'il est, prêt à piquer sur la proie qu'il a choisie. Son ombre recouvre de noir, progressivement, le paysage. Le tsunami avance et avale tout sur son passage...

samedi 5 mars 2011

CERVELLE DE MOINEAU ; C'EST POUR BIENTÔT


Il semblerait, d'après l'ornithologue Anders Muller, que, les oiseaux nichant autour de la centrale de Tchernobyl,ont des cervelles 5% plus petites que celles des mêmes oiseaux vivant ailleurs.
Les travaux ont été menés sur 546 oiseaux de 46 espèces différentes. La réduction du cerveau semble bien liée aux radiations. Le nombre de cas ne laisse pas beaucoup d'espace au doute.

Pourtant, Tchernobyl, c'était en avril 1986 soit il y a 25 ans !

Combien vit un oiseau ?
Un moineau vit environ 12 ans. Donc ce ne sont pas ceux qui ont été atteints en 1986, et qui sont morts depuis longtemps, mais des petits de leurs petits. C'est à dire que les générations futures ont subi le mal dont ont été atteint leurs ancêtres. (Si je peux m'exprimer ainsi pour des oiseaux.)

Et pour les humains, cela se passe comment ?
Quand on sait que le nuage s'est baladé pendant un mois sur l'Europe et un bout de l'Asie, que les humains ont été atteints, quelles sont les conséquences à supporter aujourd'hui pour nos jeunes ?

Un dessèchement du cerveau, comme pour les oiseaux ?
Sans doute, puisque les hommes n'ont pas retenu la leçon.

dimanche 27 février 2011

EN HIVER, MERE NATURE TRAVAILLE A PRINTEMPS


On dit que l'hiver la nature se repose. C'est vrai comme pour nous, les humains, qui passons une nuit à dormir pour être en forme dès le matin venu. La différence est que pour la nature, sa nuit est plus ou moins courte selon les années.

Cette année il pleut en février et ça me rappelle un proverbe :

- Pluie en février, le blé dans les greniers

ce qui laisse à supposer que la nature est en train de préparer, au moins, ses 2 prochaines saisons ; la printemps et l'été, puisque le blé se récolte en été.

Or, nous sommes en hiver jusqu'au 21 mars.
Donc la nature, cette année, a commencé son travail plus tôt. Le réveil des arbres et autres plantes est en bonne voie. Les oiseaux migrateurs vont revenir plus tôt aussi. Nous assistons au changement de l'année naturelle. Le blanc deviendra vert. Le camaïeu de gris se métamorphosera et jaune, rouge, bleu, etc. Le printemps se fait maintenant.

En attendant, il pleut.

pour patienter, je vous joins une image du génial "Mauritz Cornelis Escher"

vendredi 18 février 2011

LA PLUME ET L'ENVOL ou L'APHORISME


Je viens de lire le mot du blog « SelonCarmen Nath » et, à part que je me suis amusé de son petit jeu, j’ai apprécié sa façon ludique de dire des choses graves : la parité hommes femmes, le respect, la façon de penser selon l’âge...

J’ai relevé aussi que Carmen a cité un trait d’esprit de mon Ami VittorioDenim : « Les cris sont inutiles sans l'écrit. »
J’y ai réfléchi et me suis souvenu de sa vraie version. Dans un de ses recueils, Vittorio avait écrit : « Les cris sans l’écrit se perdent dans l’indifférence. » Alors, je relate ici sa juste version qui me semble plus belle. En tous cas, elle s’adapte mieux à mon blog qui parle d’oiseaux étranges, comme les écrivains, par exemple.

Oui, les écrivains ! Car, pendant que les uns vivent avec des plumes, les autre vivent de leur plume. Même si certains n’arrivent pas à prendre leur envol, tous prennent leur pied. Je peux vous l’assurer.

Je reviens à l'aphorisme de VittorioDenim : « Les cris sans l’écrit se perdent dans l’indifférence. » Il signifie simplement que dire les choses, c’est bien mais, l’écrire permet d’atteindre plus de personnes et plus loin que n’arrivent les sons.

Alors, si tu sens que tu as quelque chose à dire, n’attends pas d’avoir un auditoire, écris tes mots sur un bout de papier, mets-le dans une bouteille et jette le tout à la mer de l’espèce Humaine.
Quelqu’un finira par te lire. La preuve : tu es en train de lire un message dans un blog.

Bonne Lecture et à bientôt…

dimanche 13 février 2011

La SAINT VALENTIN - les colombes et les pigeons


Le 14 février c'est la Saint Valentin, la Fête des Amoureux. Pour ceux et celles qui y croient, c'est beau. Pour les autres, ils peuvent quand même faire un petit geste l'un envers l'autre pour que ça le soit. (beau)

Les idées sont multiples et vont de la fleur cueillie dans le jardin, au diamant, en passant par le restaurant ou la fin de semaine à l'hôtel. Le seul point noir est que, quand les fins de mois commencent le 10, à cause des crédits, le 14, on a intérêt à avoir plus d'imagination que les plus aisés.

Ainsi, la fleur cueillie dans le jardin, ne coûte pas cher sauf si on n'a pas de jardin. Dans ce cas, le challenge est plus beau mais, dangereusement risqué car le vol est passible d'amende et de prison et le jardinier n'aime pas qu'on piétine ses plates bandes ou qu'on abîme ses rosiers.
La solution la moins onéreuse est donc d'acheter une rose. Pour 3 euros, on peut avoir quelque pot de fleur ou bouquet sinon, il faut se rabattre sur l'achat d'une carte. En tous cas, il faut faire quelque chose.

Bref, dans cette société de consommation, il suffit qu'on bouge et il faut payer. D'ailleurs, si on ne bouge pas, il faut payer aussi. "Circulez, il n'y a rien à voir !"

Conclusion, la Saint Valentin est une fête de Consommation inventée par les commerçants pour plumer les pigeons. Pour cela, ils font croire aux pigeons qu’ils sont des colombes.
Mais bon ! C’est quand même agréable.
Et puis, c'est beau des tourtereaux !

vendredi 4 février 2011

L'IRRITAGE DE MON ONCLE D'AMERIQUE - 3ème et dernière partie (?)


En image, un aigle. Plusieurs pays l'ont pris comme symbole. Les États-Unis, le Mexique, l'Allemagne (l'aigle à 2 têtes), etc... C'est aussi l'oiseau représentatif de Saint Jean de Patmos, l'évangéliste.
Pour moi, je citerai une chanson de Johnny Halliday : ... et quand l'aigle est blessé, il revient vers les siens.
Ce qui fait une bonne transition pour terminer mon histoire d'héritage.

La lecture continue.
... La mairie a un droit de péremption sur l’immeuble, le bâti et le non bâti. Il y a, par ailleurs un arriéré de taxes et d’impôts à payer car, depuis 50 ans, rien n’a été fait, au niveau de la commune, de la région et de l’état…

Là-dessus, la situation vous parait évidente. Cette portion d’héritage vous coûtera 10 fois plus cher qu’elle ne vaut, affection comprise. Vous refusez la succession. Et puis, la famille ça va 5 minutes. Après, elle devient envahissante et a tendance à vous commander.
Alors, vous repartez vers cette maison dont vous avez payé, 300 mensualités, épargnées avec peine, mois après mois, pour payer un crédit sur 25 ans mais, qui est à vous. D'ailleurs, à ce moment précis, vous êtes content de payer les taxes pour ne pas laisser à vos enfants le plaisir de dire :

- Quel pingre ! il a profité de tout et de tous et jusqu’au bout !

Sur le voyage du retour, un autre souvenir sur votre oncle vous revient.

- Il m’avait apporté ce pull le jour où il a emprunté, à mon père, l’argent du voyage pour aller aux USA. Une somme qu’il n’a jamais rendue.

Il y a de quoi être irrité, non ?

vendredi 28 janvier 2011

L'IRRITAGE DE MON ONCLE D'AMERIQUE - 2ème partie

On dit que, quand l'autruche ne veut pas voir le danger, elle cache la tête dans le sable. On dit de certaines personnes qu'elles pratiquent "la politique de l'autruche." Exemple : le réchauffement de la planète est dû en grande partie à une surabondance de Gaz à effet de serre. Qui fait quoi ? Personne. On fait la sourde oreille. On pratique la politique de l'autruche.

Bref : je continue l'histoire de l'héritage de mon oncle d'Amérique.

Quelques temps plus tard, vous êtes chez le notaire. Vous avez pris 2 jours de congés et avez fait 500 kilomètres en voiture. Vous êtes fatigué et le remord, de l’absence du merci, vous tiraille encore. Vous vous deviez d’être là.
Mais, la lecture se fait.
« L’oncle d’Amérique, n’ayant pas de famille car il ne s’est jamais marié, laisse à ces 6 cousins, la maison familiale ainsi que le jardin. »
C’est gentil de sa part, pensez vous. Malheureusement, en 50 ans, Il ne reste plus que 3 cousins vivants. Pas de problème, les parts seront plus grandes. La part des 3 autres sera partagée entre leurs enfants qui sont au nombre de 9. Bien, pensez-vous, partager 3 pièces et 25 mètres carrés de terrain en 12 parts, c’est jouable. Surtout que 1 des petits neveux s’est désisté purement et simplement. (Il est superstitieux et ne voulait pas que, dans la salle, on soit 13 ! Soit 12 héritiers et le notaire !!)
Mais bon ! Vous êtes content de retrouver vos cousins que vous n’aviez pas vus depuis plus de 20 ans et de connaître les nouveaux conjoints et vos petits neveux. Ce sont les retrouvailles, c’est la famille, quoi.

à suivre...

lundi 24 janvier 2011

L'IRRITAGE DE MON ONCLE D'AMERIQUE


Vous vivez tranquillement. Vous menez une vie où seuls les impôts viennent vous irriter. (Et pour cause : vous gagnez juste assez pour ne pas être considéré comme pauvre et ils viennent quand même vous rappeler qu’ils pourront vous le faire devenir – alors que si vous étiez très riche, vous pourriez vous payer un conseiller juridique qui vous éviterait de vous les faire payer, totalement, les impôts !) (Tiens, rien que cette phrase suffirait pour le mot du jour. Mais bon, je continue.)

Un jour, vous recevez un courrier, à votre nom, d’un organisme officiel.
« Cher Monsieur, votre oncle d’Amérique est décédé. »
Là, vous avez de la peine. Un souvenir qui remonte à 50 ans vous revient avec beaucoup de tendresse. Vous étiez petit et « l’Oncle » vous avait apporté un cadeau pour Noël. Une larme apparaît sur votre œil. Vous continuez la lecture.
« Il vous a inscrit sur son testament et vous êtes prié de participer à sa lecture qui se tiendra le … »

Quel brave homme. Il a pensé à ce petit garçon qui n’avait même pas apprécié le cadeau. Ce garçon de dix ans qui avait trouvé le pull trop ringard, en laine qui pique, juste bon pour un vieux… Vous regrettez de vous être enfui, pour ne pas dire merci.

..... à suivre...

en image : un dessin de vautour. Un oiseau qui mange la chair faisandée, des proies déjà mortes. Il est écologique : il recycle !

samedi 15 janvier 2011

PLEINE LUNE, L'AUTRE VIE DE... L'OISEAU DE NUIT

L'oiseau qui symbolise le plus la nuit est le hibou, le grand-duc. Le rapace qui est en même temps le docteur, celui qui sait, le sage.
Or, rapace et sage sont des mots opposés et en même temps les plus appropriés pour désigner les Hommes. (je rappelle que 50% des Hommes sont des femmes, les autres 50% sont des hommes)

De plus, quand l'Homme s'associe avec la nuit, tout comme le hibou, il devient mystérieux. La magie s'en mêle. Les croyances refont surface. Les raisonnements deviennent troubles, altérés. Le visuel parait inquiétant et le pensé malsain. Les jugements deviennent des sentences et la chasse aux sorcières recommence.


C'est la nuit. La peur nous donne de l'imagination. La lune suggère des formes bleutées. Le voyage dans le fabuleux commence et s'accentue avec la fatigue.
Alors, nous inventons des monstres, des loups-garous, des vampires, des épouvantails qui marchent, nous nous coupons les cheveux ou les ongles pour une meilleure repousse, etc.
Ce sont des histoires que nous mettons en scène pour maitriser les évènements par peur qu'il existe vraiment des faits divers qui nous échappent.

Stop ! Pour savoir la suite, vivez-la ! Le 19 janvier, c'est la pleine lune.

Sortez, baladez-vous dans les rues. Regardez autour de vous et imprégnez-vous de votre vécu.
Moi, je ferai la tournée des Grands-Ducs, histoire de voir si les bulles sont plus sucrées les nuits de pleine lune.

mardi 11 janvier 2011

DEPUIS QUE J'AI MES GRIS, JE METS DU ROUGE SUR LES JOUES

DEPUIS QUE J’AI MES GRIS, JE REPRENDS DES COULEURS


Avec un titre comme ça, je devrais parler de régime.
Ces régimes qui commencent le lundi, ceux qui ne commencent jamais, tellement ils sont remis à plus tard mais, donnent bonne conscience, pendant qu’on pioche, du bout des doigts, une petite friandise bien sucrée, bien huileuse.

Je n’ai jamais bien compris pourquoi il faut faire un régime.
Je ne suis pas du genre à me priver et, le seul régime que j’adore, c’est le régime de bananes. Tous les autres régimes, totalitaires ou pas, et surtout s’ils sont imposés, je les abhorre.

Non, sérieux, j’en discutais dimanche avec Carmen, du blog SelonCarmenNath. On en est arrivé à la conclusion que pour maigrir, il faut manger moins, simplement. Eviter les écarts et faire du sport.
Si ça marche ou pas, pour vous, je ne sais pas mais, pour moi, si je marche, ça marche.

Moi, j’aime bien la bière et la choucroute mais je n’en mange que quand j’invite et Carmen adore la paella, qu’elle fait quand elle nous invite. Je me demande donc si ce n’est pas le contraire. Evidemment, ce n’est pas fait pour arranger les choses. Par contre, on passe de bonnes soirées entre copains. Surtout que Henry, son mari, est bien du terroir ; il joue sur les deux tableaux et quand on parle régime, il fait la politique de l’autruche.

Ce qui me laisse dire : Dis-moi quel régime tu fais, je te dirais quel oiseau tu es. Henry est une cigogne ; il migre, une saison en Alsace, une saison en Espagne.

jeudi 6 janvier 2011

MERLE ALORS, LES FETES SONT FINIES MAIS PAS L'HIVER

Les fêtes sont finies, les jours de congés aussi. Hop ! On recommence. Pour les fêtes on avait l'habit de pie, de pingouin ou de merle ? On remet sa tenue de corbeau et on reprend le boulot.

Pourtant, on s'est empiffrés, amusés, on a réveillonné, flemardé, ces derniers jours, tellement que de repartir travailler le lundi matin, ça m'a fait tout drôle. Dailleurs, il n'y avait personne sur les routes en début de semaine. Le traffic n'a vraiment recommencé que mardi avec la réouverture des écoles et des organismes qui vont avec.

En fait, je me suis rendu compte que tout tourne autour de l'école, des enfants.

Noël, c'est pour les enfants. Les achats, la cohue, les magasins, les retours et réclamations, tout est axé vers les enfants. Nouvel an, c'est de nouveau les enfants qui font la loi. Si tu en as, soit tu restes à la maison, soit tu réveillonnes avec ceux qui en ont. La vie en ville ne reprend que en dehors des vacances scolaires. Il faut les emmener à l'école, les rechercher. Les emmener au sport, à la musique, chez les copains, à la piscine, etc.

Par contre, si tu n'as pas d'enfant, tu t'ennuies et pour les vacances scolaires les rues sont vides.

Voila. C'était juste pour dire que j'ai passé de belles fêtes avec mes enfants.
Alors, mes Vœux pour la Nouvelle Année ? Je vous souhaite des enfants comme les miens.
Que faut-il faire ? D'abord des enfants. Ensuite les aimer suffisamment pour les éduquer. Être là sans être envahissant, les diriger sans les obliger, les suivre sans rester derrière, etc. Et quand ils pourront prendre leur envol, ne pas oublier de leur laisser une petite place à la maison.