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vendredi 21 décembre 2018

Nous, Elles et Bonne Année


Nous sommes 4 participants, 4 comme les mousquetaire et nous sommes partis avec de la poésie mais, nous ne dédaignons pas la prose. La preuve : le blog que vous êtes en train de lire. 

Elles, ce sont les gens ; les bonnes et braves gens qui nous lisent car, oui, le mot gens est parfois féminin et parfois masculin. En exemple,  relire la phrase que précède et, j’ajoute ceci : les gens sont pressés (masculin) mais, pas tous, certaines gens (féminin) lisent Avidoxe et apprennent l’avis des uns sur la vie des autres ! 

Quant (avec un T) à la poésie, je vous joins un texte court de Vittorio, tiré de son recueil « Douze », paru en 2012, qui nous rappelle l’ambigüité de la nuit qui va du 30 décembre au 1er janvier (de l’année suivante !). 

PLEUREZ, DANSEZ (sur 12 pieds)
(Texte tiré du recueil "Douze" de V.DiMarco)

Pleurez, les braves gens, une année nous est morte !
Riez et festoyez pour la nouvelle année.
Mais, d’année en année, les années nous emportent...
J’ai entendu pleurer, plus loin j’ai vu danser ;
Que doit-il se passer pour agir de la sorte ? 

Si la vie par la mort doit se renouveler,
Quand j’entendrai frapper, sur le bois de ma porte,
Je crois, j’hésiterai... avant de dire : « Entrez ! »

Voilà. Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter un
Joyeux Noël 2018
et une
Bonne Année 2019

Nous vous donnons rendez-vous en janvier 2019. Oyez, les braves gens, soyez nombreux. Likez, partagez et abonnez-vous à AviDoxe, le Blog qui éclaire.  

Comme convenu avec mes amis, voici leurs blogs : avidoxe, Dan et Dina,  Ecrire Pastel, Tandem Littéraire, Éric Valloni, gravillons, polarsensudalsace et VittorioDenim ; sans oublier notre « Ateliers d’écritureS 68 ». Bonne lecture et, partagez. Faites-vous plaisir, partagez !

lundi 17 décembre 2018

A partir du rond-point


C’est une fable de Jean de La Fontaine. Elle nous explique que, aussi rapide que l’on puisse être, ce n’est pas au départ qu’on voit le vainqueur mais à l’arrivée. 

C’est une histoire entre un lièvre et une tortue. 

Le lièvre est rapide mais, ce jour-là, il flâne un peu ; il se balade de contrée en contrée, il voit d’autres animaux, il discute avec eux, il fait des plans… et il dort, même s’il dort peu.
En fait, il attend que la tortue se fatigue, se retire et soit forfait ! 

Entretemps, la tortue avance. Petites foulées mais, régulières ; elle avance. 

Et c’est là que les imprévus se bousculent et viennent dérégler la mécanique bien réglée des évènements que le lièvre avait appris et maitrisés à l'école de sa vie… Événements, par ailleurs, validés par l’entourage du dit lièvre ! 

Alors, le lièvre commence sa course pour essayer de rattraper la tortue… qui avait pris beaucoup d’avance. 
Sur le chemin, il rencontre plusieurs ronds-points et est obligé de ralentir. Il rencontre des villes et des gens et est obligé de ralentir. Etc. Il est obligé de ralentir! Il avait déjà perdu beaucoup trop de temps et il en perd encore tant et si bien qu’à l’arrivée, c’est la tortue qui gagne. (C'est une fable, hein !)

En fait, le lièvre, ce n’est pas la tortue qui l’a amené à perdre ; c’est le temps qu’il a perdu avant de dire « Go ! ». 

A mon avis, le lièvre a été mal conseillé ou pas conseillé et cela depuis son enfance. Et Jean de La Fontaine nous le fait bien sentir. (Au besoin, relisez sa fable : Le Lièvre et la Tortue. C’est une belle fable, une expérience qui assagit les jeunes.) 

Comme convenu avec mes amis, voici leurs blogs : avidoxe, Dan et Dina,  Ecrire Pastel, Tandem Littéraire, Éric Valloni, gravillons, polarsensudalsace et VittorioDenim ; sans oublier notre « Ateliers d’écritureS 68 ». Bonne lecture et, partagez. Faites-vous plaisir, partagez !

vendredi 7 décembre 2018

And The Winner Is...


Elle est quand même bizarre cette manie, en France, de se reporter sur le bouc-émissaire. Le responsable n’est jamais le bon. 

Exemples : Un acteur est récompensé au festival de Cannes et il remercie un tas de gens sans qui il n’est rien… ; untel lit un discours et il est applaudi alors que c’est quelqu’un d’autre qui l’a écrit… etc. « C’est pas moi, c’est l’autre ! » et c’est toujours pareil. 

Alors, je me demande : quand un homme est tué, qui est le responsable ?
C’est la balle qui lui a éclaté le cœur, le révolver sans qui elle n’est rien, la main qui tenait le révolver, l’homme qui a pressé sur la gâchette, le commerçant qui a vendu le révolver et les balles, celui qui les a fabriqués, celui qui a commandité le meurtre, etc. et même la société, tiens !
Qui est « le » responsable ? Pas facile, hein ? 

Alors, du coup j’ai relu une fable de notre bon vieux Jean de La Fontaine : Les animaux malades de la peste… and the winner is : l’âne !
Comprenne qui pourra. Moi, je l’ai écrit et je n’y ai rien compris. 

Au fait, j’y pense : le coupable, c’est peut-être l’homme qui est mort… sinon, pourquoi l’aurait-on tué ! 
Décidément, Jean de La Fontaine avait raison. 

« … Sa peccadille fut jugée un cas pendable.
Manger l'herbe d'autrui ! quel crime abominable !
Rien que la mort n'était capable
D'expier son forfait : on le lui fit bien voir.
Selon que vous serez puissant ou misérable,
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. 
»

Comme convenu avec mes amis, voici leurs blogs : avidoxe, Dan et Dina,  Ecrire Pastel, Tandem Littéraire, Éric Valloni, gravillons, polarsensudalsace et VittorioDenim ; sans oublier notre « Ateliers d’écritureS 68 ». Bonne lecture et, partagez. Faites-vous plaisir, partagez !

dimanche 2 décembre 2018

SuperMannala t'écrit


Cher papa,

En Régions Alsace-Lorraine, jeudi le 06 décembre, c’est la Saint-Nicolas, la fête des enfants à la portée de tous ; le fric en est exclus ! C’est la seule fête qui ne doit rien au pognon. Alors, je vais te donner une idée. 

Mercredi après-midi, tu prends ton gosse et tu vas faire quelques passes de ballon avec lui. Il n’attend que ça ! 
Non, pas besoin d’aller au stade, tu vas sur la pelouse près de chez toi ; tu y vas bien quand t’as besoin de réfléchir…
Mais, tu ne le fatigues pas trop, hein ! N’oublie pas, c’est un gamin, il voudra te montrer qu’il t’aime et qu’il est capable d’aller plus loin, d’en mettre plus, pour toi. Donc, au bout d’un moment, tu arrêtes en disant qu’il est le plus fort. Il sait très bien que c’est toi l’adulte mais, il comprendra et vous en rirez. 

En passant, tu t’arrêtes dans une boulangerie, tu achètes 3 mannalas et, à la maison, devant un bol de lait chocolaté chaud (ou autre) chacun prend un mannala,  avec confiture ou pâte à tartiner, c’est égal et vous riez de votre match : vous l'avez fait ensemble

Pour finir, tu prends le dernier mannala, le only-one (rappelle-toi, je t'en ai fait prendre un de plus), et tu lui dis : « Celui-là, c’est pour le vainqueur ! » ...
Tu te lèves, tu regarde ton gosse et tu partages le mannala en deux pour lui donner une moitié, la plus grosse. C’est tout ce qu’il attendait : partager quelque chose avec toi. 

Et ça marche aussi pour les filles. Ne crois pas qu’elle ont envie de faire couture.  Elles peuvent faire quelques passes de ballon et partager le Saint-Nicolas avec leur papa... comme quand tu étais môme ! Rappelle-toi. 

Je sais, tu n’as jamais joué au foot avec ton père… mais t’en avais envie, non ? 
Pas besoin de sous pour échanger quelques passes. Prends juste un peu de temps… pour toi, pour ton gamin, pour fêter la Saint-Nicolas. 

Signé SuperMannala. 

Comme convenu avec mes amis, voici leurs blogs : avidoxe, Dan et Dina,  Ecrire Pastel, Tandem Littéraire, Éric Valloni, gravillons, polarsensudalsace et VittorioDenim ; sans oublier notre « Ateliers d’écritureS 68 ». Bonne lecture et, partagez. Faites-vous plaisir, partagez !