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dimanche 19 janvier 2014

LA JOURNEE DES CALINS, CE N'EST PAS QUE POUR LES BETES



HUG DAY, CALINS-DAY, JOURNEE DES CALINS

Un peu d’historique

-          En 1986, il y a 28 ans, le révérend Kevin Zaborney fit cette constatation sur les personnes qu’il rencontrait : « En janvier, ou plutôt de la fête du nouvel an à la Saint Valentin, les gens ont une baisse de moral, sont moroses et souffrent d’un manque d’affectivité. » Il en déduisit que cela était le cas pour tous les êtres vivants et même pour les couples s'ils sont ignorés. 
-          En 2004, un dénommé Juan Mann se retrouva en Australie, loin de chez lui, loin de sa famille et de ses amis. Il eut l’idée de brandir une pancarte sur laquelle il avait pris soin d'écrire : « Free hugs » ; câlins gratuits. Le succès fut immédiat et s’étendit à travers le monde.
-          Aujourd’hui, nous célébrons la journée des câlins le 21 janvier pour partager un peu de chaleur, pour se remonter le moral, pour dire à autrui : « Pour moi, tu existes. »

Les constatations

Les câlins, c’est bien. C’est une pratique qui existe depuis des millions d’années mais, les hommes et leur foutu « puritanisme » nous transforment progressivement en robots insensibles et sans âme. Malgré tout, même dans les très grandes entreprises, cette chaleur humaine résiste sous un autre nom : Le « grooming. »
Le grooming, c’est, chez les singes, l’épouillage, l’attention portée par un individu à un autre individu. Vous voyez, on n’a rien inventé.
Chez nous, les humains, c’est un sourire dans un couloir, un « ça va ? » dans l’ascenseur, un bonjour ou un signe de la main dans la rue, c’est de l’attention, de la reconnaissance. On l’appelle aussi « se renvoyer l’ascenseur » ou «  se faire la courte-échelle » et bien d’autres noms mais, c’est toujours du grooming.
On a constaté que, quand dans un endroit où coexistent plusieurs personnes, si on ignore untel individu, celui-ci dépérit et se laisse mourir. La « mise au placard » est utilisée pour faire du vide. Ce n’est pas très humain mais cela est réel. Parfois, c’est fait par des collègues « qui ne savaient pas ! » ou qui pensent que cela ne pourra jamais leur arriver.
Alors, attention à ne pas se faire manipuler ; danger !

En conclusion

Ainsi, puisque le 21 janvier c’est la journée des câlins, je vous en fais pleins. C’est gratuit et ça réchauffe. 
Faites comme moi, saluez vos voisins, parlez-leur, serrez-leur la main, agissez en humain. Après tout, des câlins, j’en fais bien à mes vaches ! Il faut voir comment elles ont le poil soyeux.

lundi 13 janvier 2014

LE COLIBRI FAIT LES SOLDES A TEMPS COMPLET



Le colibri est un oiseau étonnant. On l’appelle oiseau-mouche pour sa taille  « format de poche » et à cause du ronronnement que fait le battement de ses ailes. L’espèce de colibri, la plus petite, mesure 6 cm de la pointe du bec au bout de la queue. Les œufs les plus petits mesurent moins de 1 cm et pèsent moins de 0,5 grammes. C’est un oiseau qui va de fleur en fleur pour récolter le nectar dont il se nourrit et, avec lequel il nourrit ses petits.

Il doit en « faire des fleurs » pour nourrir toute sa famille !

C’est le seul oiseau qui peut voler sur place, voler à reculons et passer, à angle droit, d’une fleur à l’autre.

Pourquoi je vous en parle ? C’est parce que j’ai « fait les soldes » avec ma femme. J'ai osé aller en couple dans des magasins bourrés de gens qui ne semblaient pas s'apercevoir qu'il y avait beaucoup de monde dans leur/notre espace vital. 
Nous avons eu de la chance ; il y avait un soleil d'hiver, temps clair pas très chaud. C'est le temps idéal pour butiner d'enseigne en enseigne, de porte en porte, de bac en bac, de cintre en cintre.
Faire les soldes c’est aller de magasin en magasin pour trouver l’article précis pour remplacer celui que tu as déjà mais que tu as acheté il y a très très très longtemps, c’est-à-dire l’an dernier. Et, il faut en faire des magasins pour trouver un remplaçant qui soit « du dernier cri » et qui ne  dépareille pas tout ce qui va avec l’ancien article à remplacer.

Me suis-je fait comprendre ?

Mais, revenons au colibri. Pour lui, c’est vital de  « faire toutes les fleurs » d’autant qu’il ne peut rester plus d’une heure sans l’alimenter. Alors, il goûte aussi le suc des fruits tombés, trop faits, etc. et, s’il y a un petit  insecte qui y est resté collé, ce ne sera pas de refus. 
C’est un peu comme avoir une remise supplémentaire pour article défectueux.

C’est fou ce que les oiseaux ressemblent aux humains !