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samedi 14 mars 2015

L'OUVERTURE DE LA PÊCHE & LE MARTIN PÊCHEUR



Le 14 mars, c’est l’ouverture de la pêche. 

Il parait que les pêcheurs, les vrais, ne se dérangent jamais ce jour-là. Non, ils ne boudent pas, ou si peu, ils laissent les nouveaux, se mouiller.
Ben oui, les pêcheurs sont comme les chasseurs, sur ce côté-là. Personne n’a besoin de leur dire quand on commence ou pas. Alors, ils y vont quand ça leur chante : le 15 mars, par exemple ! 

Bon, je ris un peu. Je les plaisante. 
 
Par contre, il y a un autre pêcheur qui, lui, ne plaisante pas. Et pour cause : le poisson, c’est son aliment quotidien. Je devrais même dire : 'pluriquotidien'.
Ce champion de la pêche est le martin-pêcheur. 

Le martin-pêcheur a son nid près d’une eau claire, peu profonde et poissonneuse. Il est assez sédentaire et préfère les rives avec des arbres ; il utilise les branches pour surveiller le poisson. 

Ainsi, si le pêcheur à la ligne connait les « coins » où on peut trouver le martin-pêcheur, il sait aussi où il trouve le poisson. 

Evidemment, tout dépend du poisson qui l’intéresse. 
C’est juste une constatation. 

Ceci dit, n'oubliez pas d'aller voir mes potes :  Dan&Dina, SelonCarmen, EcrirePastel et VittorioDenim
Bonne lecture.

lundi 9 mars 2015

PEGASE SOLAIRE ou CHEVAL VOLE by PICCARD



1)       PEGASE, LE CHEVAL QUI VOLE

La petite histoire, très brève.
Persée décapite Méduse. Du sang de celle-ci nait Pégase, le cheval ailé. Pégase devient d’abord la monture de Persée, puis de Bellérophon qui veut atteindre les cieux. Pégase le désarçonne et devient la constellation du même nom.

2)     LEONARD DE VINCI ET LE CHEVAL VAPEUR

Quand Léonard de Vinci a fabriqué l’avion ou l’hélicoptère, il n’a pas réussi à leur faire quitter le sol. Il n’a pas réussi parce qu’il lui manquait le moteur adéquat : le moteur à explosion, le moteur qui utilise le « cheval vapeur ». Je ne sais pas si des personnes se sont moquées de ses inventions mais, c’est fort possible. Mais, quelques siècles plus tard, l’Homme a réussi à faire voler les « plus lourds que l’air », les avions.

3)     L’AVION SOLAIRE « Solar Impulse 2 » de Monsieur Bertrand Piccard

Quand le Professeur Bertrand Piccard a avancé l’idée de faire le tour de la terre sans carburant, des gens ne l’ont pas cru. Aujourd’hui, grâce à l’énergie solaire, il a prouvé que c’est possible. Mais, ce n’est pas tout. Je pense qu’il peut aller plus loin. Il lui suffira de maitriser les courants ascendants, comme les oiseaux.

4)     JE VOUS DONNE RENDEZ-VOUS DANS 3 ANS …

… pour la suite de ce post ; je suis sûr qu’il aura trouvé un moyen de le faire. Aujourd’hui, avec la technique, la technologie et autre mots en « tech » mais, surtout, avec une équipe d’hommes et de femmes compétents, « allumés » et qui y croient, il y arrivera. C’est une histoire de temps.

Pour information : savez-vous que la barge rousse détient le record sans escale de 11.500 km ou que la bécassine double parcourt 7.000 km en 2 jours ? Comment le faire sans se fatiguer ? En utilisant les courants ascendants. 


dimanche 1 mars 2015

MES SOUVENIRS D'ENFANCE ET 2015, L'ANNEE MARCEL PAGNOL



Le 1er Mars 2015, Année « Marcel Pagnol ». Il aurait eu 120 ans. 

Marcel Pagnol, c’est, avant tout un homme de théâtre mais, pour moi, c’est la personne qui a réveillé mes souvenirs d’enfance avec ses « Souvenirs d’enfance ».

J’avais 25 ans quand, un ami m’a offert un livre en me disant : « Tiens, ça va te plaire ». Il ne m’a pas dit plus. Et, mon ami ne s’était pas trompé. Mes souvenirs étaient enfouis par 15 ans de vie dans une ville de l’est. Il avait senti que ce livre, écrit simplement,  sur un paysage méditerranéen était pour moi.

C’était « La gloire de mon père » et je suis rentré dans le livre avec mes propres souvenirs, mes collines, mes montagnes, mes plantes et leurs odeurs… Oui, même les odeurs me revenaient ! J’ai effacé quinze ans de gris de la ville en me promenant dans un livre !
Bien sûr, étant enfant, je ne connaissais pas Aubagne ou Marseille mais, j’avais habité un village qui, au fur et à mesure de ses récits, me revenait avec ses maisons, ses gens, ses histoires, sa nature environnante, tout. Il racontait ses dix premières années et je revoyais les miennes. Voilà la force de Marcel Pagnol !

Évidemment, je me suis procuré « Le château de ma mère » où j’ai retrouvé les mêmes senteurs, thym, lavande et romarin et, depuis, j’ai lu tout Pagnol et j’ai vu les films, les siens et ceux des autres. Chaque fois c’est un bonheur qui m’est rendu. J’ai aussi acheté le temps des secrets, le temps des amours et les autres. 

J'ai connu la femme du boulanger, l'instituteur, le curé et sa bonne, le meunier ou le maire, la bigote, le riche propriétaire terrien qui a fini sa vie seul et sans enfants, le braconnier, etc. Des gens de villages mais, pour moi, les gens de mon village d'enfance. 
On n'oublie jamais rien et, il suffit d'une allusion, d'une photo, d'un propos, pour que les souvenirs reviennent. 

Le livre qui m’a marqué le plus, c’est « L’eau des collines » mais, cette histoire de source qui se perd est évoquée aussi dans "La gloire de mon père" par "Lili" et j'ai aussi mon histoire personnelle.  
J’avais huit ans et nous étions dans un champ pour la récolte, quand j’ai vu partir mon père, une gourde à la main. Il est revenu 10 minutes plus tard avec la gourde remplie d’eau fraiche. Je n’ai jamais su d’où venait cette eau. J’ai parcouru les environs du champ ; il n’y a pas de source. En tous cas, aujourd’hui, il n’y a plus de source. 

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