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vendredi 14 juin 2019

Le Respect se Mérite


Le respect se mérite et la crainte s’impose. Mais, qui est craint ne pourra jamais être respecté. 

Dans la deuxième partie du recueil « En Vert la Vie » de V.DiMarco il y a à la lettre « R » une chanson. A la lecture, elle a l’air d’être gentille, naïve et simple. Pourtant, quand on la relit, on se rend compte que toute une société est concernée par les paroles. 
On fait partie des bons ou des mauvais, il n’y a pas d’alternative et si on est parmi les bons, alors, il faut agir pour rendre le monde meilleur. 

Respect 

Et je reste seul avec moi-même,
Me posant toujours les mêmes questions :
A quoi sert de vivre avec tant de haine ?
Pourquoi l’homme tue et sans raison ?

Et je me dis :
Pourquoi suis-je si petit !
Mais, si je pouvais changer le monde
Claquant des doigts,
Je le ferais à la seconde,
N’instaurant qu’une seule loi :
Pour tous, du respect,
De la sincérité.

Mais je ne suis pas le temps.
Je ne peux changer les gens.
Il ne suffirait pourtant
Que le dire à ses enfants.

Pourrait-on rêver d’un monde sage ?
D’un inconnu qui te tende la main ?
D’un système où tu n’es pas l’otage
Ou d’un futur qui n’a pas de pantins ?

Et toi aussi :
Que fais-tu de ta vie ?
Tu souffles ou bien tu prends un raccourci ?
Es-tu le voleur de place,
Le jeune loup sans la face
Ou l’ami sincère
Pour qui j’ai du respect ?

Que fais-tu pour changer les gens ?
Tu essayes de gagner du temps ?
Il ne suffirait pourtant
Que le dire à ses enfants :

Pour tous, du respect,
De la sincérité.

C’est la simplicité du raisonnement qui est le plus déroutant. Mais, en y réfléchissant, oh combien c’est vrai ! Il y a dû y avoir un loupé chez les parents pour se préparer un avenir où on est obligé de créer des lois qui protègent. Mais, ces mêmes lois séparent l’être humain. Il était plus simple de ‘partager’ par respect, non ? 

Comme convenu avec mes amis, voici leurs blogs : avidoxe, Dan et Dina, dinadedan,   Ecrire Pastel, Tandem Littéraire, Éric Valloni, gravillons, polarsensudalsace et VittorioDenim ; sans oublier notre « Ateliers d’écritureS 68 ». Bonne lecture et, partagez. Faites-le pour vous, partagez !

vendredi 7 juin 2019

Quand rime avec temps


Dans le recueil « En Vert la Vie » j’ai trouvé une chanson. 
Comme il n’y a pas d’accords écrits, je ne peux pas m’imaginer la musique mais, par la construction, je pense que c’est un rock. 
Le tout parle, petite philosophie, de comment faire « quand » on est malheureux, mal dans sa peau, etc. Avec un refrain qui explique ses conséquences bénéfiques. C’est sympa. 

QUAND

Quand tu as le cœur qui prend l’eau
Alors que ton âme est en feu.
Quand tu te sens abandonné.
Quand ce que tu as posé haut
Soudain semble pencher un peu,
Et plus personne pour t’aider.
Quand la marraine nostalgie
T’emmène avec elle au pays
D’où l’on revient toujours blessé,

Fais comme moi : prends une guitare ;
Pour chasser les idées noires,
Il faut commencer par chanter.

Quand tu te sens teinté d’ennui.
Quand tu deviens rouge nerveux
Ou que tu te sens rejeté.
Quand tu as perdu tes amis,
Que ton fauteuil n’est plus « nous-deux »,
Que tu as peur de pardonner.
Et quand tu te vois disparaître,
Quand tu es seul mais pas le maître
Ni même élève mais encrier,

Fais comme moi : prends une guitare ;
Pour chasser les idées noires,
Il faut commencer par chanter.

Quand tes châteaux imaginaires,
Comme tes rêves hors du temps
Finissent tous par s’écrouler.
Quand tu te sens trop près de la terre
Ou quand tu voles dans le vent
Et que tes ailes sont tombées.
Quand des appâts sans lendemain
Te font un signe de la main,
Quand tu voudrais leur échapper,

Fais comme moi : prends une guitare ;
Pour chasser les idées noires,
Il faut commencer par chanter.

Quand les maux se sont liés
Pour t’empêcher de respirer,
Chanter les rendra plus légers.

Texte tiré de « En Vert la Vie »
Copyright © V.DiMarco/MonuMar

C’est un « ovni » dans le recueil mais, je comprends que ça peut faire partie de « son » environnement et causer des dégradations même sur la nature si on ne se soigne pas soi-même d’abord. 
Ceux qui dégradent, salissent et polluent sont des malades qui ne voient pas qu’ils crachent autour d’eux, dans l’assiette où ils mangent, dans le lit où ils couchent, etc. ; au bout d’un moment, ils deviendront collants ! 
Et ça y est, ils le sont devenus ! 
Il est temps de s’en débarrasser pour retrouver « plat net » et amour propre.  

Comme convenu avec mes amis, voici leurs blogs : avidoxe, Dan et Dina, dinadedan,   Ecrire Pastel, Tandem Littéraire, Éric Valloni, gravillons, polarsensudalsace et VittorioDenim ; sans oublier notre « Ateliers d’écritureS 68 ». Bonne lecture et, partagez. Faites-le pour vous, partagez !

samedi 1 juin 2019

La prison, c'est de quel côté ?


Drôle de titre. Peut-on être libre derrière les barreaux, comme Diègo libre dans sa tête et peut-on se sentir enfermé quand on est du côté où il y a plus d’espace ? Et, que veut dire être libre ?

Voici que je suis arrivé à la lettre « P » de la 2ème partie du livre « En Vert la Vie » de V.DiMarco. 
Il aurait pu mettre Printemps, Partage, Possible ou simplement Partir et, pour titre de son texte, l’auteur a mis : « Prisons ». Quelle idée ! Avec un « s » en plus ! 

Voici le texte : 

PRISONS

Sur la route, les voitures
Défilaient à toute allure.
Pouce en l’air, moi, j’attendais que quelqu’un s’arrête.
Je me disais en moi-même :
«  Aujourd’hui, j’ai pas de veine,
En plus, il fait chaud et j’ai perdu ma casquette ».

Soudain, c’est comme un frisson
Qui a envahi mon corps.
Il m’a ouvert vos prisons :
C’est beau dehors.

Coincé dans l’automobile
Qui va t’amener en ville,
De me voir marcher, tu t’en amuses, peut-être.
Et pendant que tu t’enfermes,
Moi, je sens pousser le germe
D’une vie nouvelle qui nous fera renaître.

Soudain, c’est comme un frisson
Qui a envahi mon corps.
C’est le vent de la raison
Qui souffle fort.

Soudain, c’est comme un appel
Qui a envahi mon corps.
La nature que l’on croit belle,
L’est plus encore.

Copyright © Vittorio Di Marco, En Vert la Vie, 2014

Comme vous avez pu le lire, ce teste parle de voyage, de nature, de petits oiseaux. Et pourtant ! Il parle aussi d’évasion et, qui dit évasion dit prison. Mais, toutes sortes de prisons puisque l'auteur écrit : « pendant que tu t’enfermes ». C'est ton choix, tu es 'libre' de 't'enfermer' ! Deux mots qui choquent mon oreille mais il faut croire qu'ils font bon ménage ensemble... tu vois le manège ?
En même temps, l'auteur donne des solutions : « une vie nouvelle qui ‘nous’ (pas seulement pour lui) fera renaitre » ; « le vent de la raison ». La raison : faut-il être poète pour y croire ! 

Personnellement, je crois que nous allons contre le mur... de l’incompréhension... dont le moteur est le pognon. Nous faisons partie des espèces en voie d'extinction et ce n'est pas plus mal. D'autant que les premiers à en sentir les souffrances seront ceux-là même qui nous y envoient. 

Quoi que… avec tous ces jeunes qui commencent à se mobiliser, peut-être qu’il y a vraiment un vent de la raison qui souffle ! 

Comme convenu avec mes amis, voici leurs blogs : avidoxe, Dan et Dina, dinadedan,   Ecrire Pastel, Tandem Littéraire, Éric Valloni, gravillons, polarsensudalsace et VittorioDenim ; sans oublier notre « Ateliers d’écritureS 68 ». Bonne lecture et, partagez. Faites-le pour vous, partagez !