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dimanche 24 novembre 2013

TSEDAKA ! TU CEDES A QUI ?



Il y a, en face de chez moi, un couple qui « met du pain sur son balcon ». A première vue, c’est bien. Ce sont des gens « qui sont loin de chez eux » et leur famille. Ils ne parlent pas bien ou pas le français, ne peuvent donc pas avoir une conversation avec d’autres personnes ; ils parlent alors avec les pigeons.
Mais, voici l’hiver et, des oiseaux, il y en a de moins en moins car ils sont pourvus d’ailes et, comme la plupart des volatiles, ils fréquentent le ciel. Or, le ciel n’a pas de frontières et permet de se déplacer plus facilement que la terre et, les oiseaux migrent vers les pays plus chauds.
Là-dessus, comme j’aimerais, moi aussi, aller dans les pays chauds, il me vient une citation dont je ne connais pas l’auteur mais, qui me plait. Je vous la remets :

  • -        Il me semble que la misère serait moins pénible au soleil… à condition d’avoir les moyens d’y aller !

pigeon dans le froid
Apparemment, il reste quelques pigeons qui n’ont pas les moyens de migrer vers les pays plus chauds. Ou alors, ils se sont habitués aux miettes de pain sur le balcon et ils resteront, ici, piégés par le froid qui vient, inexorablement, accompagné de ses amis le vent, la neige et le gel, recouvrir nos campagnes. Ces pigeons vont, sans doute, mourir de froid car un peu de pain ne suffit pas ; il faut aussi un abri, un peu de chaleur, aussi. 

Voyez-vous, tout ceci est complexe. On donne un peu de pain au pigeon pour qu’il puisse survivre en ville et c’est exactement ce geste qui fera que le pigeon mourra d’un autre manque.
Et, là encore, il me vient une autre phrase attribuée à Lao Tseu :

  • -    Si tu donnes un poisson à un homme, il mangera un jour. Si tu lui apprends à pêcher, il mangera toute sa vie.

samedi 16 novembre 2013

SI TU NE VAS PAS A RIO, N'OUBLIE PAS DE DESCENDRE DE LA HAUT



Nouvelles du pays Eurowood – il n’y a pas que les dirigeants qui sont lourds.

Au beau pays Eurowood, il y a des oiseaux qui volent, comme les pigeons ou les perroquets, d’autres qui ne volent pas, comme les autruches, et quelques autres qui n’arrivent pas à décoller. Évidemment, on se demande pourquoi.

Parmi ceux qui volent, il y a ceux qui ont du mal à s’envoler, comme les albatros qui ont eu droit à une poésie de Charles Beaudelaire dans « Les Fleurs du Mal » :
« …
À peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d'eux… » 

Mais, ces derniers ne sont ridicules que quand ils ne volent pas. 
Par contre, parmi ceux qui se demandent pourquoi ils n’arrivent pas à voler, il y a ceux qui sont déjà trop haut.

  • Hé, comment pourraient-ils voler  s’ils ont déjà atteint leur plafond !

  • Réponse : En redescendant un peu d’abord.

Le pays Eurowood est un pays formidable mais, ces drôles d’oiseaux-là réussiront-ils à prendre la balle au bond ? Si les paroles s'envolent, l'aigri reste ou pas ? Et, l'avis des poteaux, ces amis à l'esprit carré, sera-t-il pris en compte ? Quand on bat de l'aile, faut-il se mettre de côté ou suffit-il de passer avant ? Vous le saurez lors d’un prochain message d’Eurowood car je sens qu’il y a matière à écrire.