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dimanche 26 juin 2011

MAIS TROP BOUT L'EAU DODO ET C'EST FOUTU

Quand les manipulateurs et autres truands en col blanc nous endorment avec leur beau parler, méfions-nous et rappelons-nous du dodo, oiseau voué à l’extinction car trop confiant.


Pourquoi le DODO a disparu ? Parce qu’on a fermé les yeux.

Pourquoi on en parle encore ? Parce que Lewis Carrol (Charles Dodgson, 1832-1898) l’a fait parler dans son livre « Alice aux Pays des Merveilles » paru en 1865 et dont John Tenniel (1820-1914) avait fait une illustration assez remarquable.

Mais, en fait, c’est quoi le dodo ? C’est un oiseau que, probablement, les portugais ont du rencontrer en premier en 1507 et qu’ils ont appelé « doudo » c'est-à-dire, fou, stupide, à cause de sa particularité de ne pas fuir l’être humain. (Les allemands diraient dumm-dumm.)

Malgré tout, je ne crois pas que c’est pour cela qu’il a disparu car, d’après les journaux de bord des marins, sa chair n’était pas très appréciée. D’ailleurs, les hollandais l’appelaient « walgvogel » c'est-à-dire oiseau répugnant… de par son goût.
Non, je pense que s’il a disparu, c’est à cause de l’introduction des chiens, des chats, des porcs et des macaques. L’oiseau n’ayant jamais connu de prédateurs se trouva confronté à une foule d’animaux hostiles et prêts à manger tout ce qui est comestible, notamment un oiseau, qui ne vole pas, qui ne s’enfuit pas quand on l’approche. Sans compter que si on mange ses œufs, il n’y a plus de descendance.

La faute est quand même aux humains, comme d’habitude ; les prédateurs ne sont pas venus tout seuls.

Conclusion, puisqu’il faut vivre avec d’autres humains, évitez de faire le dodo, gardez un œil ouvert !

samedi 18 juin 2011

LA MARCHE DE L'EMPEREUR II - le retour - FETE DES PERES


Pour la fête des pères je voudrais mettre à l’honneur « Le Manchot » que la plupart des gens confondent avec le pingouin sans doute à cause de son habit noir et blanc. Mais, c’est la seule ressemblance. Le pingouin vit dans l’arctique et le manchot en antarctique. Le pingouin peut voler alors que le manchot ne vole pas.
Le manchot mérite d’être nommé dans la fête des pères car, après que « La femelle ait pondu un œuf, le mâle le garde entre ses pattes et sous un pli de son ventre pour le tenir au chaud. Les mâles restent alors sans manger (grâce à leur graisse) pendant près de 100 jours jusqu’à l’éclosion de l’œuf. Pour ne pas avoir trop froid et pour se protéger du vent, les mâles se regroupent en cercle. »
Combien de pères humains feraient pareil ?
Bon ! Nous avons d’autres particularités intéressantes et paternelles alors :
« BONNE FÊTE DES PÈRES. »

samedi 11 juin 2011

CORBEAU et RENARD - le grand affrontement -

(Vous pouvez lire la BD en entier en vous connectant sur le site)

Je m'étais dit : " Parler encore de corbeau, ça va pas le faire. Même en y ajoutant un renard, il n'y a pas de quoi en faire un fromage."
Erreur, il y a encore de quoi dire sur le corbeau. J'ai tapé "FOX and CROW" sur internet et je me suis régalé.

D'abord, je me suis rappelé d'une BD de mon enfance que j'avais complètement oubliée. Je me suis aperçu que, aujourd'hui, elle aurait été interdite ou modifiée. Figurez-vous que CROW fume le cigare et, comme Luky Luke, il aurait dû se mettre à mâcher une brindille. J'ai même vu une vidéo de la BD sur youtube.

Ensuite, j'ai lu sur
http://fr.wikisource.org/wiki/Fables_d%E2%80%99%C3%89sope/Le_Corbeau_et_le_Renard
la fable de ÉSOPE de laquelle Jean de la Fontaine en a fait notre "Le Corbeau et le Renard" que nous avons tous apprise à l'école. J'ai préféré la fable originale sans pour cela dédaigner celle de La Fontaine qui est un bon enseignement.

J'ai vu qu'on pouvait se mettre à l'anglais avec cette fable, il y a des BD dérivées, des fables "à la façon de" et je connais une version en argot dont il me manque quelques vers.
"Un pignouf corbac, sur un touffu planqué / se radinait en douce un coulant baraqué / Hé le mec de là haut / si tu pousses de la gueule aussi bien que t'es fringué / c'est que t'es le mec le plus rossard du quartier / mais le corbac n'est pas mariol / et lui balance son riflard à travers la fiole / Moralité : faut toujours se méfier / des mecs mal fringués / qui vous balancent à la gueule des bobards à la gomme "

Et c'est pas tout ! mais je vais m'arrêter là pour aujourd'hui.

dimanche 5 juin 2011

COUP DE FOUDRE POUR UNE MOUETTE ( part 2) LES HUMAINS VOLENT AUSSI

Je ne peux pas rentrer. La porte fermée serait une cage pour moi, un piège. Je le laisse et m’envole. Je fais plusieurs tours au dessus du bateau. Il est trop beau, je ne peux m’empêcher de me rapprocher. Je me pose sur le pont. Il est là, à la barre. Il a laissé la porte ouverte. Je ne dois pas rentrer. Je ne dois pas rentrer.


Il faisait chaud, ce soir là. J’étais de tour de garde. Le ciel, sans nuages, montrait ses étoiles. La mer était calme et je laissai le voilier progresser sans brusquerie. Je prenais des notes sur la route et m’amusais à regarder deux, trois, oiseaux qui volaient encore dans le sombre. J’ai toujours rêvé d’être un goéland, de voler librement dans le ciel et, ce soir-là, je sentais quelque chose de magique. Un bref instant, une étoile filante fendit le ciel.
Sur le pont, un oiseau me regardait ; une mouette. Je lui dis, comme ça, pour parler : « Tu veux que je te montre comment barrer un bateau ? » Quel ne fut mon étonnement, quand l’oiseau me répondit : « Avec plaisir. » Je pensai que le soleil de la journée avait dû taper trop fort, que j’avais pris un coup de chaud. Mais l’oiseau s’avança me disant : « Tu ne me tueras pas, hein ? » « Mais non, je ne te tuerai pas, lui répondis-je ! J’aime la compagnie des oiseaux. » Puis, je me repris et me dis : « Tu divagues mon gars. Voilà que tu fais la conversation à une mouette ! »
La mouette, entre-temps, avait franchi le pas de la porte. Soudain, elle se transforma en une belle femme, toute étonnée, autant que moi, de sa transformation.
Au matin, elle était toujours là. Ce n’était pas un rêve ; elle était réelle. Je crois que mon fils a trouvé une maman de remplacement. Il la voulait tellement !

jeudi 2 juin 2011

COUP DE FOUDRE POUR UNE MOUETTE - part 1 -


- J’en veux une. J’en veux une, crie l’enfant !

Non mais… je suis une mouette, pas un objet ! Tiens, pour te punir, je vais te faire une crotte sur le front. Je me retourne, me dirige vers lui… et je le vois. Non, pas le gosse, le bel homme à côté de lui. Qu’il est beau ! Ah ! Comme j’aimerais être une demoiselle à forme humaine ! Je le séduirais avec sensualité au lieu de voler, voler, voler…
Mais, mais ! Qu’est-ce qu’il me veut le cuisinier qui vient en courant, une casserole à la main ? Il veut m’attraper pour me manger, oui ! C’est toujours comme ça avec les marins, dès qu’on les approche de trop près, ils cherchent toujours à te capturer pour améliorer leur ordinaire. Car ils mangent les oiseaux, les marins. Surtout qu’en mer, ça les change du poisson. Vite, je m’éclipse. Je monte dans les airs. En tant que mouette, au moins, j’ai gagné ça : la liberté.
Je sais ce que vous vous dîtes : une mouette qui parle, c’est pas possible. Mais si, c’est possible ! La preuve : je parle. Et puisque le gosse et le cuisiniers sont descendus dans la cabine, je retourne près du bel homme au regard si doux qui m’a fait chavirer le cœur et l’esprit. Je sais qu’il aime les oiseaux. Je le sens.
Je me pose sur son épaule. Il ne dit rien, ne bouge pas. Il est calme. Il ne cherche pas à m’attraper. Doucement, il se lève et va vers la cabine de pilotage. Je ne peux pas rentrer. La porte fermée serait une cage pour moi, un piège. Je le laisse et m’envole.
Je fais plusieurs tours au dessus du bateau. Il est trop beau, je ne peux m’empêcher de me rapprocher. Je me pose sur le pont. Il est là, à la barre. Il a laissé la porte ouverte. Je ne dois pas rentrer. Je ne dois pas rentrer.