Wake up, poète, une fois

 

Depuis Virgile, et même avant lui, la poésie a sauvé le monde. D’un autre côté, Mars, le dieu de la guerre essayait de le détruire. Mais, l’un contrant l’autre, le « bon » se voyait à travers le « renouveau » qui imposait sa saison… et celle-ci nous donnait ses fruits. La destruction, à chaque fois, se mutait en renaissance. Et, pour l’humain,  c’était très bien ainsi.

Actuellement, tout s’est assoupi. La décomposition se fait, insidieusement, par des voies cachées. Les dieux destructeurs sont en train de gagner par faute d’opposants pacifistes. Le printemps n’a plus que des couleurs délavées et les étés sont mornes…

Où sont passé les poètes ? Ces héros qui favorisaient les mutations. Et, surtout, qui en veut ? Car la vraie question est là ! Rien ne disparait quand on en voit l’utilité. Or, les gens sont aveuglés par des lendemains promis de richesses... qu’ils les achètent avec leur âme ! À crédit ! Sur des durées toujours plus longues. Devenant eux-mêmes les destructeurs… de leur propre avenir, de leur propre vie !

Il est temps de faire raviver les couleurs,  de réveiller tous les poètes, les anciens et les nouveaux, de ramener l’échange entre les humains, de faire reculer les ténèbres qui atrophient nos envies...

Alors, debout poète d’aujourd’hui, réveille-toi, il y a des mots à faire naitre sur la feuille ! Sers-toi des anciens mais ne copie pas, sois toi ! Amène-nous de la nouveauté, surprends-nous ! Et, ensemble, faisons reculer ce gris anthracite qui sournoisement devient de plus en plus opaque et, si on ne réagit pas, nous plongera dans la nuit !

Allez, prenez soins de vous, rien n’est jamais acquis !

Bonne journée à tous.

Bien ! Comme convenu avec mes amis, voici leurs blogs :

avidoxe, cap. Margenspat, gravillons, pf-vd tandem littéraire, Éric Valloni, EcrirePastel, Elsass-by-Nath, Ant Askman, suvulunews, dinadedan et VittorioDenim le blog et aussi VittorioDenim le site.

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Où est passé l'important de la vie

 

Vous avez vu ? Dès que les cafetiers ont ouvert les terrasses, les gens se sont précipités comme si de se boire une bière ou un café « payants » était vital ! Et la météo n’était pas au rendez-vous ; à certains endroits, il faisait froid et dans certaines villes il pleuvait !

Étonnant, n’est-ce pas ? Nous n’étions pourtant pas prisonniers, avant. Nous pouvions sortir, voir des gens, nous promener, boire un café chez nous ou une bière chez un ami, etc. Alors, où en sommes-nous ! C’est cela la liberté ? Payer un service ! Même mal assis, même avec un pardessus ou un parapluie, il fallait que nous soyons attablés à une terrasse !

Ce n’est pas cela la liberté. Non, là, c’était juste assouvir un besoin créé par nos habitudes passées. Pire, ces habitudes, nous les avons prises parce que petit à petit « on » nous a guidés à les assimiler, à les faire nôtres ; on nous a automatisés ! Je crains que nous nous soyons robotisés.

Vous savez à quoi cela m’a fait penser ? À l’ouverture de la pêche ou de la chasse. Les vrais pêcheurs, les vrais chasseurs, n’y vont jamais le premier jour ; ils le laissent aux débutants, aux dilettantes. Pas fous, ils y vont « dès lors » chaque fois qu’ils le peuvent, mais pas le premier jour.

Eh oui, nous nous sommes robotisés ! La preuve : aujourd’hui, il n’y a que les machines qui sont sensibles ! Les gens vont boire un coup à la terrasse ! Et ça passe ! Génial, vous en aurez des choses à raconter à vos petits-enfants ! « Tu sais petit, moi, j’ai fait la première terrasse ouverte du 19 mai. Il fallait voir ça, nous étions un tiers des places mais, par un prompt renfort, chaque fois qu’un client se levait, il était remplacé par un autre consommateur payant ! »

Allez, prenez soins de vous, rien n’est jamais acquis !

Bonne journée à tous.

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Confinement et autres maux

 

Avez-vous remarqué tous ces nouveaux mots qui sont rentrés dans le dictionnaire ? « Déconfinement » par exemple !

Mais alors, pourquoi pas ses déclinaisons ? Comme « déconfinage » ou « déconfinance » ! Parce que dans l’un il y a le mot âge, qui n’est plus très sûr par les temps qui courent et parce que pour le deuxième il y a le mot finances, qui horripile le monde rien qu’à l’entendre ? Pourtant, dans confinement, il y a le mot « ment » ! A-t-on le droit ?

Personnellement, je suis ouvert aux mots nouveaux mais avec la panoplie complète. Si d’un mot on peut en avoir d’autres, il me semble que ce mot sera mieux accepté. Exemple : chant, chanter, déchanter, rechanter, chanteur, chantage ou dose, doser, doseur, dosage, dosable !

Et vous qu’en pensez-vous ? Grotesque, cocasse, divertissant, etc. ou tragique, ridicule, émouvant, voire triste et saugrenu !  

Allez, prenez soins de vous, rien n’est jamais acquis !

Bonne journée à tous.

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Errant deux par vieux

 

Je ne sais pas encore si on peut dire que c’est bien mais, ça y est, nos ainés sont vaccinés. Un souci de moins ? Peut-être, seul le temps nous le dira. Apparemment, une chose est intéressante, on peut (sous conditions) aller leur faire visite. Un peu d’amour et d’amitié reste possible.

Avez-vous lu ? J’ai dit faire visite et non pas rendre visite ! Eh oui, on en est là. A un certain âge les mots ne veulent plus rien dire, en tout cas, pas la même chose. Il faut se contenter de pouvoir en dire quelques-uns… encore.

Avant… j’avais peur qu’on passe tous par la « tombe à comiques ». Et puis, l’ère a changé et, l’air sévère, on se retrouve confinés, privés d’air, dans une aire assignée. Pauvres hères, c’est une autre arme : bactériologique celle-là. Et de l’air à la chanson, voici : « Halte-là, c’est un virus ! » On ne rigole plus ! Que personne n'erre. Chacun chez soi. La mondialisation est stoppée aussi ! Elle se faisait trop vite.

Avant… mais avant est passé ! Et de toute façon, de ma fenêtre, je peux juste regarder. Heureusement, je sais lire et écrire ; ce n’est pas le moment de m’en priver.

Prenez soins de vous, rien n’est fini !

Bonne journée à tous.

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