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dimanche 17 mars 2013

OISEAUX DE PARADIS



Aujourd’hui, il pleut.  Le temps est gris et froid ; c'est un de ces moments où l'inaction laisse la place à la pensée, à la méditation, aux souvenirs d'été, de soleil, de jeunesse. 
Alors, au lieu de parler des politiciens qui essaient d'arrondir les angles de la quadrature du cercle ou de la crise que l'on préfèrerait de rires, de tout ce qui dure parce ce que c'est utile pour certains ; ceux qui tirent les ficelles en leur faveur, en nous faisant croire que c'est pour notre bien, je préfère me taire et mettre un ancien poème de Vittorio. 
(Quoi que, faire taire un poète c'est difficile ; on cite encore, de nos jours, Villon (1461), Ronsard (1585), Corneille (1684), Voltaire (1778), Lamartine (1869), Ferré (1993), etc. qui ne sont plus là... et pourtant, avec le temps...)

LETTRE A LUCIE de Vittorio
(texte tiré de "Le Château de Cartes")

Tu sais, Lucie, maintenant,
La plage est vide est le vent
Comme les vagues semble pleurer
L’été qui s’en est allé

Quelques rayons de soleil
Semblent vouloir s’accrocher
Sur les coquillages qui sommeillent
Sur le sable et les rochers

Et quand, Lucie, le soir vient,
La lune aussi a du chagrin
Et les nuages vont la cacher ;
Tout devient sombre et glacé

Tu sais, Lucie, le brouillard
A beau me cacher l’horizon,
Par le bateau de ma mémoire
Tu reviens dans mes chansons 

Voila. Moi, j'ai beaucoup aimé. J'espère autant pour vous. Bonne lecture. 


L'oiseau de paradis :  ce peut être un film de King Vidor (1932), une fleur qui ressemble à un oiseau ou des oiseaux, 47 espèces, qu'on ne trouve qu'en Nouvelle Guinée ou en Australie; c'est à dire, pour nous, de l'autre côté du monde. 

mercredi 13 mars 2013

L'HIVER JOUE A FLOCON VOLE



Que se passe-t-il ? Il neige un peu et tout s’arrête de tourner.

Avez-vous entendu, et vu, le téléjournal de ce jour ?
Parce qu’il y a 30 centimètres de neige en Normandie, les voitures ne peuvent plus rouler, les ouvriers ne peuvent plus aller travailler, les magasins ne sont plus fournis, etc.

Voyons, si mes souvenirs sont bons, ce n’est pas la première fois qu’il neige. Les paysans n’ont jamais eu peur de la neige ; ils savent bien que ce « manteau blanc » nous tient au chaud nos semences et les aidera à la repousse. La neige est une amie de la nature. Il suffit d’attendre et le soleil reviendra. Il n’y a pas de quoi en faire une affaire. Depuis des milliers d’années c’est ainsi et j’espère, moi qui suis paysan, donc aussi entrepreneur et conducteur d’une voiture, que cela continue ainsi.

Alors, où est le problème ? Chez les journalistes qui nous racontent des ‘vannes’ pour faire de l’audimat ? au peuple qui s’est habitué à aller au WC en voiture ? aux nouvelles technologies qui vous font miroiter et croire à des évènements fictifs qui, dès qu’ils deviennent réels, se transforment en petits faits, mais, irréalisables ?

En attendant, les oiseaux nous reviennent et, le printemps se prépare. Laissons les pigeons parisiens se noyer dans les mots qui cachent sans doute quelque chose. Mais quoi ?

dimanche 3 mars 2013

NOMS D'OISEAUX pour collectionneur d'expressions



 « On n’a recours aux invectives que quand on manque de preuves. » Denis Diderot (1713-1784)

La scène se passe en face de chez moi.

Mon beau-frère, sa femme et ses enfants se disputent avec leur voisin, et famille, qui a fait construire un mur entre leur propriété. Apparemment, c’est une bonne chose sauf que 1) il ne les a pas prévenus, 2) semble-t-il, le mur occupe 20 cm de plus dans le terrain de mon beau-frère.

Il faut savoir que le voisin est brutal comme un butor. Sa femme est niaise comme une bécasse, son fils a une tête de linotte et sa fille une cervelle de moineau.
De l’autre côté, pour ne pas être en reste, mon beau-frère est agressif et prétentieux comme coq, sa femme est stupide comme une dinde, son fils bavard comme un geai et sa petite sœur est une oie blanche car, encore nourrisson, ne peut pas  prendre parti.

Ainsi, voilà tout ce petit groupe qui s’injurie, s’insulte, en s’envoyant des « noms d’oiseau » à travers et au-dessus du mur pour éviter d’en venir aux mains.

Je ne vous dirai pas quels sont ces noms mais il nous arrive aussi de les utiliser.

Par exemple : Vous roulez tranquillement et une voiture vous fait une queue de poisson, inopinément, sans prévenir, sans clignotant. Que faites-vous ?  Vous traitez le conducteur de noms d’oiseau.
Et les exemples sont nombreux. 
Dans Belette de Comès, le curé présenté comme le corbeau
D’ailleurs,  Alphonse Allais disait : « Plus les galets ont roulé, plus ils sont polis. Pour les cochers, c’est le contraire. » On peut remplacer ‘cochers’ par taxis, à Paris, et par tous ce ‘c.ns’ de conducteurs de véhicule à moteur. 
Oups ! J’ai mis un nom d’oiseau. Désolé. 


vendredi 1 mars 2013

GRAND-MA DANS LE VENT

Les temps changent. La planète se réchauffe. La crise s'étend. Le chômage prend de l’ampleur. Des maladies que l'on croyait éradiquées réapparaissent. Tout est en mutation.
Avant c'était difficile, maintenant c'est dur mais, ce qui est le plus dur, c'est que ça dure.

Les Hommes, pour éviter de sombrer, essaient de se raccrocher à quelque chose ; certains se réfugient dans une des religions, d'autres dans le travail, d'autres encore dans la télé, etc. Chacun sa méthode car tout le monde est touché, enfants, parents, grands parents, jeunes ou vieux, hommes ou femmes.

Question : qui a subi les plus grands changements ?

Voyons, quelle est cette personne qui est obligée de travailler alors qu'elle a déjà travaillé plus de 40 ans, qui s'occupe de sa maison et de ses enfants parce qu'ils ont perdu leur travail, des ses petits enfants parce que sa fille et son gendre, qui n'arrivent pas à s'en sortir avec un seul salaire, sont obligés de travailler tous les deux ? Qui est cette personne qui est obligée de s'adapter aux nouvelles technologies, qui ne lui servent à rien, pour s'adapter à ses petits enfants, qui se fait traiter d'emmerdeuse parce qu'elle fait ses courses en même temps que ceux qui travaillent à heures fixes, qui se fait critiquer et traiter de danger parce qu'elle a une voiture et qu'elle l'utilise, cette personne qui s'occupe de ses parents, aussi, puisque, avec les nouvelles technologies nous vivons plus longtemps ?
Qui est cette personne qui a une vie plus difficile et qui donne de l'amour tout de même ?

Réponse : c'est la GRAND-MÈRE.

Alors, dimanche 3 mars, n'oubliez pas votre grand-mère et souhaitez-lui une bonne fête. Témoignez-lui un peu de reconnaissance ; pour tout ce qu'elle fait pour vous gratuitement. 

Quand tout le monde essaie de s'accrocher à des idées, à noter : les idées des autres, moi, j'ai choisi une personne qui ne m'a jamais trahi, qui ne s'est jamais moquée de moi, qui est toujours là pour moi, pour mes enfants, à toute heure.

Bonne fête Mamama.


En image, un tableau de Léonard de Vinci qui montre Sainte Anne, la grand-mère de Jésus.