« On n’a recours
aux invectives que quand on manque de preuves. » Denis Diderot (1713-1784)
La scène se passe en face de chez moi.
Mon beau-frère, sa femme et ses enfants se disputent avec
leur voisin, et famille, qui a fait construire un mur entre leur propriété.
Apparemment, c’est une bonne chose sauf que 1) il ne les a pas prévenus, 2) semble-t-il,
le mur occupe 20 cm de plus dans le terrain de mon beau-frère.
Il faut savoir que le voisin est brutal comme un butor. Sa
femme est niaise comme une bécasse, son fils a une tête de linotte et sa fille
une cervelle de moineau.
De l’autre côté, pour ne pas être en reste, mon beau-frère
est agressif et prétentieux comme coq, sa femme est stupide comme une dinde,
son fils bavard comme un geai et sa petite sœur est une oie blanche car, encore
nourrisson, ne peut pas prendre parti.
Ainsi, voilà tout ce petit groupe qui s’injurie, s’insulte,
en s’envoyant des « noms d’oiseau » à travers et au-dessus du mur
pour éviter d’en venir aux mains.
Je ne vous dirai pas quels sont ces noms mais il nous arrive
aussi de les utiliser.
Par exemple : Vous roulez tranquillement et une voiture
vous fait une queue de poisson, inopinément, sans prévenir, sans clignotant.
Que faites-vous ? Vous traitez le
conducteur de noms d’oiseau.
Et les exemples sont nombreux.
Dans Belette de Comès, le curé présenté comme le corbeau |
D’ailleurs, Alphonse Allais disait : « Plus les
galets ont roulé, plus ils sont polis. Pour les cochers, c’est le
contraire. » On peut remplacer ‘cochers’ par taxis, à Paris, et par tous ce ‘c.ns’ de conducteurs de véhicule à moteur.
Oups ! J’ai mis un nom d’oiseau. Désolé.
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