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vendredi 26 avril 2019

" K " comme koala ou... keum !


Après deux textes présentés à la rime allègre, voici un message, un peu plus sérieux, concernant la disparition de certaines espèces.
Il y a déjà eu « Baleines » sur ce sujet. Un de plus ne va pas nuire et va vous faire comprendre que nous faisons partie du lot des espèces en voie d’extinction car, comme le dit le dicton (citation de Thomas Hobbes, 1588/1679) : « Homo homini lupus est » ; ce qui se traduit par « l’homme est un loup pour l’Homme ». 

Koala

Nous avons vécu bien des millénaires
Dans une forêt où rien n’y manquait.
En connaissez-vous encore sur la terre
De ces lieux bénis par les dieux de paix ?

S’ils pouvaient parler, les pères de nos pères,
Ils vous conteraient que leur paradis,
Avant l’arrivée de l’homme sur la terre,
Etait sans frontières, était sans conflits.
 Ils vous diraient comment la liberté se perd,
Comment cette rose un jour s’est fanée :
Pétales de vie qui croisent le fer,
Connaissent prisons ; limites forcées.
 Moi, le KOALA, qu’ai-je bien pu faire
Pour me retrouver derrière les barreaux ?
J’ai crié, pleuré ; amères prières.
Qui a écouté ? Discerné mes maux ?

Et toi, qui te crois être supérieur,
Qui viens me narguer, me montrer du doigt,
Es-tu fier de toi ? Pervers et voyeur ;
Tu viens pour sceller ton futur immédiat.

Texte tiré de « En Vert la Vie »
Copyright © V.DiMarco/MonuMar

Eh oui, notre futur n’est pas sûr. Je ne pense pas qu’on va s’éteindre du jour au lendemain ; l’Homme (avec un grand ‘H’ comme pour désigner tous les humains) a cette faculté de s'adapter. On peut alors supposer que ça va durer un peu plus longtemps ! Et donc, vivre sera de plus en plus difficile jusqu’à devenir une souffrance.
Choisis ton camp, camarade ! 

Comme convenu avec mes amis, voici leurs blogs : avidoxe, Dan et Dina, dinadedan,   Ecrire Pastel, Tandem Littéraire, Éric Valloni, gravillons, polarsensudalsace et VittorioDenim ; sans oublier notre « Ateliers d’écritureS 68 ». Bonne lecture et, partagez. Faites-le pour vous, partagez !

vendredi 12 avril 2019

Poser des jalons pour les suivants


Ce que j’aime dans le recueil « En Vert la Vie », c’est la multiplicité des messages. Parfois ils sont dits avec sérieux, parfois avec désinvolture, parfois avec humour, etc. mais, à chaque fois, avec le cœur.
Je les lis avec plaisir car ils me semblent utiles. Et, pas seulement pour moi. Lisez plutôt :  

Quand j’étais petit enfant,
On me le disait souvent :
Écoute bien tes parents
Si tu ne veux pas tomber.
J’ai suivi ce qu’ils ont dit
Voilà, si j’ai bien compris,
Pour avancer dans la vie,
Nous devons nous rappeler :

Qu’il faut poser des jalons
Pour ne pas tomber
Qu’il faut poser des jalons
Pour avancer
Qu’il faut poser des jalons
Pour devenir
Qu’il faut poser des jalons
Pour revenir…
Pour rassurer
Pour s’élever
Pour retrouver
Ne pas couler…

Et me voilà devant vous,
Un vrai dessein sur ma proue.
Il faut que je vous avoue
Que tout était destiné.
Car j’ai appliqué souvent
Les conseils de mes parents
Et je dis à mes enfants :
Vous devez vous rappeler :

Qu’il faut poser des jalons
Pour ne pas tomber
Qu’il faut poser des jalons
Pour avancer
Qu’il faut poser des jalons
Pour devenir
Qu’il faut poser des jalons
Pour revenir…
Pour rassurer
Pour s’élever
Pour retrouver
Ne pas couler…
Se relever
Et continuer.

Texte tiré de « En Vert la Vie »

Copyright © V.DiMarco/MonuMar

C’est un peu comme pour les alpinistes ; le premier de cordée pose des crochets sur la paroi pour que les autres puissent s’y accrocher et ne pas tomber mais, aussi, ne pas entrainer les autres dans leur chute.

C’est un hymne sur l’expérience aussi. Que celui qui sait transmette ! ou alors, il n’a servi à rien. Triste constat ? Quand je vous disais que rien n’est dit à la légère dans ce recueil.

Comme convenu avec mes amis, voici leurs blogs : avidoxe, Dan et Dina, dinadedan,   Ecrire Pastel, Tandem Littéraire, Éric Valloni, gravillons, polarsensudalsace et VittorioDenim ; sans oublier notre « Ateliers d’écritureS 68 ». Bonne lecture et, partagez. Faites-le pour vous, partagez !

vendredi 5 avril 2019

Identité, des voiles et...


Je continue ma lecture du livre "En Vert la Vie" de V.DiMarco
 
Nous voici en avril et, en avril, ne te découvre pas d’un fil. Donc, un conseil, gardez ce qui vous fait que vous êtes ‘vous’ : votre identité, votre petit nom. 

Je sais, dans ce monde de brutes, de superstars, de tape à l’œil, de miroirs aux alouettes, ce n’est pas facile de conserver son identité ; on veut toujours ressembler à l’autre, celui qui a réussi à aller se faire voir, celui qui a réussi à être un produit vendable, etc. ou à un bande de pauvres miteux qui n’ont plus qu’une identité de groupe où s’accrocher. C’est triste. 

Eh bien, il y a encore plus triste : l’être anonyme expédié et jamais arrivé, faute d'être suffisamment timbré. Jugez par vous-même : 

Identité

A peine je suis né
Qu’un homme a demandé :
- Qu’il est beau ce garçon ;
Quel est son nom ?

Puis à la maternelle,
La grande demoiselle
M’a posé « la » question :
- Quel est ton nom ?

Veuillez décliner
Votre identité.

A l’école plus tard,
C’était la même histoire
Et la même question :
- Quel est ton nom ?

Et puis voilà l’armée.
Revue de sobriquets :
- Si tu es simple pion,
C’est quoi ton nom ?

Veuillez décliner
Votre identité.

Enfin, la société
Où on est tous fichés.
- Quel est ton nom ?

Qui sait, après ma mort,
On le dira encore :
Ci-gît, dans un caisson…
- Quel est son nom ?

En même temps, quand on a été dans ce cas, on peut aussi dire : j'ai vécu… MA vie tranquille. 

Comme convenu avec mes amis, voici leurs blogs : avidoxe, Dan et Dina, dinadedan,   Ecrire Pastel, Tandem Littéraire, Éric Valloni, gravillons, polarsensudalsace et VittorioDenim ; sans oublier notre « Ateliers d’écritureS 68 ». Bonne lecture et, partagez. Faites-le pour vous, partagez !