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lundi 31 décembre 2012

POUR EN FINIR SUR UNE BONNE NOTE

Et voilà, c'est fini, 2012 se fait la malle. Mais, avant de lui dire au revoir, faisons un peu le bilan pour voir si nous pouvons l'accompagner avec des "on est content de t'avoir connue" ou des "bon débarras."

Pour commencer, j'ai écouté les vœux de notre Président. Il semblait content pour 2012 (je comprends) et nous a rassuré pour 2013. J'ai remarqué qu'il clignait 2 fois des yeux quand il y avait une difficulté, 1 fois quant il finissait un paragraphe comme pour dire "c'est bon, coupez !" et pas du tout quand il insistait sur une affirmation. Mais, comme ça n'engage que ma façon de voir les choses, je ne peux pas m'y fier.
Alors, je suis allé voir sur une autre chaine qui donnait tout ce qui s'est passé e 2012. Franchement, on l'a échappé belle. Il y a eu beaucoup de gens tuées par des déséquilibrés. Il y en a même un qui a dit : "Pour arrêter un méchant qui a une arme, il faut un gentil qui a une arme." Mais, je ne peux pas m'y fier non plus car un gentil qui a une arme, c'est un méchant sinon, il n'aurait pas d'arme.
Il y a eu, par contre, la fin du monde annoncée par ceux qui savent lire le langage des Mayas. Là, j'ai aimé. Tout d'abord parce que les Mayas n'ont laissé aucun message écrit donc on peut tout imaginer. Ensuite parce que, tout ce tintouin, ça a fait marcher le commerce, ça a fait parler, ça a fait oublier que les humains (?!) tuent pour rien ou pour une idée qui, le plus souvent, n'est même pas la leur.

En fin de compte, pour savoir si 2012 était une bonne année, je crois qu'il faut regarder ce qu'on a fait, si on l'a bien fait, comment on l'a ressenti et comment cela a été apprécié.

Ainsi, je peux dire que, pour moi, 2012 était une année intéressante ; j'en aurais bien repris un petit peu mais, bon, elle se termine, ainsi va la vie. Donc, levons le verre et souhaitons que sa petite sœur, 2013, nous soit agréable.
Pour ce dernier message de l'année, je mets une image représentant un homme (moi ?) qui éloigne ses idées noires avec l'aide des oiseaux. J'espère que vous avez aimé "l'homme qui écoute au bec des oiseaux." Ces oiseaux qui nous sont tellement semblables, de l'hirondelle au vautour, de l'aigle au pélican, et.
Et vous, quel oiseau êtes-vous ? 

mercredi 26 décembre 2012

NOEL N'EST VRAIMENT QUE POUR LES ENFANTS



Histoire de ON – Texte 1 : On passe Noël.

Et voici que Noël est passé. Le sapin n’a pas encore perdu ses aiguilles, le souvenir de partage est encore frais. Assis dans le fauteuil, on pense aux résolutions prises depuis un mois. 
On avait promis d’être bon. On avait acheté des tas de cadeaux à distribuer. Beaucoup sont encore sous le sapin. On avait promis de pardonner. On avait écrit des cartes, voire des lettres. On avait préparé le répertoire téléphonique. Tout est encore à proximité du fameux sapin. Que s’est-il passé, où est l’erreur ? C’est l’intention qui compte, non ?
L’intention y était mais, pour le pardon, comme pour l’amitié, il faut être deux.

Noël ce n’est vraiment que pour les enfants.

Alors, on se lève. On commence par ranger les bouteilles. On remet les boîtes de chocolat sous le sapin. On donne un coup d’aspirateur, histoire de balayer les espoirs déchirés à la place des papiers cadeaux. On remet en place les chaises sous la table, le tweed sur le divan et, surtout, on arrête cette stupide chanson qui répète depuis des années des paroles niaises. On reprend de l’allant, de la volonté, de l’envie ; on se bouge, quoi ! Quand on sonne à la porte :

-         Mmm... ouais... qui c’est ? dit-on, la voix lasse, la tête « dans le sac. »
-         C’est nous. Répond une petite voix d’enfant.

Le sourire revient. C’est eux. Eux qu’on avait tant espérés. Eux qu’on n’avait pas vus depuis des siècles. Ils sont là. Ils sont venus. On appuie sur le bouton « entrée. » On allume les lumières du sapin. On remet la chanson qui semblait niaise. On déballe quelques chocolats qu'on pose, rapidement, sur la table et on vas se planter devant la porte d’entrée pour les embrasser. C’est Noël.

Noël n’est vraiment que pour les enfants, les nouveaux et anciens.


Savez-vous que le pigeon voyageur peut parcourir 800 à 1000 kilomètres par jour ? Il revient toujours à son pigeonnier, sa « maison. » Il est connu depuis l’ancienneté et la colombe a été utilisée par Noé pour vérifier si une terre était à sec. Dans l’histoire le pigeon voyageur a été utilisé par les romains, les grecs, les ibères, les arabes, etc. jusqu’à la dernière guerre mondiale pour apporter des messages. 
Peut-on dire que le pigeon est l’ancêtre du SMS ?

jeudi 20 décembre 2012

MIGRATION : PARIS, BUGARACH, KRAUTERHERGHEIM, etc.

Et voilà, nous y sommes. Demain, 21 décembre, c'est la fin du moooonde ! Il faudrait presque que ce soit dit par  ce cher Michel GALABRU pour vous faire comprendre l'importance de la fin du monde. 
En même temps, en y repensant, si c'est la fin du monde, rien n'est important ! A quoi ça sert d'écrire sur un blog quelque chose que personne lira ? A quoi sert d'aller à Bugarach si au retour, il n'y a plus personne et, surtout, si plus personne ne fait le retour... 
Et puis, pourquoi Bugarach ? Les Mayas ne connaissaient même pas. La preuve ? Nous ne savions même pas qu'il y avait un autre continent. 
Personnellement, moi, demain, je vais à Krautergersheim, capitale de la choucroute. Au moins, je ferai la fin du monde repu. Et pas avec n'importe quoi, non, avec une bonne choucroute bien riche en choux, patates, cochonnaille et vin blanc. 
Je sais ! Dans mon petit village, à égale distance des Vosges, du Jura et de la Forêt Noire, la choucroute, on sait faire ça, une fois. Mais, puisque c'est le temps des migrations pour assister à la fin du moooonde, autant choisir le site, non ? 
Tu veux voir Paris ? Vas-y, c'est le moment ; pour une fois, il y a des lumières. Tu veux couper le brouillard au couteau ? Va à Londres, c'est la saison. Tu veux juste côtoyer du monde ? Ben, va à Bugarach, parait-il que vous allez être des milliers, la-bas. 
Moi, je préfère une bonne choucroute à Krautergersheim. Et, si ça se trouve, je n'aurais même pas besoin de la payer ! Et, si ça se trouve, même si j'exagère sur le vin blanc, le kit éthylotest que j'ai dans la voiture, ne me servira pas. (de toute façon, il ne sert à rien ; si on a bu, on sait qu'on a bu, non ?) Et, si ça se trouve, je me réveillerai le 22, au chaud, dans un lit douillet et toi, tu auras du mal à demander un café, à cause du froid, de la fatigue et du manque de sommeil. Choisis ton camp, camarade ! 


Dernièrement, une petite fille m'a offert un dessin et m'a dit : " Le hibou, c'est toi, parce que le hibou sait beaucoup de choses. Il voit tout avec ses gros yeux ronds et peut même regarder derrière lui sans bouger son corps. " 
C'est vrai, un hibou peut faire pivoter sa tête de 180 degrés. Je ne sais pas, par contre, si je suis un hibou mais, je suis persuadé, en revanche, que la petite fille aura le droit de dessiner d'autres oiseaux et d'autres fleurs, ici, à Bugarach ou ailleurs.

dimanche 9 décembre 2012

CALENDRIER MAYA : L'ALPHA ET L'OMEGA ET L'ALPHA



J’ai bien peur que beaucoup de gens ne soient déçues le 22 de ce mois. Toutes ces personnes, qui pensent que le 21 sera la fin du monde, se réveilleront le matin du 22 avec, entre autres,  leurs crédits toujours actifs, leur chef toujours aussi agité ou leur envie d’avoir quelqu’un avec qui parler.

Désolé, la fin du monde est renvoyée à plus tard. Ce n’est pas parce qu’on a trouvé un calendrier qui s’arrête le 21 décembre 2012 que la correspondance peut être exacte. Après tout, le nôtre, s’arrête bien le 31 décembre et le 1 janvier nous ramène, chaque année, les mêmes ennuis que la veille !

D'autant que la date 2012 du calendrier MAYA correspond à ‘notre’ 1492 de ‘notre’ calendrier grégorien. Et que s’est-il passé en 1492 ? Mais, la découverte de l'Amérique, pardi,  le 12/10/1492.
C’est un peu comme la révolution ‘d'octobre’ qui s'est faite le 06 novembre ‘de chez nous’ ou le 18 brumaire qui équivaut au 09 novembre. Il faut savoir de quoi on parle. Le calendrier révolutionnaire correspondait aux signes du zodiaque, le calendrier julien commençait en mars et le nôtre commence un 1er janvier. Tout dépend du point de départ. J'en conclus donc qu'ils avaient prévu, en l’an 520 avant JC, la fin de leur monde (ou façon de vivre) ou le début de ce que l'on a appelé le nouveau monde pour le 21/12/2012 de leur ère.

Petit historique.
En 1492 il y a la découverte de l’Amérique. En 1520 les conquistadores ont débarqué et tué les autochtones qui ne voulaient pas se soumettre. Ce fut la fin qu’avaient prévue les Mayas.
Or, pour les Mayas, on donne leur expansion de +300 à +1200 de notre ère. Donc les conquistadores ont exterminé leurs descendants ou les peuples qui les avaient remplacés, voire englobés.

Je reviens à leur calendrier. On peut se demander d’où leur venait ce savoir ? Ben, de leurs ancêtres ou des peuples qu’ils avaient, eux-mêmes, remplacés ou englobés, soumis peut-être : les olmèques. Ehhh oui, le calendrier maya provient des Olmèques dont l’époque florissante se situe entre –1500 à +200 de notre ère. Certains disent jusqu’à 200 avant JC. On dit même qu'ils étaient du type africains. (Ce qui expliquerait les pyramides carrées en Egypte du sud et aux Amériques centrale et du sud !!!)
Évidemment, les dates sont approximatives car il y a toujours mélange des populations. Une civilisation n’est jamais totalement terminée. On s’adapte, on prend le meilleur, l’élève dépasse le maître et lui prend sa place sans forcément l’effacer. La preuve en est que, de nos jours, il y a encore des descendants des Incas ou des Mayas.(qui parlent espagnol)

Ainsi, vers 500 avant JC, les Olmèques connaissaient déjà le calendrier solaire, partagé en 365 jours plus 1 jour tous les 4 ans. Ils l’ont transmis aux Mayas qui l’ont transmis aux Aztèques.  D’ailleurs, un de leur 18 mois de 20 jours, s’appelait « CORBEAU. » 
Chez les Mayas, le corbeau est le messager du dieu du tonnerre et de la foudre.

Vous voyez, ils avaient même prévu le nom pour que je puisse en parler dans mon blog qui parle d’oiseaux ! Très forts, ces Olmèques. 

L'image présentée est tirée d'un vieux livre et illustrait une fable de Jean de La Fontaine. De deux choses l'une : soit l'artiste ne connait rien aux oiseaux, soit il a fait exprès de faire une faute grossière qui distingue un corbeau d'une corneille. L'oiseau représenté dans cette image est une corneille car un corbeau a le bec gris sombre voire noir. Moi, je pense que l'artiste ne s'est pas documenté et a "carrément" représenté un merle. 

samedi 1 décembre 2012

SUPERMANALA, SAINT NICOLAS & PERE FOUETTARD


Le 6 décembre, SuperManala est de retour et je dis : « Tant mieux ! »
Depuis des années, en ce qui me concerne, je me régale à manger des manalas pour la Saint Nicolas. Comme, pour et avec, les enfants, je fête la Saint Nicolas comme le veut la coutume en Alsace et, plus précisément, dans le sundgau.

Nous nous réunissons en famille, parents en enfants. Nous attendons Saint Nicolas en faisant un petit bilan : qui à été sage, qui a désobéi. Quand il sonne à la porte, les enfants sont un peu agités car Saint Nicolas, qui récompense les enfants sages, vient avec le Père Fouettard, le Hans Trapp, qui, lui, a un fouet pour punir les enfants qui n’ont pas été sages durant l’année. Habituellement, le Hans Trapp fait semblant de faire le méchant et le bon Saint Nicolas les sauve en s’interposant et fait promettre aux enfants d’être sages pour l’année à venir. Tout se passe bien. Saint Nicolas et le Père Fouettard laissent des petits pains briochés et, quand ils sont partis, nous les mangeons en famille. C’est un moment magique. On partage les manalas (on prononce ainsi dans le sud de l’Alsace) et on y met, en plus des pépites de chocolat, de la pâte à tartiner au chocolat, du miel ou de la confiture. On trempe le tout dans un bol de chocolat chaud et on prend plaisir à manger ensemble. 

C’était ainsi quand j’étais petit, nous le faisons ainsi maintenant et, j’espère que mes enfants continueront.

Quoique… 

Si j’en juge par le timbre émis il y a 3 ans, sans doute par des parisiens, le New Saint Nicolas est un distributeur de sucreries, histoire de gâter les dents de nos enfants et, sans doute sponsorisé par les dentistes qui les soigneront.

Bon, c’est vrai, j’exagère un peu. Mais, il faut arrêter avec ces fêtes du commerce : Halloween, Saint Nicolas, Noël, 1er de l’an, Saint Valentin, fêtes des grand-mères, fête des mères, etc. que des fêtes pour faire vendre.
Revenons aux valeurs premières où le plus important était, le respect, le partage, l’amour. Que reste-t-il de tout cela ? Trois euros cinquante ? Chez nous, des rires pendant le partage et des bisous après ; tout n’est pas perdu !

dimanche 25 novembre 2012

TIREZ (VOUS) LES PREMIERS, MESSIEURS LES ANGLAIS



TIREZ (VOUS) LES PREMIERS, MESSIEURS LES ANGLAIS ou les Corbeaux de la Tour de Londres


Rien de spécial ; j’avais juste envie de mettre ce jeu de mots avant le Canard Enchaîné.
Pourquoi ? Parce que j’ai entendu à la radio que les anglais, par Sir Cameron interposé, veulent quitter l’Europe Unie.
Bon ! Comme aurait pu dire Charles de Gaulle qui n'en voulait pas dans l'Europe d'alors : bon vent ! On s’en remettra.

Personnellement, je ne me suis pas vraiment rendu compte qu’ils en faisaient partie… mis à part quand cela les arrangeait. Ils ont leurs habitudes, leur conduite à gauche, leur monnaie, etc. et leur heure du thé. Et j’ai été très étonné quand j’ai appris que c’était un anglais qui avait favorisé, et un peu forcé, à la construction de l’Europe actuelle, avec monnaie unique etc. Mais bon ! Après tout, à qui profite la brime ? Nous ne savons pas tout.

Quant à la phrase « Tirez les premiers, Messieurs les anglais, » elle est attribuée à un officier français, le comte d'Anterroches. La bataille entre les deux armées se déroula le mardi 11 mai 1745 dans la plaine de Fontenoy, à 7 kilomètres au sud-est de Tournai. Elle fit 15.000 tués et blessés.
Du coup, j’ai un peu peur des conséquences car les anglais, n’ont pas que du mauvais. Ils ont les Beatles (c’est fini) ou Alfred Hitchcock  (il est mort) ou la recette du plum pudding…

En parlant d’Hitchcock, il me vient en tête son film Les Oiseaux. (1963)
Savez-vous que le corbeau est un des emblèmes de l’Angleterre ? Il est en revanche synonyme de bonheur. Les anglais disent que la dynastie royale s'effondrera le jour où les corbeaux quitteront la tour de Londres. Ainsi, des gardes veillent ainsi sur eux en les nourrissant généreusement et remplacent tout corbeau décédé.

Pour revenir à mon titre. En France, on dit : « Quand les rats quittent le navire, c’est qu’il va sombrer. » Alors, est-ce la fin de l’Europe Unie ? Ou le début d’une Europe Nouvelle et florissante qui se relève après la crise ? 
 
    à suivre... 

mercredi 14 novembre 2012

LE LIEVRE & LE CORBEAU ; fable contemporaine


Corto Maltese de Hugo Pratt

L'ESPACE 110 à Illzach organise le 28ème BEDECINE, le 17 et 18 novembre, avec une exposition consacrée à l'univers de HUGO PRATT le créateur de Corto Maltese.  


Petite fable concoctée par Vittorio. 

LE LIEVRE ET LE CORBEAU (trouvé sur internet – traduction personnelle)

Un jour, un lièvre voit un corbeau, tranquillement installé sur une branche et lui demande :

-         Hé ! Salut Monsieur du corbeau. Qu’est-ce que tu fais de beau ?
-         Rien du tout, répond le corbeau, je glande.
-         Comment ça, rien ? Et tu ne t’ennuies pas ?
-         Pas le moins du monde, dit le corbeau, nonchalamment, c’est même très plaisant de ne rien faire, voire gratifiant.

Ainsi, le lièvre, par la curiosité alléché, s’assit à la base de l’arbre et commença à glander. Il s’appliqua tant et si bien à ne rien faire, que le sommeil lui vint.

Passa le temps et, au bout d’une heure, sur le lieu des deux glandeurs, vint à passer un renard (on aurait pu le prévoir) et il mangea le lièvre.

Moralité : si tu veux être un glandeur il vaut mieux que tu sois haut placé.

dimanche 11 novembre 2012

MONTREAL: Autumn Walks In Montreal

Je crois que les blus belles couleurs d'automne sont à Montréal.

MONTREAL: Autumn Walks In Montreal

pour le plaisir le la vue.

Blog qui peur rentrer dans avidoxe car les oiseaux font partie de la nature et partagent ses couleurs.

jeudi 8 novembre 2012

BARTHOLDI, EIFFEL et L'AIGLE

Quoi de meilleur, pour un oiseau, qu'une statue. Les pigeons se régalent, dans les parcs, sur les façades des monuments, à prendre les bras tendus des statues pour des branches d'arbres. Il n'y a plus qu'eux, d'ailleurs, à s'intéresser aux statues, eux et quelques poètes, comme Eric Valloni. 

Homme Aigle
Eric Valloni, est un de ces poètes hors du temps. Hors du commun, aussi, car c'est un poète et un entrepreneur. En tant qu'entrepreneur, il comprend la valeur de l'argent et travaille pour que le client soit content, pour que ses ouvriers soient satisfaits et pour que lui puisse continuer à garder une entreprise viable. La poésie est la soupape de sécurité qui lui permet de prendre du recul, de voir les choses autrement, tel l'aigle qui prend les repaires de son territoire.

Bref ! J'ai pensé à lui car je viens de recevoir un courrier avec un timbre commémorant Frédéric-Auguste BARTHOLDI. Moi, je n'ai commencé à tenir un blog que depuis fin 2010 mai lui, le tient depuis 2007. Et, je me suis rappelé qu'en janvier 2008 il avait fait un texte sur Gustave Eiffel et F.A. Bartholdi. Ce qui signifie qu'il avait pensé, 5 ans avant la poste, à mettre en valeur celui qui a fait la Statue de la Liberté. 

Je vous mets l'adresse du lien car, je crois, ça en vaut la peine :  


Bonne lecture. 
En plus, c'est instructif. Colmar, Paris et New York sont, je crois, les seules villes à posséder une statue de la liberté. De son nom d'origine : la Liberté éclairant le Monde. Bon, pour Paris et Colmar, les statues sont de taille inférieure au "Cadeau de la France aux Etats Unis" mais de belle taille quand même.  

dimanche 4 novembre 2012

WEEK-END de Noël Coward ? Yes, Week End !

Si vous voulez savoir la différence entre un merle et un coucou, allez voir la pièce de Noël Coward (1899-1973),  WEEK-END jouée à la Grange de Riedisheim par la COMPAGNIE MOSAÏQUE THÉÂTRE. 
(Non, c'était juste pour parler d'oiseaux car les acteurs aussi, comme les poètes, sont de drôles d'oiseaux... quoi qu'ils en parlent dans la pièce.) 

Sérieux, je me suis régalé. 
Cette pièce est excellente par la traduction et, surtout, pour le jeu des acteurs de la Cie Mosaïque qui est naturel et juste. Je ne me suis pas ennuyé une seule fois. Les acteurs, jouent tellement bien que, si je ne savais pas qu'elle avait été écrite  en 1925, on aurait pu facilement me faire croire qu'elle a été écrite pour eux. 
Le niveau est élevé et et la compagnie joue très bien les mal élevés (c'est le sujet) sans tomber dans la dérision et la grivoiserie. Le scénario est respecté et on est transporté dans leur monde qui, bien souvent, encore de nos jours, est celui que nous côtoyons. (Ne dîtes pas que ce n'est pas vrai, il y a des hypocrites dans tous les milieux.) 

Lieu & horaires
le spectacle est donné à 
la Grange de Riedisheim 
le 2,3,9,10,15,16 et 17 novembre 2012 
à 20heures 30 et 
le 11 novembre à 17 heures. 

C'est un spectacle tout public et, devant moi, des enfants étaient autant amusés que moi.
C'est une bonne occasion d'emmener votre neveu ou votre fils au théâtre et ne pas l'entendre dire : " C'est nul ! " 
Enfin une pièce pour les grands que les gosses peuvent regarder en même temps !

Merci Noël Coward, Merci la Cie Mosaïque. Bravo. 


lundi 22 octobre 2012

DEBAT, L'ÂGE DE VERITES

Comme oiseau, cette semaine, je voulais parler de l'émeu. Vous savez, ce grand oiseau d’Australie qui peut atteindre 2 mètres de haut et aux mœurs étranges puisque c'est la femelle qui pond les œufs mais, c'est le mâle qui les couve. Du coup, comme la femelle a du temps, elle va batifoler avec un autre mâle et pondra des œufs dans un autre nid où le nouveau mâle pourra les couver. 

Pendant toute la période d’incubation, le mâle ne mange pas, ne boit pas, ni autre chose d'ailleurs. De temps en temps, il retourne les œufs et, une fois la ponte terminée, il (le mâle) repousse agressivement la femelle. (et je le comprends - libertinage - abandon du domicile conjugal - refus de pension alimentaire - etc. ; il y a de quoi être fâché) Durant cette période de la couvaison, le mâle va perdre un tiers de son poids, ne survivant que grâce à ses réserves de graisse et avec pour seule boisson les gouttes d'eau qu'il pourra récupérer de la rosée de la nuit.

Bon ! Je ne voulais pas parler de l'émeu et voila que je l'ai fait quand même. Je sais, c'est du double face ! Mais, après tout, nous sommes tous pareils ; nous partons avec une idée et les évènement nous la changent en cours de route. 
On dit : "Il n'y a que les imbéciles qui ne changent jamais d'avis." 
D'accord, on va voir ce que diront, ce soir, Mitt Romney et Barack Obama dans leur débat. Changeront-ils d'avis pendant leur face à face ? Non, je ne pense pas. Pourtant, je les crois intelligents. Mais, ce serait mal perçu !
Quelle est la frontière où ils ne doivent pas aller plus loin, où ils seront en accord, où ils resteront eux-mêmes tout en épousant les bonnes idées de l'autre ? En même temps, rien que d'y penser, cela m'émeut.

dimanche 14 octobre 2012

TALC CHAUD et MACHE MEDIA ou LA PENSEE DIRIGEE



- Moi, ça va. 
- Moi, ça va. 
- Moi, ça va pas. 
- ... ... ... 
- Moi, ça va. 
- Moi, ça va. 
- Moi, ça va.
Etc.
 
Rappelez-vous « les dossiers de l’écran » où un film nous racontait une histoire romancée et ensuite un débat nous disait la vérité historique.
Maintenant, c’est la crise, il n'y a plus de film. Mais ils ont gardé le débat... avant le débat. Entre les deux, on mettra les actualités, quand même !

- Pouah, j’ai avalé du talc.
- Tiens, je ne sais pas le goût que ça peut avoir !
- Le coût ? N’essaie pas. Ou alors, juste le faire cuire, c’est plus digeste.
- Juste qu’ouïr et l’info passe mieux. Si j’entends bien, à chaud, on peut nous faire avaler n’importe quoi. 
- Le talk show ? Tu parles que ça marche.

Je change de chaîne car à la place du film, il y a un talk show. Malheureusement, sur la nouvelle chaîne aussi des gens parlent et sur la suivante, d’autres gens, et parfois les mêmes, débattent de problèmes qui créent de nouveaux problèmes. Des problèmes que nous pensons nôtres : « Puisque c’est arrivé, cela pourrait aussi nous arriver ; ça n’arrive pas qu’aux autres ! Et sachant que les autres, pour les autres, hélas c’est nous, ça pourrait nous arriver aussi, comme aux autres. »
C’est confus ? Normal. Il n’est pas nécessaire de parler de quelque chose d’intelligent ou d’intelligible pour parler dans un talk show. Le mieux, d’ailleurs, est qu’à la fin, on ne comprenne pas notre idée du début. Il suffit que l’on soit suffisamment remonté jusqu’au prochain sujet.
Je ne sais pas, moi, on nous endort ou on nous manipule, suivant le cas !
On n’est pas obligés de regarder non plus. Alors, je change une nouvelle fois de chaîne et sur celle-ci, ils débattent sur la fin du monde. Mais, si ! Depuis 2 ans, on attend le 20 décembre 2012 pour voir si le 21 arrivera, si le monde des Mayas est aussi le nôtre, s’ils ne se sont pas trompés ou s’ils n’avaient, tout simplement, plus de place sur leur calendrier ! 
Le débat ne même à rien ! 
Je retourne sur le premier talk show. Ils débattent sur la crise. Tout le monde est d’accord que tout cela va finir ; il suffit d’attendre…
Bon, j’attends alors ! 
Et, en attendant je change de chaîne. Là, ils parlent de… Non ! Là, stop ! J’éteins la télévision. 
J’ai un bon livre qui m’attend. Un livre fait de papier, que je peux emmener avec moi partout. Un livre-rêve où tout s’arrange à la fin.

dimanche 7 octobre 2012

LESE OISEAUX ou LA PLUME ET L'ENVOL



Depuis des millénaires, les oiseaux ont résisté aux temps. Ils se sont adaptés sans se détruire entre eux. 
Le pingouin, l'autruche, le kiwi, ne volent pas et ce sont des oiseaux. L'aigle, le hibou, l'hirondelle, volent et ce sont des oiseaux. Le faucon pèlerin peut faire du 180 km/heure et le colibri fait du sur-place. Tous différents et, néanmoins, tous sont des oiseaux. 
Pour moi, ils sont un enseignement
Pourquoi les humains (dignes de ce nom) ne pourraient pas vivre entre eux en bonne intelligence ? Un peu comme les oiseaux ? Comme ceux qui, parait-il, ont une cervelle de moineau ? 

A MA FAÇON

Comme
Un oiseau qui s’étonne
D’être oublié des hommes
Libre
Et sans gourou à suivre
J’ai envie de vivre
Je fais
Ma vie à ma façon
Qui sait
A tort ou à raison

J’ose
Braver ce qu’on m’impose
Passer à autre chose
J’aime
Voilà le mot suprême
Et tu peux faire de même
J’essaie
Tour à tour mes passions
Je vais
Épousant l’horizon 

Pourquoi l'image, un ptérodactyle, suivie d'un poème ? Quelqu’un m'a dit que je suis un dinosaure, c'est à dire que je ne suis plus d'actualité par rapport au monde qui nous entoure, que je suis poète alors que, de nos jours, plus personne ne l'est !!! 
Je veux bien croire que je suis poète mais je parie que je ne suis pas le seul

jeudi 20 septembre 2012

LES VERS LIBRES DU PARC DE WESSERLING

Puisque vous m'écrivez que je ne parle pas assez du Club de poésie "Le Goéland" de l'Espace 110 de Illzach, voici :

Vittorio, du blog VittorioDenim, de l'Association "Les Amis des Arts et de Poésie", du Club "Les 4 Mousquetaires de la Poésie", participe à la :

"FÊTE DU LIVRE" 
au Parc de WESSERLING 
le dimanche 23 septembre 2012 
de 10 heures à 18 heures. 

Si vous aimez ce qu'il écrit, si vous appréciez ces poèmes, ses textes courts ou ses nouvelles, venez lui dire le bien (ou le mal) que vous en pensez. 

Vous pourrez discuter avec Christelle Baldeck de la "Plume Colmarienne", Patricia D'Angelo de "l'AAA le Goéland" ou avec Christophe Gelé et lui parler de ses chroniques boulangères. Plus de 60 auteurs seront présents ; vous aurez le choix.

D'ailleurs, venez dès le matin et profitez en, aussi, pour visiter le jardin du Parc qui est un des plus beaux de France. 
Voici les coordonnées : 

Parc de Wesserling - Écomusée
Rue du Parc
68470 Husseren-Wesserling
Tél: 03 89 38 28 08
Fax: 03 89 82 68 32



Pour ce qui est de l'oiseau (eh oui, mon blog parle d'oiseaux, assez humains !) les poètes en font partie à 80 % ; ils sont dans les nuages, ils veulent vivre de la plume, ils n'ont pas souvent les pieds sur terre, ils se nourrissent de vers et ont les ailes pour s'envoler vers la gloire. Alors, ne sont-ils pas de drôles d'oiseaux ? 

Comme image, je mettrais l'oiseau lyre ; je trouve que "lyre" va bien pour la fête du livre et pour les poètes. Mais non ! J'ai déjà mis 2 images, c'est suffisant.


dimanche 16 septembre 2012

EH MEC, T'AS PAS 100 BALLES ?



J’ai entendu, à la radio, une nouvelle qui m’a stupéfié. « Un homme a chapardé un portefeuille à un autre en le faisant tomber sur la voie ferrée alors que le métro arrivait. » C’est à dire que pour quelques Euros (et quelqu’un qui prend le métro ne peut pas en avoir plus) l’homme est prêt à tuer.
Et ce n’est pas la première fois car, il y a quelques temps, un marginal avait poignardé un monsieur parce qu’il lui avait refusé une cigarette.
Avouez que, depuis Caïn et Abel, rien n’a trop changé. Pourtant, depuis Jules Ferry chacun va à l’école, chacun sait l’importance de la vie.

Eh bien non ! L’homme tue moins pour se nourrir que par convoitise. « Tu as, je n’ai pas, tu me donnes ou je te tue. » Raisonnement sinistre qui a tendance à faire tâche d’huile.
Alors, on se dit que les bêtes féroces ne tuent que pour se nourrir. Les loups ne se mangent pas entre eux. L’homme est un loup pour l’homme. Seuls les oiseaux sont pacifiques.
Pas sûr…

Petite devinette : qui porte un habit noir, un col bleu et une cravate rouge ? Non, ce n’est pas mon beau-frère. Ce n’est pas non plus mon patron ; il mettrait une chemise blanche. Non, ce n’est pas non plus un ministre. C’est le Cassowary.

Le cassowary est un oiseau qui vit en Australie et mesure, adulte, 1,50 à 1,80 mètre et pèse 70 à 80 kilogrammes. Il est insectivore, pas carnivore et il fréquente de plus en plus les humains.
Alors, pourquoi je vous en parle juste après le « pas sûr… ? » C’est parce que cet oiseau a un sale caractère ; il n’hésite pas à s’attaquer aux touristes qui ne lui donnent pas de nourriture. Il est dangereux. Il a causé plusieurs morts.

La morale dans tout cela : ne donne pas de poisson à ton voisin mais apprends-lui à pêcher. (d’après Confucius, philosophe chinois 551 – 479 avact J-C) 

samedi 8 septembre 2012

UN LIVRE, UN BALLON, DE L'ESPACE ET UN ABRI



Le temps est un oiseau qui passe et repasse au dessus de nos têtes et régulièrement prend sous son aile un de nous pour l’emmener vers un ailleurs qu’on dit meilleur. Selon les croyances populaires, c’est un oiseau noir, noir comme les corbeaux.
C’est sans doute pour cela que, Edgar Allan Poe (1809 – 1849) poète et écrivain anglais, dont on a fêté le bicentenaire en 2009, à choisi le corbeau pour dire « Jamais plus » dans son poème « The Raven. » 

A propos de commémoration, on a fêté aussi le bicentenaire de Victor Hugo en 2002, celui de Frédéric Chopin en 2010, le centenaire de Salvador Dali en 2004, etc.
J’ai fêté avec plaisir et leur suis gré de leurs œuvres. Toutes ces personnes ont contribué à notre culture, à ma culture aussi. Il ont participé à notre évolution pacifiquement. Bravo !

Aujourd’hui, pourtant, je voudrai fêter le centenaire... non ! rappeler à la mémoire, tout simplement, une personne que bien peu connaissent mais qui m’est chère car, elle a apporté à mon éducation bien plus que tous ces artistes réunis.
Elle m’a permis de fréquenter Virgile, Dante, Pagnol, Goscinny, Pythagore, Galilée, Hérgé,  Van Goog, Brassens, Berlioz, Mozart, Hugo, The Beatles ou Seurat, etc. en m’encourageant dans mes inspirations. Elle m’a permis de vivre dans un jardin où j’étais content de revenir.
(Herbe de ma maison, manger rapidement pour sortir, que d’émotion ce coup de pied dans le ballon, et toi qui doucement, disait je t’aime tant... M. Ranieri)
Elle m’a aimé et quand on sait qu’on est aimé, rien n’est impossible ; on est le plus fort !

Et, pour cela, en ce 09 septembre 2012, pour tes cent ans,
je veux simplement te dire : « Bon Anniversaire Maman. »

samedi 1 septembre 2012


Touristes élevés en batterie
Finies les vacances ; le pigeon rentre à la maison. C’est un fait admis, il retrouve toujours le chemin de la maison, le chemin du travail aussi. Le pigeon, c’est vous et moi car je ne connais pas ceux qui tirent les ficelles et profitent de notre labeur, ceux qui mangent sur notre fatigue et boivent notre sueur.
Mais, je ne vais pas vous parler des pigeons, je vais vous parler des poules ou plutôt des œufs de poules. 

Je viens de suivre une émission à la télé qui démontre qu’un œuf est un œuf et, qu’il sois issu de poules élevés en plein air ou de poules élevés en batterie, la composition est la même. ( ! )
Je ne sais pas. Je doute car, pour moi, tout dépend de ce que l’éleveur donne à manger à la poule. Mais je n’en suis pas sûr… 

( je rappelle les codes : 0 = œuf de poule élevée bio ; 1 = œuf de poule élevée en plein air ; 2 = œuf de poule élevée au sol et 3 = œuf de poule élevée en cage  ou en batterie) 

Alors, pourquoi j’achète des œufs avec le chiffre – 1 – dessus ? 
C’est parce que, si déjà je mange la volaille, et l’œuf, j’estime qu’on n’a pas le droit de priver de sa liberté la poule, le poulet, la dinde, etc. Mettre une poule en espace clos, à la lumière artificielle 16 heures par jour, sur un espace réduit à une feuille A4, ça n’est pas humain.
Après tout, nos « exploiteurs, » dont je parle en début du texte, ne nous font travailler que 8 heures par jour, nous laissent samedis, dimanche et fêtes, nous accordent 5 semaines de congés et nous paient en échange du travail fourni. Et nous, les "exploiteurs de la poule," que sommes-nous prêts à faire pour elles ? Sommes-nous prêtes à payer l’œuf un peu plus cher ?

Voilà, c’est tout mais, c’est à chaud. A la télé, ils ont continué avec le poisson d’élevage et le poissons sauvage pêché en pleine mer et, maintenant, ils parlent de viande : veau, vache, cochon, etc. Pierrette et le pot au lait, ce sera pour une autre fois car cela, c’est une autre histoire.

vendredi 3 août 2012

MOUVEMENTS MIGRATOIRES avec HALTE AU PEAGE


Ne partez pas en vacances, restez avec nous,

Ici, à la cantine, vous avez le repas à moins de 3 € alors qu’à l’hôtel il est à 30 €
Ici, vous avez la climatisation au bureau, à l’atelier et même aux toilettes, alors que dans le sud, le soleil vous brûlera la peau
Ici, vous avez l’eau gratuitement ; elle tombe du ciel 

Ne partez pas en congés, restez avec nous,

Ici, vous savez quoi faire puisque vous le faites toute l’année
Sur la côte, de voir passer des bateaux, cela va vous lasser très vite
Ne rien faire n’est pas bon pour la santé ; la preuve : à peine allongé, sur le sable, vous somnolez
Ici, vous avez des camarades avec qui parler alors que, au bord de la mer, chacun bronze pour son compte

Ne partez pas, restez avec nous…

Bon, j’ai compris… J’arrive ! 


Comme oiseau, je vous présente la Mouette Rieuse. C'est l'oiseau de Gaston Lagaffe (personnage de BD de Franquin) et c'est le seul oiseau que je connaisse qui migre vers l'Ile de France. 
(Bon, ça se comprend, il participe à l'opération "Paris plage" ... )

samedi 28 juillet 2012

L’ŒIL ROUGE ET NOIR DU PIGEON GRIS


J’ai promis de parler du livre « Le Pigeon » de Patrick Süskind. 
Ce n’est pas facile car, comment parler du livre, inciter à l’acheter, mais, sans en dire trop et sans tomber dans les résumés déjà faits par vos amis. En même temps, de s’arrêter à la description du pigeon gris et de son œil caméra qui, moi, m’a convaincu, ne me semble pas intéressant car déjà fait par d'autres, comme Christophe sur son excellent site kristobalone.wordpress.com/ et, faire un copier coller, ce n’est pas mon truc.
Alors, j’ai décidé que, puisqu'un résumé, je ne sais pas le faire, je change donc de sujet et je vous raconte une histoire.

LE FAUTEUIL

Jean-Noël Hattan a choisi de vivre seul pour être conforme à son avis sur la vie et, pour ne pas encombrer sa vie, sa femme est partie. Tant pis, ce n’est pas gênant pour lui. D’ailleurs, souvent, il dit : pour vivre heureux, vivons cachés et tant qu’à faire, à l’Assemblée.
Ainsi, il mène une vie paisible. Il occupe un fauteuil, parmi tant d’autres pareils, à l’Assemblée Nationale. Fauteuil petit, mais coquet, et de plus en plus serré, à cause du poids des ans,  mais, là, il n'aura pas d'ennuis.
Aussi, il ne se prive pas de donner son avis sur sa vie, et sur la vie des autres vies, puisqu’il est le doigt qui presse le bouton gris donnant l’avis pour lui et pour ses collègues, souvent absents, lors des votes des lois qui régissent nos vies en nous faisant croire que c’est notre avis.
Car il doit veiller à la vie, Jean-Noël. Il a connu, dans sa vie, des événements perturbateurs qu’il ne veut plus, ni pour lui, ni pour les autres : persécutions, guerres, enlèvements, etc.
Il veille sur la vie et il fait des lois ; tout va selon son avis ! Enfin, presque tout car, un jour, en allant aux toilettes, Jean-Noël voit sortir, du nouveau local toilettes, un nouveau député mais, avec une robe. Non, ce n’est pas une robe comme celle des avocats, longue et sombre ! C’est une robe courte qui s’arrête au dessus des genoux, une robe d’un rouge vif, agressif pour Jean-Noël, qui contraste avec son costume gris, fade, usuel, anonyme. Une robe rouge de femme portée par une femme qui, en plus, est député ! 
Cet événement, appelé parité, non seulement va rompre sa vie monotone, mais, surtout, va faire ressortir en lui les peurs qu’il avait cherché à oublier depuis l’enfance, qu’il avait éclipsées grâce à son activité, dans son fauteuil ‘fœtal’, rassurant, de l’autorité.
Bien sûr, Jean-Noël finira par surmonter ce traumatisme. A cause d’un orage, il passera la nuit dans un hôtel. Après avoir craqué son pantalon et subi d’autres coups du sort, la pluie le lavera de sa paranoïa. Le lendemain, ses angoisses cesseront dès qu’il prononcera la phrase de la fin et seul ‘presque dialogue’ du livre : « Bonjour et bienvenue parmi nous, chère collègue. »

FIN

Bon, c’est vrai, je me suis quand même inspiré du livre.
« Le Pigeon, » est un livre difficile car pour montrer l’ennui où est plongé le héros du livre, l’auteur est obligé de nous plonger dans une atmosphère, grise, lourde. Le lecteur partage cet ennui ; il le lit, il le vit. Et, ce lecteur, à moins qu’il ne soit psychologue, qu’il se nourrisse des revers de la vie, n’aime pas l’ennui. Heureusement, la fin arrive à temps.
J’ai rajouté une petite histoire, à ma façon, enjolivée d’humour corrosif, tirée d’un événement réellement arrivé.

Nota bene :
Les députés, votés par le peuple, siègent à l’Assemblée Nationale. Les Sénateurs, votés par les élus, siègent au Sénat.

Pour l’oiseau de la semaine,
puisque on parle de Députés et de Sénateurs, ce sera le « Ministre. » 
C’est à dire le Passerin Indigo appelé aussi Pape Indigo ou Ministre. 
Il fait partie de la famille des Cardinalidés. 
En clair, pour le profane : des Passereaux. 

mardi 24 juillet 2012

LES JEUX EAU LIMPIDE 2012 DE L'OMBRE

jeu bien carré
Nous restons en Angleterre où on parle de plus en plus des jeux. Je ne peux pas dire lesquels. Non ! J'ai entendu à la télé, au journal télévisé, que certains mots sont protégés. C'est à dire que, si on ne paie pas des royalties, on ne peut pas les utiliser. Le reportage montrait un café-bar qui s'appelait ..., je ne peux pas le dire mais, maintenant c'est, c'est limpide, c'est "LYMPIQUE."

Bon, j'écoutais d'une oreille distraite. Je n'ai peut-être pas tout compris. Mais ils avaient effacé le "O" sur l'enseigne. Alors, comme je ne veux pas d'ennuis, je vous parle des jeux "eau limpide" en plus "de l'ombre" qui vont nous occuper le petit écran pendant presque un mois. On va en parler tout le temps, tous les jours, à la télé, la radio et dans les journaux mais, on n'a pas le droit d'en parler. C'est à dire qu'on n'a pas le droit d'en tirer profit si la fédération ne gagne rien ! 

Tiens, cela me rappelle un film : 1492. Il parait qu'il devait s'appeler "hristophe olomb" mais, c'est sans c, quelqu'un avait déposé le nom et, encore aujourd'hui, ne peuvent l'utiliser que ceux qui paient les droits.

Bref ! En fait, je voulais juste rappeler que le baron Pierre de Fredy de Coubertin avait souhaité que le français devait être la langue officielle des jeux olympiques.  On en est où ? What's up doc ? (quoi que, je me demande si j'ai le droit d'écrire "what's up doc" ; je n'ai pas de manteau de fourrure, mes oreilles sont minuscules, mes pieds petits et je n'aime pas les carottes)

Dans un autre sujet : l'oiseau de la semaine. 
J'ai reçu un courrier avec un timbre représentant un "Monticola Sexatilis" ou monticole de roche appelé aussi merle de roche. (à cause de son chant et de son habitat) C'est un oiseau qui a une queue relativement courte, chante en vol et la femelle ne couve que pendant 2 semaines. 
Le timbre reçu montre un Monticola Sexatilis Suisse ; normal, le courrier vient de suisse et pour qu'on ne s'y trompe pas, il y est écrit :  HELVETIA.

mardi 17 juillet 2012

AVRIL LIVRA RIVAL - Entre quatre nuages, une héroïne : Jeanne

Il y a 4 ans, pour le concours Bédéciné de Illzach, j'ai voulu faire une histoire contre la drogue. Pour cela, j'avais imaginé un groupe rock dont 2 des musiciens se droguent pour être au top et 2 autres, au contraire, se régalent juste de leur art. 
Durant le morceau de musique, il y a des envolées et, à la fin du morceau, les deux qui ne se droguent pas redescendent en bon état alors que les autres chutent et ne sont pas pris par le producteur, chasseur de talents, qui est dans la salle. 
Je pense que j'ai mal vendu mon message car je n'ai eu aucun prix. 

Pour les deux musiciens choisis, propres, on devine, grâce au dessin, Alain Souchon et Laurent Voulzy. 
Pour moi, ce sont des musiciens de haut vol, des artistes qui durent, qui ne sont propulsés que par leur génie. Je les adore. Je voulais en faire un exemple à suivre. Désolé, j'ai dû rater le texte ou taper hors du sujet proposé. 

En fait, si je vous raconte cela, c'est parce que je viens de réécouter le disque "AVRIL" de Laurent Voulzy. C'est du génie pur mis en paroles et musiques. C'est aussi l'éloge fait à l'Angleterre et ce qu'elle a engendré de bon, ou d'original, comme les Beatles, Mary Quant, etc. Je l'ai écouté 2 fois de suite, avec plaisir, tant il est bien construit, avec une belle liaison entre 2 chansons, un peu comme dans le 1er disque de Maxime Le Forestier. C'est génial.

Et puis, une drôle d'idée m'est venue. Avril, pour moi, fait l'éloge de l'Angleterre et, dans Lys and Love, le nouveau disque, Jeanne parle de Jeanne d'Arc qui a bouté dehors les anglais. C'est étrange, non ? 
Comme disait Pierre Dac : "Je ne suis ni pour ni contre, bien au contraire." 


Ceci dit, puisque mon blog parle d'oiseaux, et puisque nous parlons de musiciens de "haut vol," sachez que l'oiseau qui vole le plus haut est l'Anser Indicus qui peut voler à 9.000, voire 10.000 mètres. 
Cette "oie à tête barrée"  passe au dessus de l’Himalaya lors des migrations... et sans se droguer ! 
 
Prêts pour les Jeux Olympiques de Londres ? 


vendredi 22 juin 2012

ALEZ GRECE ET ART AUX GANTS


Dans la forêt de Eurowood, les animaux ont décidé de se lancer un défi. Plutôt que de se crêper le chignon, entre chefs. Ceux-ci ont organisé un grand tournoi comme quand les Horaces et les Curiaces se sont battus à la place de Rome et Albe-la-longue (entre 673 et 641 avant Jésus-Christ) afin de savoir qui a raison. 

Il ne s’agit pas de connaître la raison, afin de traiter le mal, non, il faut qu’il y ait un vainqueur, un chef à suivre, car ils ont tous une ou plusieurs solutions. Et, quant il y a trop de solutions pour solutionner un problème, un nouveau problème se pose : « Qui va dicter sa solution aux autres! » 

Puisque deux grands courants s’affrontent, il faut choisir entre l’aigle qui veut économiser sur le prix de revient des œufs et le coq qui veut une production plus importante des œufs pour sauver le sphinx, la louve et le taureau.
D’un côté, l’aigle et le coq sont prêts, même à se déguiser, se maquiller, pour être celui ou celle qui a mis le plan relance en place. De l’autre côté, le sphinx, la louve et le taureau se moquent bien de la relance sur la production des œufs ; ils ne mangent pas de ce pain-là.
Alors, pourquoi les grands chefs se donnent-ils tant de mal et à qui profite le grime.

… à suivre…

L’aigle pourra-t-il imposer le pas de l’oie à tous les oiseaux ? (Je vous rappelle que le pas de l’oie est de donner un coup de pied à celui qui est devant et en recevoir un de celui qui est derrière afin d’avancer.) Le coq réussira-t-il à les faire chanter le matin, dès le réveil ? Vous le saurez en lisant le prochain épisode : Libère et la langue des cygnes de l’arène. 

mercredi 13 juin 2012

DIS, QUAND ME TUITTERAS-TU ?



« Dis, quand reviendras-tu ? » chantait Barbara pendant les années de bonheur. Nous écoutions, ébaubis par tant de vérité, et prenions ses paroles comme un enseignement. Et, c’en était.
Puis, le temps a passé. Il a changé tout et, surtout, les gens. De nouvelles habitudes nous ont manipulés avec notre accord. Ainsi, l’aigle noir est revenu, les corbeaux ont suivi et d’autres oiseaux de bon ou mauvais augure on fait leur apparition. Du coup, quand on veut parler comme les oiseaux, on ne dit plus piu-piu mais twit-twit. Il a fallu nous adapter.

Grâce aux nouvelles technologies, le merle moqueur peut parler à la pie voleuse ou à la blanche colombe ; et ils se comprennent. Il suffit de se parler par l’intermédiaire d’un portable. 
Avec un mail, un tweet, un SMS, ou d’autres procédés, on peut lire, entendre, voir, partager, etc. avec la ou les personnes contactées  partout dans le monde. Plus besoin de revenir,  tous les contacts sont là. Mais Barbara ne chanterait pas : « Dis, pourquoi reviendrais-tu ? » et elle aurait raison.

Imaginez une place de village peuplée d’oiseaux. A un bout de la place, une chouette veut dire twit-twit à un hibou à l’autre bout de la place. C’est son droit et, aujourd’hui, c’est possible mais, tous les autres oiseaux profiteraient de la conversation ! Et si la conversation porte préjudice à un des oiseaux présents, il vaut mieux choisir un pigeon et lancer son piaillement en mode codé ; le hibou comprendra. Mais qui veut servir de pigeon ?

Pas de doute, la technique nous a transformés en de drôle d’oiseaux. Dans la petite cervelle de moineau de ma tête de linotte, il me revient une chanson que, Jacques Brel, un autre chanteur vrai, aurait pu chanter : « Ne me tuitte pas, ne me tuitte pas, ne me tuitte pas. »


dimanche 27 mai 2012

UN DROLE D'OISEAU ROUGE

Tel le cardinal, ce drôle d'oiseau rouge, il écoute et reproduit. Qui ? Christophe Gelé.
Il devrait être blanc de farine, de la tête aux pieds et aux mains, puisqu'il est boulanger. Alors, pourquoi le rouge ?
Pour ses coups de gueule ? ses colères ? ses pointes et piques qui vous laissent sur le carreau ? parce qu'il a du cœur ? Sans doute aussi ! Mais, surtout pour son livre rouge qui renferme tout cela. Son titre : "Welcome to the Kube" est assez hermétique mais, une fois rentré, lu le premier texte, on comprend le titre et il nous prend l'envie de lire les autres textes aussi, de savoir la suite, de picorer les bons mots, de survoler les rubriques pour se poser sur celle où on a envie de répondre.
Et, bien que ce soit un livre, la réponse est possible. Il suffit de se connecter sur son blog : http://kristobalone.spaces.live.com/blog ; alors, pourquoi s'en priver ! Il suffit d'un clic sur le lien.

D'ailleurs, vous pouvez même acheter le livre, chez lui, en lui écrivant. Pour les autres points de vente, le mieux est de visiter son space-live et de le contacter.

livre format de poche, de couleur rouge, d'une écriture agréable et prenante
on sent que l'auteur voudrait gommer des injustices 
et il y arrivera, grâce à votre coopération, à vos commentaires, à votre partage

j'ai rencontré Christophe au salon du livre de Saint Louis 2012 et je peux vous certifier que c'est un écrivain avec des valeurs