Il faut savoir que je fais partie de ces gens qui travaillent
le dimanche et, hier, dimanche 18 juin, le patron m’a dit :
« Aujourd’hui, c’est la fête des pères. On arrête avant. Allez, rentre
chez toi et fête bien. »
Et, je suis rentré plus tôt à la maison.
Arrivé chez moi, je vois ma femme avec un monsieur !
Je m’en étonne. Elle me dit :
« C’est de ta faute. Quelle idée de
rentrer plus tôt. On était heureux jusque-là, non ? »
Qu’est-ce que
vous voulez dire après ça ?
L’autre monsieur a essayé de s’exprimer mais,
il n’a pas eu le temps. Ma femme a continué :
« Ah non, ce n’est pas
le moment d’en rajouter. En plus, t’es marié et t’as des enfants. Allez, ouste,
dehors. »
Et s’adressant à moi :
« Et toi aussi.
Dégage ! »
En sortant, nous voyons le voisin qui sortait de chez
lui avec un « nouvel » ami.
Apparemment, c’était leur fête à eux
aussi. Et, comme on était 2 paires et que c'était notre fête, nous sommes allés fêter ça. Ah, le cœur des
hommes !
En chemin, nous avons rencontré monsieur le curé et le
sacristain (Ne voyez aucune mauvaise pensée là-dessus ; personne ne les a
mis à la porte. Mais, comme l’église a un défectif de personnel, ils sont à une
paroisse le matin et à une autre l’après-midi.) et, monsieur le curé nous
dit :
« Je vous invite à vous joindre à nous. Nous allons à une
procession. Cette année, la fête des pères coïncide avec la ‘Fête Dieu’ et,
cela tombe bien car, après-tous, c’est notre Père à tous,
non ? »
Bon, je dis des bêtises et je tiens même des propos un
peu de mécréant mais, c’est juste pour dire :
Bonne Fête des Pères.
(De tous les
Pères.)
Ce n'est pas toujours facile d'être père. Parfois, c'est difficile de le devenir. Souvent, c'est dur d'en être un bon mais, par les temps qui courent, ce n'est pas évident de le rester.
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