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vendredi 27 septembre 2019

Pause II, pour changement de gestionnaire


Message posté le 16/03/19 : Faire le Point

Eh bien, je le remets en italique car internet n’est pas tout et j’ajoute aussi quelques mots au post. 
Il y a une vie dans la rue et de nouveaux jeunes prennent conscience de la situation où nous laissent les politiques actuelles de privilèges et de déni. 
Donc, voici : 

A ce stade, je fais une petite pause. Donc pas de poésie.
Pourquoi ?
Parce que je suis arrivé à la lettre « F » et j’ai constaté que j’ai moitié moins de lecteurs ! 
Quoi ? L’écologie ne vous intéresse pas ? Mes avertissements sur l’environnement vous sont rébarbatifs ? Les textes de Vittorio vous chagrinent ? 
Alors, hier, au lieu de vous balancer un message, je suis allé à la marche sur l’environnement ; il s’en tenait une dans ma ville. Et là, oh, surprise ! La place du rassemblement était pleine. Mais alors, des gens comme moi existent quand même ! Et ils ne sont pas sur le net ! Ils sont actifs. 
Puis, nous avons défilé. La rue était remplie d’amoureux de la planète, de sentinelles pour un futur meilleur. 
« Je ne suis pas seul ! Je ne suis pas un illuminé ! » 
Nous étions une vague verte, beaucoup étaient des jeunes ; je n’ai pas encore le nombre des participants à la marche de ma ville mais, nous étions des milliers. Et, sans les grands noms, pas de Yann Arthus-Bertrand, pas de Nicolas Hulot, pas de Allain Bougrain-Dubourg, que des jeunes ! J’ai compris qu’un esprit nouveau prenait enfin les rennes. 
« C’est possible ! »
Du coup, me revoici. 
Le nombre de mes lecteurs a diminué ? Ce n’est pas grave. 
J’ai vu que beaucoup d’autres ont pris conscience de la gravité de la situation concernant le futur proche de « notre » planète. Mes messages ne sont donc pas inutiles. Et, pour le prochain post, vous aurez droit à la lettre « G ». Vous verrez, vous ne serez pas déçus. 
Faites un geste, laissez votre « plat net », propre car, et le proverbe le dit : comme on fait son lit on se couche. 

Voilà, c’était ce que je pensais le 16 mars et je le pense toujours et j’ajouterai ceci : 

C’est à nous de prendre l’avenir de « notre » planète en main. Les politiques ne feront jamais rien. Voyez, ils nous interdisent de rouler avec notre petite voiture, polluante certes mais tellement peu par rapport à la leur (aux leurs) et ne se gênent pas pour rouler, flotter ou voler avec toutes sortes de gros véhicules, leurs jets privés, leurs yachts personnels et autres engins mille fois plus pollueurs que les nôtres ! 

Conclusion : les derniers survivants vivront sur des détritus, boiront de l’eau trouble et respireront des odeurs infectes ! Dans la bible, il est dit : « … il y aura des pleurs et des grincements de dents… ». J’ai bien peur que nous soyons au début de ce scénario « réel » (destin ?) mais que les plus à plaindre serons les riches. Enfin, à plaindre… ils n’auront récolté que ce qu’ils ont semé. 

Voilà, ce sera tout pour moi. Je passe le flambeau à Carmen, Victor ou Vittorio. Je retourne sur mon blog que j’ai délaissé. Je vous rappelle juse que tous les textes que j'ai mis sont tirés du recueil de poésies écologiques "En Vert la Vie" de mon ami Vittorio Di Marco, édité en 2014. 
Salut. 

Eric
Cool les gars, je reviendrai de temps en temps. 

Bonne chance pour un futur catastrophique annoncé.

Comme convenu avec mes amis, voici leurs blogs : avidoxe, cap Morgenspat, Dan et Dina, dinadedan,   Ecrire Pastel, Tandem Littéraire, Éric Valloni, gravillons, polarsensudalsace et VittorioDenim ; sans oublier notre « Ateliers d’écritureS 68 ». Bonne lecture et, partagez. Faites-le pour vous, partagez !

samedi 21 septembre 2019

D'un "Z" comme Zéphyr, le vent


Nous y voilà, c’est la fin. 
Autant en emporte le vent et au temps pour moi, je vais vous quitter avec ce dernier texte : Zéphyr, pris dans le recueil de poésies écologiques de V.DiMarco : "En Vert la Vie". 

La semaine prochaine, vous aurez un texte de l’un de nous quatre, celui ou celle qui veut reprendre le flambeau.   
Moi, j’ai donné et je ne peux pas dire que j’ai été beaucoup lu… et ce n’étaient pas mes textes ! 
Mais, que voulez-vous, l’écologie, l’environnement, tout le monde s’en fout ! Nous allons à notre perte mais, comme nous serons morts avant, ce n’est pas notre problème, c’est celui du voisin, de ses enfants et petits enfant ! 
Mon voisin est con et ses enfant sont des pestes, alors … !!! et encore !!!  
Nous oublions juste que 'nous' sommes le voisin de notre voisin ! 

Quand même, je suis content que Vittorio ait placé ce texte à la fin de son livre ; il est un peu rassurant. Il y a de l’humanité dedans.
Jugez plutôt : 

ZEPHYR

Imagine un homme aux yeux bleu pale,
Au regard, toujours, posé un peu plus loin,
Les cheveux trop longs, la veste sale…
Pour seule compagnie, il avait un chien.

Quand j’habitais le pays,
Je traînais souvent chez lui ;
J’étais sûrement son seul ami.
Il me parlait de la paix,
Des pays qu’il connaissait
Et des gens qu’il avait rencontrés.

Zéphyr, ton prénom vient s’étendre
Au pied de ce grand châtaignier
Où, ton chien, encore aujourd’hui, vient t’attendre ;
Pour lui, un seul mot : la fidélité.

Tu disais : « Ne ferme pas ta porte,
Il faut aller vers les gens, aider son prochain ».
« C’est le temps qui passe qui nous emporte ».
Aujourd’hui, il ne me reste plus que ton chien.

Quand je reviens au pays,
Aussitôt, ton chien me suit :
Il sent que je vais voir cet ami
Qui me parlait de la paix,
Des pays qu’il connaissait
Et des gens qu’il avait rencontrés.

Zéphyr, le temps est passé prendre,
Trop tôt, ce poète au cœur d’enfant.
Dans les branches, en automne, on croit t’entendre…
Le zéphyr, après tout, ce n’est que le vent.

Voyez-vous, des fois je me dis qu’un animal a plus d’humanité que nous les Hommes. Les idées d’avant étaient bonnes pourtant... mais l’argent a tout pourri.

Bonne chance pour votre futur !
Et, bonne méditation, (mais, pas trop longue ; le temps presse !)

Comme convenu avec mes amis, voici leurs blogs : avidoxe, cap Morgenspat, Dan et Dina, dinadedan,   Ecrire Pastel, Tandem Littéraire, Éric Valloni, gravillons, polarsensudalsace et VittorioDenim ; sans oublier notre « Ateliers d’écritureS 68 ». Bonne lecture et, partagez. Faites-le pour vous, partagez !

vendredi 13 septembre 2019

Yeuse, pour amitiés durables


Nous approchons de la fin. C’est déjà la lettre « y » et les poèmes de la deuxième partie du recueil « En Vert la Vie » seront portés à votre connaissance. Mais, aurez-vous compris le message ? 

YEUSE

… Puis, des hommes sont venus,
Envahisseurs, arrogants,
Pour me chasser de MA rue
Où je vis depuis longtemps.

L’un d’eux s’est approché plus près,
M’a regardé, me narguant.
J’aurais pu les écraser,
Mais je ne suis pas méchant.
- Il ne peut rester ici…
Toute la place qu’il prend…
- Et depuis qu’il a vieilli…
C’est gaspiller notre argent.

Et puis, ils sont repartis
Me laissant mener ma vie
Avec les enfants pressés,
Les chiens, les vieux du quartier…
Je fais de l’ombre aux petits vieux,
Aux gamins : un copain de jeux,
Un confident aux amoureux.
S’il pleut, on vient s’abriter :
Dans ma rue je suis aimé.

Il s’est passé près d’un an.
… Quand on a revu les croquants,
Une machine qui fait du bruit
Et qui pue, très fort, aussi.
De la terre ils m’ont arraché.
J’ai essayé de résister…

Avez-vous entendu mes cris ?

Moi qui vous croyais mes amis !

Le message est pourtant simple et d’actualité : pas de végétal, pas de vie sur terre. Les végétaux sont des êtres vivants comme lui, moi, toi ou ton chien. Tout ce qui bouge avec le vent est vivant
Tu supprimes les abeilles, les végétaux ne se renouvelleront pas et nous mourrons. Tu laisses brûler les forêts ou déraciner les arbres ; il n’y aura plus d’oxygène et nous mourrons. 

Il n’y a plus d’échappatoire : arrêtons nos conneries ! 
Il est temps d’apprendre le respect. Le respect de tout ce qui nous entoure, animal, végétal, humain et même minéral. Autrement… 

Il est écrit dans la Bible : « Il y aura des cris et des grincements de dents ». 
En sommes-nous déjà arrivés là ? En tout cas, moi, je vous balance ce message : « L’humanité devra changer pour qu’on s’en sorte. » 

Bonne méditation, (mais, pas trop longue ; le temps presse !)

Comme convenu avec mes amis, voici leurs blogs : avidoxe, cap Morgenspat, Dan et Dina, dinadedan,   Ecrire Pastel, Tandem Littéraire, Éric Valloni, gravillons, polarsensudalsace et VittorioDenim ; sans oublier notre « Ateliers d’écritureS 68 ». Bonne lecture et, partagez. Faites-le pour vous, partagez ! 

PS : pour info : une yeuse et une sorte de chêne ; une "machine" naturelle qui prend le gaz carbonique de nos voitures et le transforme en oxygène pour nous permettre de respirer. 

vendredi 6 septembre 2019

Le verre à moitié menthe à l'eau


Dans la vie, il n’y a pas que du triste. Il peut, parfois, surgir une belle histoire un peu comme une lumière dans la nuit qui vient éclairer un bout de chemin, un ami qui partage quelques mots de réconfort ou un verre d’eau où vient se mêler un sirop de menthe ! 

Je ne serai donc pas long : j’ai trouvé ce texte à la lettre « X » et je suis allé voir ce que signifiait le terme « xéno » et j’ai trouvé : Du grec ancien ξένος, xénos « étranger, hôte ». Et j’ai pensé étranger ou hôte ? Étonnant, n’est-ce pas ?
Du coup, j’ai pensé une situation. Voici. 
Un jour où je me demandais si le verre était à moitié plein, une personne vint et me dit : « Ben, on s’en fout ! Un peu d’eau, un peu de menthe et on partage. » Moi, je le vois comme ça. 

XENOSTORY

C’est un matin d’hiver
Que tu as décidé
De quitter l’Angleterre :
Tu voulais voyager.
Et te voilà partie.
Eh bien, pour commencer ;
Paris
Et Saint-Germain-des-Prés.

C’est là que tu l’as vu ;
Au bas d’un escalier.
Un regard imprévu
Et vous voilà liés.
Il t’attendait aussi.
Et vous avez loué
Paris
Et Saint-Germain-des-Prés.

Comme tout italien,
Il adorait chanter,
Parler avec les mains.
Tu l’as laissé parler
Dans la chaleur d’un lit ;
Vous avez visité,
La nuit,
Le monde sans bouger.

Le hasard vient parfois
Proposer des histoires
Où les anges et les rois
S’unissent pour la gloire.
Chacun dans son pays,
Ne pouvant oublier
Paris
Et Saint-Germain-des-Prés.

Évidemment, c’est une histoire romancée mais, à mon avis, il y a beaucoup de vérité. C’est quelque chose qui peut arriver à n’importe qui… s’il a l’esprit ouvert. Autrement, il reste avec son verre à moitié plein et se plein qu’il y ait du vide.

En fait, je n’ai pas la morale de cette histoire. Ou alors, il y en a plusieurs. Surtout en cette époque de flux migratoires où les murs s’érigent entre voisins à propos d’un coq qui chante alors qu’on est malheureux. Qui ose, aujourd’hui, partager « le surplus » de ce qu’il a avec celui qui n’a rien ? Qui est capable, avec un tas de pierre, de construire un pont au lieu d’une prison ? Etc. Qui sait encore rêver !

Bonne méditation,

Comme convenu avec mes amis, voici leurs blogs : avidoxe, Dan et Dina, dinadedan,   Ecrire Pastel, Tandem Littéraire, Éric Valloni, gravillons, polarsensudalsace et VittorioDenim ; sans oublier notre « Ateliers d’écritureS 68 ». Bonne lecture et, partagez. Faites-le pour vous, partagez !