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vendredi 30 août 2019

Le sport préféré de l'humain commun


Dans le fils « le Cinquième Elément », « Lilou » est arrêtée par un mot de 3 lettres ! Un mot lourd de conséquences qui lui fait dire plus tard : « Pourquoi sauver l’humanité ? Pour ce que vous en faites ! » 

Pourtant, l’humain de base est bon, on le sait. Il est ingénieux aussi. Il invente plein de choses pour simplifier la vie à ses semblables. 

L’humain de base n’est pas mauvais. Ce sont les humains communs qui, se croyant plus intelligent que les autres, cherchent toujours à les rouler, gruger, berner, etc. Et, les autres qui n’aiment pas se faire prendre pour des humains de base réagissent avec violence. C’est inévitable.
Du coup (et même plusieurs) les uns se liguent contre les autres qui se sont alliés entre eux mais, comme ils ne sont que des humains, tous se cherchent des alliés plus résistants ou des armes plus destructrices ! Et c’est l’escalade ! 

Voyez ce que j’ai trouvé à la lettre « W » de « En Vert la Vie » de V.Dimarco : 

WAR & CO

Mon premier est en métal.
Il a un manche pour s’en servir.
C’est un couteau, rien de spécial,
Et nous savons tous le tenir.
Il est dans toutes nos maisons.
Il est utile pour le pain.
Pourtant, il changera de nom
Entre les mains d’un assassin.

Mon second est un simple feu
Qui distribue, partout sur terre,
En même temps, aux jeunes, aux vieux,
Et la chaleur, et la lumière.
Quel est le nom à lui donner
Quand, parfois, il se met en rage ;
Parce qu’il est mal utilisé,
Qu’il brûle tout sur son passage ?

Mon tout est une pluie de feu.
Pluie de métal et d’explosions
Que les hommes se font entre eux
Depuis plusieurs générations.
L’histoire nous a pourtant parlé ;
Les mots sortaient par le canon !
Alors, pourquoi l’humanité
Refuse d’entendre raison ?

Bonne question, hein ? A croire que l’humain a cet instinct de détruire. Détruire les autres humains, les animaux, tout ce qui est végétal, tout ce qui est minéral et même ce qui est liquide ou gazeux. Tout !
La fin est pour bientôt et, comme dit « Lilou » dans le film : « Pour ce que vous en faites ! » A quoi bon essayer de sauver l’humanité !

Par ailleurs, si je lis les saintes écritures, il y en a un qui a essayé de sauver les êtres vivants, il y a onze mille ans : Noé. C’est rappelé dans plusieurs cultures et plusieurs religions. On peut penser que c’est vrai et il a réussi à sauver plusieurs espèces. Bof ! Pour ce que nous en avons fait. 

Bonne méditation,

Comme convenu avec mes amis, voici leurs blogs : avidoxe, Dan et Dina, dinadedan,   Ecrire Pastel, Tandem Littéraire, Éric Valloni, gravillons, polarsensudalsace et VittorioDenim ; sans oublier notre « Ateliers d’écritureS 68 ». Bonne lecture et, partagez. Faites-le pour vous, partagez !

vendredi 23 août 2019

Ville ou Village ? Respirer le CO2 ou les tilleuls ?


De l’utopie à la réalité, il y a des cris et des grincements de dents. Mais, rassurez-vous, tant que vous n’aurez pas besoin de telle chose, cette chose-là ne va pas vous manquer !  

Et nous passons au thème suivant : un village. 
N’importe quel village, le vôtre aussi fera l’affaire car tout change. C’est le progrès. Le village devient ville et les champs et vergers deviennent cités. Les promoteurs se frottent les mains, les industriels s’enrichissent, les coqs s’arrêtent de chanter et les loubars n’ont pas besoin d’aller en ville le samedi soir puisqu’ils y sont déjà !  Et tout le monde est content puisque tout le monde laisse faire. 

  • Mais, de quoi il parle, me direz-vous. 
  • De la perte de certaines valeurs qui font le bonheur. 

Regardez ce que j’ai trouvé à la lettre « V » comme Vil, vilain, vengeance quand elle n'est pas enployée pour valeurs ou... :  
 
VILLAGE

Il s’est passé près de vingt ans
Depuis que ce petit enfant
A suivi, mais les yeux chagrin,
Un gris matin de mai lointain,
Ses parents qui, à contre cœur,
Ont fui, pour un futur meilleur,
Le beau village… de leur enfance.

Dans le train qui t’a ramené
Là, sur les lieux de ton passé,
Tu revoyais : chemins de terre,
Herbes poussant entre les pierres,
Puis, sur la place, les deux grands chênes,
Les trois tilleuls et la fontaine ;
Tout le village… de ton enfance.

Et te voilà. Mais, cette rue
Est devenue une avenue ;
Plus de chemin, plus de fontaine,
Tilleuls coupés, domptés les chênes.
Et le jardin, comme ta maison
S’est fait manger par le béton ;
Plus de village… de ton enfance.

- Mais ce ne sont que quelques pierres !
Un arbre ou deux tombés à terre ;
On pourrait bien les replanter…

S’il reste un peu d’humanité
Dans le village… de ton enfance.

Ce n’est pas toi mais c’est ton cœur
Qui crie, rempli par la douleur.

Il ne pourra pas remplacer,
Par le béton d’une cité,
Le vert village… de ton enfance.

Et tu repars…
Dans ta mémoire,
Rien ne changera jamais.

Qui échangerait sa liberté, son espace,sa tranquillité, etc. contre… une carte postale ou une photo ? Même pas un imbécile ! Et pourtant, je l’ai fait, vous l’avez fait et d’autres le feront. Nous avons échangé le calme et la quiétude contre les lumières de la ville et ce qui va avec : le bruit, l’appréhension, le stress, etc. !

Pensez-y et, si vous entendez un coq chanter le matin, c’est que vous êtes encore au paradis. L’enfer, c’est le klaxon ! 

Bonne méditation,

Comme convenu avec mes amis, voici leurs blogs : avidoxe, Dan et Dina, dinadedan,   Ecrire Pastel, Tandem Littéraire, Éric Valloni, gravillons, polarsensudalsace et VittorioDenim ; sans oublier notre « Ateliers d’écritureS 68 ». Bonne lecture et, partagez. Faites-le pour vous, partagez !

vendredi 16 août 2019

Demain sera meilleur


Méfiez-vous de la personne qui vous dit : « Ça ira mieux demain. » Ce n’est pas vrai. Demain, vous serez un jour plus vieux donc, quelque douleur et de la fatigue en plus. Jusqu’à vingt ans, pourquoi pas ! Mais, après… 

Et pourtant, pour certaines choses, je veux bien y croire. Après-tout, aujourd’hui, nous vivons mieux qu’au Moyen-Âge. Et d’autres progrès sont encore possibles.  

Ci-après, un texte que j’ai trouvé à la lettre « U » de la deuxième partie de « En Vert la Vie » de V.DiMarco. Moi, je l’aurais mis à la lettre « L » mais, je suppose que l’auteur a voulu jouer avec les mots et/ou mettre un peu de suspense pour ne pas dire tout de suite de quoi il parle dans son texte. Ou alors, il pense que « ça » n’existe pas encore, c’est utopique et qu’il y a encore du travail à faire pour « la » mettre en pratique… faudra lui écrire ou se faire son idée ! ou commencer par suivre ses conseils. 

UTOPIA

Avant tout, y penser.
Se dire : c’est possible.
Puis, s’en faire une idée,
Un rêve, un espoir.

Lentement, l’approcher,
La rendre crédible.
Aller encore plus près ;
La sortir du noir.

Il faut l’apprivoiser,
La vouloir, la vivre.
Et puis, la raconter
Pour la partager.

A plusieurs la prier.
Ensemble la suivre
Et pour la consacrer,
L’appeler : LIBERTE.

Voilà, maintenant, vous connaissez le mot mais, les mots n’ont que la valeur qu’on leur donne. Sachant que la liberté de chacun s’arrête là où commence celles des autres, sommes-nous libres ? Vous avez 4 heures ! 
Oui, c'est un grand mot mais, a-t-on le droit de tuer pour être libre ? Pire, pour garder le pouvoir ? Est-ce que "distinctions" est compatible avec "privilèges" ? Et, cette frontière entre les uns et les autres, n'est-elle pas fonction de "la raison du plus fort" ? 
Il y a de quoi dire, hein ? Le poète a tout dit en 16 vers ; le reste n’est que fioriture sous la lune

Bonne méditation,

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vendredi 9 août 2019

Sales amis, gens bons et fromage


Voyons, que vous ai-je déjà dit, il y a quelques temps, au sujet de ces gens qui se font passer pour des amis qui vous veulent… votre bien ! Oui, ceux-là même qui font tout pour vous séduire afin de vous plumer : les manipulateurs. 

Ils savent comment faire pour vous faire marcher, pour vous faire donner, pour vous exploiter. Et, des manipulateurs, il y en a de plusieurs sortes. C’est pour ça qu’ils sont difficiles à reconnaitre. 

Dans « En Vert la Vie » de V.DiMarco, j’ai trouvé à la lettre « T » un texte qui en énumère quelques-uns. Voici : 

TROMPERIES

Ne fais surtout pas comme ces gens,
Tant c’est débile,
Qui gaspillent tout leur argent
L’esprit tranquille,
Achetant et payant comptant
L’automobile…
Avec ses gaz d’échappement ;
Pauvres imbéciles.

Ne fais non plus pas comme ceux-ci,
Une autre engeance,
Qui t’empêchent de vivre ici
Comme tu penses,
Qui te promettent un paradis
Et sans souffrances ;
Mais que si, TOI, tu souffres ici :
C’est pas de chance.

N’oublions pas non plus ceux-là
Qui nous dirigent.
Ils nous soulagent de ce qu’on a,
Mêmes les litiges,
Nous demandent même si « ça va »
Et si tu piges,
Des murs se referment sur toi ;
Que TU ériges.

Alors, si tu veux tout changer,
Je te conseille :
C’est par toi qu’il faut commencer.
Prête l’oreille,
Ouvre les yeux, bouge tes pieds ;
Tu te réveilles.
Voilà qu’un nouveau monde est né…
Quelle merveille.

Pour moi, à part ce texte, le plus explicite est celui de Jean de La Fontaine (1621/1695) : « Le Corbeau et le Renard » que vous connaissez tous. 
Le renard y endosse le rôle du manipulateur et le corbeau celui du niais. Rappelez-vous le texte et voyez comment le renard s’y prend finement pour obtenir l’objet de ses désirs : le fromage (qui joue son propre rôle !).

Il en va ainsi de tous les manipulateurs, du simple quidam qui te demande une pièce pour manger, au président de la république qui te taxe encore un peu, en passant par le vendeur qui doit vendre son produit à tout prix. 
Mais, ce ne sont pas les seuls ! Il y a ceux décrits par le texte ci-dessus, ceux qui ont besoin d’amour, ceux qui ont envie d’un bijou ou d’une cigarette, ceux qui ont besoin de paraitre, etc. Ce ne sont pas non plus les raisons qui dont défaut. 

Vraiment, les manipulateurs ne manquent pas. Si ça se trouve, je suis aussi un manipulateur puisque j’essaie de vous faire passer ce en quoi je crois… va savoir ! 

Bon, allez, on se donne rendez-vous la semaine prochaine… si le grand manipulateur me laisse vous causer encore un peu de la poésie ou des polars. ou de mon blog préféré qui parle des livres en général.

Tiens, et si on faisait un petit jeu ? La semaine prochaine, je vous parlerai d’un mot qui commence par la lettre « U » ; devinez lequel.
Non, Victor, pas ‘ublot’ ; hublot s’écrit avec un « H ». Je vous donne un indice : ce mot n’existait pas avant Thomas More (1478/1535). 

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