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vendredi 23 août 2019

Ville ou Village ? Respirer le CO2 ou les tilleuls ?


De l’utopie à la réalité, il y a des cris et des grincements de dents. Mais, rassurez-vous, tant que vous n’aurez pas besoin de telle chose, cette chose-là ne va pas vous manquer !  

Et nous passons au thème suivant : un village. 
N’importe quel village, le vôtre aussi fera l’affaire car tout change. C’est le progrès. Le village devient ville et les champs et vergers deviennent cités. Les promoteurs se frottent les mains, les industriels s’enrichissent, les coqs s’arrêtent de chanter et les loubars n’ont pas besoin d’aller en ville le samedi soir puisqu’ils y sont déjà !  Et tout le monde est content puisque tout le monde laisse faire. 

  • Mais, de quoi il parle, me direz-vous. 
  • De la perte de certaines valeurs qui font le bonheur. 

Regardez ce que j’ai trouvé à la lettre « V » comme Vil, vilain, vengeance quand elle n'est pas enployée pour valeurs ou... :  
 
VILLAGE

Il s’est passé près de vingt ans
Depuis que ce petit enfant
A suivi, mais les yeux chagrin,
Un gris matin de mai lointain,
Ses parents qui, à contre cœur,
Ont fui, pour un futur meilleur,
Le beau village… de leur enfance.

Dans le train qui t’a ramené
Là, sur les lieux de ton passé,
Tu revoyais : chemins de terre,
Herbes poussant entre les pierres,
Puis, sur la place, les deux grands chênes,
Les trois tilleuls et la fontaine ;
Tout le village… de ton enfance.

Et te voilà. Mais, cette rue
Est devenue une avenue ;
Plus de chemin, plus de fontaine,
Tilleuls coupés, domptés les chênes.
Et le jardin, comme ta maison
S’est fait manger par le béton ;
Plus de village… de ton enfance.

- Mais ce ne sont que quelques pierres !
Un arbre ou deux tombés à terre ;
On pourrait bien les replanter…

S’il reste un peu d’humanité
Dans le village… de ton enfance.

Ce n’est pas toi mais c’est ton cœur
Qui crie, rempli par la douleur.

Il ne pourra pas remplacer,
Par le béton d’une cité,
Le vert village… de ton enfance.

Et tu repars…
Dans ta mémoire,
Rien ne changera jamais.

Qui échangerait sa liberté, son espace,sa tranquillité, etc. contre… une carte postale ou une photo ? Même pas un imbécile ! Et pourtant, je l’ai fait, vous l’avez fait et d’autres le feront. Nous avons échangé le calme et la quiétude contre les lumières de la ville et ce qui va avec : le bruit, l’appréhension, le stress, etc. !

Pensez-y et, si vous entendez un coq chanter le matin, c’est que vous êtes encore au paradis. L’enfer, c’est le klaxon ! 

Bonne méditation,

Comme convenu avec mes amis, voici leurs blogs : avidoxe, Dan et Dina, dinadedan,   Ecrire Pastel, Tandem Littéraire, Éric Valloni, gravillons, polarsensudalsace et VittorioDenim ; sans oublier notre « Ateliers d’écritureS 68 ». Bonne lecture et, partagez. Faites-le pour vous, partagez !

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