De l’utopie à la réalité, il y a des cris
et des grincements de dents. Mais, rassurez-vous, tant que vous n’aurez pas
besoin de telle chose, cette chose-là ne va pas vous manquer !
Et nous passons au thème suivant :
un village.
N’importe quel village, le vôtre aussi fera l’affaire car tout
change. C’est le progrès. Le village devient ville et les champs et vergers
deviennent cités. Les promoteurs se frottent les mains, les industriels
s’enrichissent, les coqs s’arrêtent de chanter et les loubars n’ont pas besoin
d’aller en ville le samedi soir puisqu’ils y sont déjà ! Et tout le monde est content puisque tout le
monde laisse faire.
- Mais, de quoi il parle, me direz-vous.
- De la perte de certaines valeurs qui font le bonheur.
Regardez ce que j’ai trouvé à la lettre
« V » comme Vil, vilain, vengeance quand elle n'est pas enployée pour valeurs ou... :
VILLAGE
Il s’est passé près
de vingt ans
Depuis que ce petit
enfant
A suivi, mais les
yeux chagrin,
Un gris matin de mai
lointain,
Ses parents qui, à
contre cœur,
Ont fui, pour un
futur meilleur,
Le beau village… de
leur enfance.
Dans le train qui
t’a ramené
Là, sur les lieux de
ton passé,
Tu revoyais :
chemins de terre,
Herbes poussant
entre les pierres,
Puis, sur la place,
les deux grands chênes,
Les trois tilleuls
et la fontaine ;
Tout le village… de
ton enfance.
Et te voilà. Mais,
cette rue
Est devenue une
avenue ;
Plus de chemin, plus
de fontaine,
Tilleuls coupés,
domptés les chênes.
Et le jardin, comme
ta maison
S’est fait manger
par le béton ;
Plus de village… de
ton enfance.
- Mais ce ne sont que quelques pierres !
Un arbre ou deux tombés à terre ;
On pourrait bien les replanter…
S’il reste un peu
d’humanité
Dans le village… de
ton enfance.
Ce n’est pas toi
mais c’est ton cœur
Qui crie, rempli par
la douleur.
Il ne pourra pas
remplacer,
Par le béton d’une
cité,
Le vert village… de
ton enfance.
Et tu repars…
Dans ta mémoire,
Rien ne changera
jamais.
Qui échangerait sa liberté, son espace,sa tranquillité, etc. contre… une carte postale ou une photo ? Même pas un
imbécile ! Et pourtant, je l’ai fait, vous l’avez fait et d’autres le
feront. Nous avons échangé le calme et la quiétude contre les lumières de la
ville et ce qui va avec : le bruit, l’appréhension, le stress, etc. !
Pensez-y et, si vous entendez un coq
chanter le matin, c’est que vous êtes encore au paradis. L’enfer, c’est le
klaxon !
Bonne méditation,
Comme convenu avec mes amis, voici leurs
blogs : avidoxe, Dan et Dina, dinadedan, Ecrire
Pastel, Tandem
Littéraire, Éric
Valloni, gravillons,
polarsensudalsace et VittorioDenim ; sans oublier notre « Ateliers d’écritureS 68 ». Bonne lecture et, partagez. Faites-le
pour vous, partagez !
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