Chroniques de Voisinages

Les maisons de mon quartier ont poussé, comme des champignons, vite et en même temps. Ainsi, il arrivait qu’entre voisins, on se donnait des conseils ou même, on se prêtait des outils. 

Mon voisin de gauche, lui, n’écoutait rien ; il savait déjà tout. 

Personnellement, j’ai toujours essayé d’écouter les anciens. Leur savoir m’a toujours été utile. Et, quand mon grand-père me disait : « Prévois pour trois ; si ça ne marche pas, il t’en restera toujours pour toi ! » J'écoutai et mettai le conseil de côté. 

Contrairement à mon voisin de gauche, j’avais prévu une porte plus grande et deux places dans le garage. Alors, quand mon voisin se moquait de ma petite voiture avec le voisin d’en face, je trouvais ça bête mais, je ne disais rien. J’ai toujours mené ma vie à ma façon et, apparemment, ce n’est pas trop mal. 

Dernièrement, mon voisin est venu me parler. 

Il m’a appris que Damien, le voisin d’en face est parti dans le midi. Et il a commencé à lui dire du mal, à le traiter de toutes sortes de nom ! Je lui ai dit que je n’étais pas intéressé pour dire du mal de qui que ce soit. Les petites moqueries sur la voiture, ce n’est pas grave ; une voiture n’est qu’un objet qui doit rester objet même si utile. D’ailleurs, elle (ma petite voiture) ne s’est pas vexée. 

Mon voisin n’a pas apprécié la plaisanterie. Il est rentré chez lui en grommelant. 

J’ai terminé ce que j’étais en train de faire et suis rentré chez moi. Ma femme m’a dit :

• Je viens de raccrocher avec Mme Durieu. Il parait que Damien, le voisin d’en face, est parti vivre à Montpellier.

• Ah !  Le voisin d’à côté vient de me l’apprendre mais, il ne m’a pas dit où.

• Je ne comprends pas que tu puisses lui adresser la parole à celui-là. Il n’y en a pas un, dans le quartier, qui le supporte.

• Ben si, n’exagérons rien. Jusque-là, il y avait Damien qui était tout le temps chez lui. Maintenant qu’il est parti vivre à Montpellier, il y a sa femme. 

• Il t’a dit que sa femme est partie avec Damien vivre là-bas ?

No comment ! Chroniques de voisinages.

 

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Chroniques de Voisinage - 1 -

Habituellement, mon voisin de gauche ne me parle pas beaucoup. 

Il a une voiture plus grosse que la mienne alors, il se croit supérieur. C’est à peine s’il me répond aux bonjours. 

En fait, il a un caractère pas très facile et, il est fâché avec tout le quartier. Il y a juste un voisin qui lui adresse la parole ; Damien, le voisin d’en face. 

Il faut dire que mon voisin ne se la laisse pas conter ; si personne ne l’attaque, il se défend pour montrer qu’il est le maître ! Du coup, tous l’évitent. Nous vivons dans le même quartier et personne ne veut d’histoires de personne. 

Par contre, mon voisin se plait à garer sa voiture devant ou derrière les voitures petites, selon les places libres. C’est son droit, la rue est à tout le monde.

Bien sûr, il pourrait la garer devant sa maison ou dans sa cour ; il a toujours de la place. Et d’ailleurs, le samedi, il le fait pour la laver car le reste de la semaine, la voiture ne bouge pas souvent. C’est que ça boit un 4x4 ! 

Par ailleurs, il a un garage mais, il ne peut pas y rentrer sa voiture ; la porte est trop serrée et trop basse. 

Quand nous avons fait construire, il avait une petite voiture alors, pour  « épargner », il avait fait mettre une petite porte. Maintenant, qu’il a une grosse voiture, il la fait rouler peu pour économiser et la laisse dormir dehors ! 

Voilà qui me rappelle un adage qui dit : « Quand j’avais les dents, je n’avais pas le pain et maintenant que j’ai du pain, je n’ai plus les dents. » 

A mon voisin aussi il manque quelque chose mais, il n'arrive pas à se rappeler quoi !

à suivre...

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L'Art Naïf, la Chanson et les Impressionnistes

L’histoire dit qu’en 1874, à l’exposition du « Salon Officiel de Paris », une trentaine d’artistes furent refusés. (D’ailleurs, lire rejetée !) Ceci ne plut pas vraiment à Cézanne, Degas, Pissarro, Renoir, etc. 

Sans doute vexés, en tout cas, offusqués et blessés, ils décidèrent d’organiser leur propre Salon d’exposition. 

Ils en parlèrent à leur ami et photographe Felix Tournachon, plus connu sous le pseudonyme Nadar, et exposèrent dans son atelier. 

L’histoire « revendicative » se serait probablement arrêtée là ; ils voulaient juste exposer. Mais, un journaliste, critique d’art, fit un article sur l’exposition et utilisa le mot « impressionnistes », inspiré par le titre d’un tableau de Claude Monet : Impression Soleil Levant. L’impressionnisme était né. 

Ainsi, il en va pour toutes les découvertes. Il suffit d’un détail mis en évidence par hasard pour que ce qu’on avait écarté prenne soudain de l’importance. 

Dans le ton, si je peux dire, la « Compagnie Créole »  avait fait une chanson, juste pour danser. Son titre : « Vive le Douanier Rousseau » fait référence au peintre Henri Rousseau (1844/1907) appelé « Douanier Rousseau » et qui était un peintre « d’Art Naïf ».  

 La chanson, plus connue par un de ses vers : « ça fait rire les oiseaux », a remis au goût du jour l’art naïf du Douanier Rousseau. 

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Amour et Confiance se Tiennent par la Main

S’engager dans une histoire de sentiments ou dans une entreprise de profit n’est pas chose aisée. Pourtant, c’est une chose que nous faisons tous les jours. 

Évidemment, certaines actions ne se font qu’une fois dans notre vie, tel le mariage. (Quoi que…) D’autres se font ou se défont de temps en temps comme l’amitié. Et, d’autres encore se font sur des points précis avec signatures et témoins à l’appui. 

Selon vous, lesquelles sont les plus honnêtes ? Pourquoi signer des papiers, pourquoi mobiliser des témoins, pourquoi payer des hommes de loi si l’on pouvait avoir confiance ! 

En amour, le cérémonial veut que l’on signe des papiers mais, ceux qui s’aiment, en ont-ils vraiment besoin ? Pour les entreprises de profit, ces pratiques sont fortement conseillées et habituellement imposées car comment faire un profit si on ne profite pas de l’autre ! Il n’y a qu’en amitié, qu’on aperçoit un peu d’honnêteté. En amitié, point besoin de signature. 

Comme dit le proverbe : « Qui se ressemble, s’assemble ».

Mais, malgré tout, n’oublions pas que nous ne sommes que des humains, avec des qualités et des défauts. Ainsi, tel oiseau danse (ex. le paradisier) pour séduire sa belle, un autre fait le beau (ex. le paon) et autre encore (le jardinier tacheté) construit une tonnelle. Chacun veut et cherche à séduire. L’humain, lui, même en amour, a ajouté un paramètre supplémentaire : le profit. Heureusement, ce n'est que pour les humains !  D'ailleurs, en amour, dès qu’ils se lâchent la main, l’amour périclite. Les signatures ne servent à rien ; amour et affaires n’ont pas le même but. 

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