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vendredi 29 mars 2019

Haines Nouvelles


Mais, dans quelle époque vivons-nous ! On n’a plus le droit de parler, de rire, de dire et même de penser puisque je dis ce que je pense. (Et, je ne pense pas à mal !)

Tout indispose le voisin. Dans les villages, c’est le coq et en ville c’est les crottes de chiens. On ne pardonne plus rien, comme si tout nous était dû. Comme si on était le roi, chez soi et les autres n’ont qu’à servir ! 

L’intolérance s’épand et s’amplifie, partout, en ville, dans les cités et dans les villages. De plus, des haines nouvelles apparaissent...

HAINES

Des peuples entiers meurent de faim.
Tu te dis qu’ils sont loin de nous,
Mais, ces peuples sans lendemain,
A bout de tout, sont prêts à tout.
- Comment aider, soigner ces gens ?
- Je suis prêt à leur envoyer
Du riz, des pâtes ou de l’argent.
(… du moment qu’ils restent loin.)

Plus près de nous, dans les cités,
Sur les murs, on voit des dessins :
Le problème à nouveau posé
Vient te rattraper dans ton coin.

Ce sont des jeunes, désœuvrés,
Et dans leurs tags et graffitis,
La haine y est souvent cachée.
Tu vois, tu n’es pas à l’abri.

Du plus profond, c’est la colère
Le sentiment le plus humain.
C’est faux de l’appeler mon « frère » ;
Certains ont tout, d’autres n’ont rien.

La solution doit exister.
Et, si tu veux dormir serein,
Il serait bon de commencer,
Ce jour, par leur tendre la main.

Texte tiré du recueil « En Vert la Vie », 2013, de V.Dimarco, page 58 et 59. (Avec son autorisation, naturellement.)  Copyright © V.DiMarco/MonuMar, 2013

Mais, chers colocataires de la planète Terre, vous êtes tous égaux devant l’immensité : Vous êtes de passage. D'ailleurs, à la limite, vous n’êtes rien ! Vous naissez pour mourir, tous : blancs, noirs, verts, jaunes, rouges et même gris ! Vous n’existez que parce que l’autre vous voit et vous parle. Quand l’autre n’existera plus vous serez fini !

Albert Camus avait dit : « Nous sommes tous l’étranger de quelqu’un. » Mais, si tu lui tends la main, tu ne seras plus son étranger, tu seras quelqu’un de reconnu. Et c’est alors que tu pourras te rendre compte que tu as fait quelque chose d’utile… pour toi. A méditer. 

Comme convenu avec mes amis, voici leurs blogs : avidoxe, Dan et Dina, dinadedan,   Ecrire Pastel, Tandem Littéraire, Éric Valloni, gravillons, polarsensudalsace et VittorioDenim ; sans oublier notre « Ateliers d’écritureS 68 ». Bonne lecture et, partagez. Faites-le pour vous, partagez !

vendredi 22 mars 2019

Gamins, le futur de chacun


Comme je l’ai dit dans le dernier post, j’aurais arrêté si je n’avais pas vu les jeunes prendre le relais sur le climat. 
« En Vert la Vie » est un recueil de poésies bien sûr mais qui se veut un tantinet pédagogique. Pas trop car, moi-même- j’ai horreur qu’on m’impose des choses mais, à un certain moment, il faut faire des choix : faire ou périr.
Ce genre de choix s’appelle : une alternative. 
Et, puisqu’à mon âge je ne peux qu’encourager ceux qui peuvent faire, je continue. 

Je vous propose donc un septième texte, toujours tiré du recueil de V.DiMarco et avec son consentement, voici : 

GAMIN

Un enfant :
Le regard d’un géant.
Le désir d’être un homme,
Comme toi, simplement.
Il voudrait qu’on lui donne
Cet amour… qu’il te prend.

Un enfant :
Force d’un océan.
Il t’arrache d’un somme,
Te donne plus qu’il ne prend,
Te modèle en parent ;
Et tu vis autrement.
Car c’est pour ton enfant.

Et tu t’envoles ;    
Tu es l’air, tu es le vent,
Dès qu’il te frôle
De ces p’tits doigts d’enfant.

Un enfant :
Ton futur différent
Mais ta copie conforme.
Il lui faudra du temps
Mais quand il prendra forme
Sera reconnaissant.

Ton enfant :
Ton gamin de trente ans,
Sera fier d’être un homme.
Et, tout en s’appliquant,
Te rendra « grand parent ».
Tu verras en souriant
L’enfant de ton enfant.

Et tu t’envoles ;
Tu es l’air, tu es le vent,
Dès qu’il te frôle
De ses p’tits doigts d’enfant.

Oui, je sais, dans le titre, j’ai mis un « s » à gamin. Mais, dans les manifs, j’en vois plusieurs. Et, ils sont de plus en plus nombreux et plus responsables que leurs parents apparemment. 

Bravo les gamins, bravo les enfants : défendez « votre » futur. Vous y avez droit.

Comme convenu avec mes amis, voici leurs blogs : avidoxe, Dan et Dina, dinadedan,   Ecrire Pastel, Tandem Littéraire, Éric Valloni, gravillons, polarsensudalsace et VittorioDenim ; sans oublier notre « Ateliers d’écritureS 68 ». Bonne lecture et, partagez. Faites-le pour vous, partagez !

samedi 16 mars 2019

Faire le point


A ce stade, je fais une petite pause. Donc pas de poésie.
Pourquoi ?
Parce que je suis arrivé à la lettre « F » et j’ai constaté que j’ai moitié moins de lecteurs ! 

Quoi ? L’écologie ne vous intéresse pas ? Mes avertissements sur l’environnement vous sont rébarbatifs ? Les textes de Vittorio vous chagrinent ? 

Alors, hier, au lieu de vous balancer un message, je suis allé à la marche sur l’environnement ; il s’en tenait une dans ma ville. Et là, oh, surprise ! La place du rassemblement était pleine. Mais alors, des gens comme moi existent quand même ! Et ils ne sont pas sur le net ! Ils sont actifs. 

Puis, nous avons défilé. La rue était remplie d’amoureux de la planète, de sentinelles pour un futur meilleur. 
« Je ne suis pas seul ! Je ne suis pas un illuminé ! » 
Nous étions une vague verte, beaucoup étaient des jeunes ; je n’ai pas encore le nombre des participants à la marche de ma ville mais, nous étions des milliers. Et, sans les grands noms, pas de Yann Arthus-Bertrand, pas de Nicolas Hulot, pas de Allain Bougrain-Dubourg, que des jeunes ! J’ai compris qu’un esprit nouveau prenait enfin les rennes. 
« C’est possible ! »

Du coup, me revoici. 
Le nombre de mes lecteurs a diminué ? Ce n’est pas grave. 
J’ai vu que beaucoup d’autres ont pris conscience de la gravité de la situation concernant le futur proche de « notre » planète. Mes messages ne sont donc pas inutiles. Et, pour le prochain post, vous aurez droit à la lettre « G ». Vous verrez, vous ne serez pas déçus. 

Faites un geste, laissez votre « plat net », propre car, et le proverbe le dit : comme on fait son lit on se couche. 

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vendredi 8 mars 2019

"F" comme fuite... en avant, halte !


Et je continue dans mon introspection… et la vôtre. Car, si vous êtes humain, vous êtes comme moi ! Vous vous posez des questions et quand vous êtes blessé, que faites-vous ? Vous allez voir cet « ami » ‘délaissé’ puisque tout allait bien. 

Vous pouvez vous inventer toutes les raisons possibles, vous avez tort. Il faut s’aimer avant d’être dans le besoin. 

Vous le comprenez. Alors, vous prenez des palliatifs… et vous avez encore plus tort ! Il n’y a pas de remède à la solitude. Si vous êtes seul(e), demandez-vous ce que vous avez fait pour en arriver là. 

D’ailleurs, regardez ce que j’ai trouvé page 54 et 55 du recueil « En Vert la Vie » de V.Dimarco, 2013. (Avec son autorisation, naturellement.)  

FUITE

Enveloppé
Par la nuit
Noire et glacée,
Un seul ami :
L’ennui.

Chagrin,
Tu gagnes du terrain.
… Tes reins,
Je m’en souviens…

Est-ce le whisky ou les cigarettes ?
J’ai du brouillard dans la tête…

Tout se tait
Autour de moi.
Le cœur brisé
N’a plus de voix,
D’envie.

Destin,
Tu me tiens
Dans tes mains :
Pantin…
Je n’y peux rien.

Matin gris
Et soleil blême,
A mes amis
Et à moi-même ;
Merci.

Enveloppé
Par la nuit
Noire et glacée,
Un seul ami :
L’ennui.

Demain
Tu seras déjà loin ;
Au moins,
Tu seras bien.

Est-ce l’alcool ou les cigarettes ?
J’ai du brouillard plein la tête…

Matin gris
Et soleil blême,
A mes amis
Et à moi-même :
Suffit.

On voit les images. On les lit. C’est un blues ou je ne m’y connais pas ! C’est un spleen, nous diraient Verlaine et Baudelaire. Et moi, je dis : c’est de la poésie réussie en chanson. Il ne manque que la musique : pour moi, un blues… Ou en jazz lent. Mais, j’adore.

Tiens, il me semble l’entendre dans un de ces films policiers où le héros, un privé blessé par la vie, mène une enquête sur une personne qu’il aime. Apprenant la vérité, il se met à boire encore plus et sort du bar à des heures matinales… Ah, si Eddie Constantine était encore vivant et Guy Marchand encore dans le circuit… Ils chanteraient cette chanson à la fin de leur film avec la question : « Toute vérité est-elle bonne à dire ? »

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