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vendredi 24 mai 2019

Vous/Nous, tous obsédés


Comment ne pas se faire emprisonner dans ses habitudes ? Elles sont tellement présentes que si on n’y prend garde, on se dira qu’elles rassurent. Oui, nos habitudes sont rassurantes. 

Nos habitudes sont des repères qui nous permettent d’avancer. 
D’avancer ? Elles nous emprisonnent, oui ! Car, ces repères sont disposés de telle façon qu’ON nous permet de tourner en rond !
C’est un peu comme faire du sport avec un vélo d’appartement. On pédale mais, on reste sur place. 
On sait où on est et c’est rassurant ! Il ne va rien nous arriver ; on fait comme les autres ! On fait comme les autres ?

OBSEDES

Il est sept heures du soir,
Fermons la porte à double tour ;
Il faut se méfier des loubars :
Ils agissent même en plein jour.
Non, je ne suis pas parano ;
Au voisin c’est arrivé :
Il a deux pompes à vélo,
Des vélos qu’il s’est fait voler.

Obsédé par la peur de l’autre,
Obsédé, tu t’es emprisonné.

Il est minuit et monsieur Jean
S’est levé pour voir la télé.
Lui-même dit : « c’est fatiguant »,
Mais il ne veut pas rater 
Ce film ou ce documentaire
Qui le fait rêver sans dormir.
Au lieu de fermer ses paupières,
Il continue de s’abrutir.

Obsédé des images qui bougent,
Obsédé, tu t’es emprisonné.

Nous sommes mille sur la route :
Chacun veut sa part de soleil.
Si tu travailles, tu as sans doute
Fait des U.V. sur tes orteils.
Tu as les cheveux teints en vert,
Lui fait de la musculation,
Une autre montre son derrière :
La mode mène ses moutons.

Obsédé par la ‘modomanie’,
Obsédé, tu t’es emprisonné.

Puis un jour, on se rebelle. Pourquoi ? Parce que rien ne vaut la liberté. 
Mais, quelle liberté ! La liberté est être seul, sans prédateur aucun. Or, il y a les autres… ceux qui sont comme nous, ceux qui veulent aussi une place au soleil, notre place ! 

Et puis d’abord, qui c’est ce ON qui nous réduit à faire du surplace, qui nous maintient en prison ? En prison ? Mais, il n’y a pas de barreaux ! Serait-ce volontairement que nous faisons tout cela ? Sommes-nous vraiment des moutons ? 

Moment de réflexion… je vous laisse penser par vous-mêmes. 

Bien! En attendant votre réponse, je mets un peu la télévision, histoire de voir ce qui se passe par le monde. Sommes-nous seuls dans cet univers ? Qui influence qui ! Qui était là en premier ? L’œuf ou la poule ? Est-ce l’homme qui fait la télé ou la télé qui fait les hommes ? Aie confianssss… 
Bon, j'éteins. Tout compte fait, je préfère un bon livre
Comme convenu avec mes amis, voici leurs blogs : avidoxe, Dan et Dina, dinadedan,   Ecrire Pastel, Tandem Littéraire, Éric Valloni, gravillons, polarsensudalsace et VittorioDenim ; sans oublier notre « Ateliers d’écritureS 68 ». Bonne lecture et, partagez. Faites-le pour vous, partagez !

vendredi 17 mai 2019

Nuage ; attention, danger !


Les nuages nous apportent l’eau qui permet de nous désaltérer et de faire pousser nos cultures… Alors, Depuis quand faudrait-il se méfier des nuages ?   
Réponse : depuis que certains nuages se déplacent seuls, un peu comme celui de Tchernobyl en 1986.
Avant, il y avait les pluies acides : maintenant on voit des nuages aux couleurs douteuses. Le dernier en date fut celui du Japon en 2011 à Fukushima. 

C’est loin le Japon ? Mais, le nuage va où le mène le vent. En 2019, aujourd’hui, il rôde encore ! Et on ne sait pas tout !
La poésie qui suit est un peu longue. Tant pis ! Il est important de savoir. Alors, voici. 

Nuage

Au loin, un nuage
S’élève de terre,
Brûlant au passage
Les gens et les pierres.
De couleur « rouge-noir-jaune-et-blanc »,
Le drapeau est bougé par les vents.
Il n’a pas de frontière.
La mort nous vient par la lumière
Et continue vers toi.

La ville plus proche
Du berceau de nuit
N’a plus que des roches
Fondues : plus d’abris…
Mais plus personne à abriter.
Le glas résonne ne pouvant sonner.

Lent et impassible,
Le nuage s’étend,
Sans but et sans cible,
Où mènent les vents.
S’il vient effacer tout être humain,
Dis, qui viendra le pleurer demain ?
Il n’a pas de frontière.
La mort nous vient par la lumière.
Et continue vers toi.

Tu pourras te cacher
Ou prendre la fuite ;
Il viendra te trouver :
Te rendre visite.

Tapi tout au fond de ton abri,
S’élève le son des repentis.
Il n’a pas de frontière.
La mort nous vient par la lumière.
Tapi tout au fond de ton abri,
S’élève le son des repentis :
Amères prières
Bâties de peur, oui, mais pas de foi.
Le doute déroute,
Mais le nuage ne s’arrête pas.
Il continue sur toi.

Et puis, dans dix mille ans,
La vie reviendra.
De couleurs, patiemment,
Elle se parera,
Mettra des oiseaux, haut dans les airs,
Plants, fleurs et cours d’eau entre les pierres.
La terre pardonne
Et tout repart mais sans les hommes ;
Tout continue sans toi.

La terre efface
Danger et menace
Et tout repart mais sans les hommes.
Tout continue sans toi.

Texte tiré de « En Vert la Vie »
Copyright © V.DiMarco/MonuMar

Non, rien n’arrête le nuage. Il n’a pas de frontière. Et, si tu n’es pas brûlé instantanément ou balayé par le souffle, prépare-toi à souffrir. De plus, on ne sait pas comment arrêter le nucléaire ! Étonnant, n’est-ce pas ? Riche ou pauvre, pas de distinction. Maigre consolation !

Comme convenu avec mes amis, voici leurs blogs : avidoxe, Dan et Dina, dinadedan,   Ecrire Pastel, Tandem Littéraire, Éric Valloni, gravillons, polarsensudalsace et VittorioDenim ; sans oublier notre « Ateliers d’écritureS 68 ». Bonne lecture et, partagez. Faites-le pour vous, partagez !

vendredi 10 mai 2019

Message on "En Vert la Vie" to you


Le pétrole vient à manquer alors on raconte plein de choses pour vous faire croire qu’il y a des énergies propres. Des blagues ! 

Énergie = feu ; le feu utilise l’oxygène et laisse des gaz polluants donc : énergie quelconque (végétale, animale ou mécanique) = pollution. Il n’y a pas d’échappatoire. 

Ainsi, voici un message que j’ai pris à la lettre « M » de la deuxième partie du recueil « En Vert la Vie » de Vittorio Di Marco, 2014. 

Message

Un beau complet-veston bleu-gris,
Un bon cigare.
Une moto, quelques amis,
Une guitare.
Une chanson qui se construit,
Une belle histoire…
Quand tout à coup le ciel rougit
Sans crier gare !

Une fumée de noir vêtue
Qui sent le soufre
S’élève au ciel, va dans les rues
Où elle s’engouffre.
Sournoisement, elle vient devant
Toutes les portes.
S’attaque à tout être vivant,
Jusqu’aux cloportes.

-         - Viens à mon aide !
-         - Il est, je crois, trop tard
  Pour que je t’aide ;
  T’aurais dû le prévoir.
-         - Viens à mon aide…
  Viens à mon aide…

Soudain, je me suis réveillé
(C’était un rêve)
Dans mon lit en train de pleurer,
Brûlant de fièvre.
Mais le message était noté ;
Je te l’apporte :
«  L’HUMANITE DEVRA CHANGER
POUR QU’ON S’EN SORTE » !

-        - Et si tu m’aides,
  Viens, il n’est pas trop tard.
  Car si tu m’aides,
  On pourra tout revoir.
  Que si tu m’aides…
  Que si je t’aide…
  Que si Tu T’aides.

Texte tiré de « En Vert la Vie »

Copyright © V.DiMarco/MonuMar, 2014

Comme vous avez pu le lire, ce n’est qu'un message à faire passer, ce qui est déjà un début et, comme l’auteur le dit dans le livre : « Si chacun fait un peu, nous réussirons là où nos hommes politiques ont échoué. » 

Notre avenir est entre nos mains ; les riches n’ont pas de conscience. 

Bien à vous.
Moi, j’ai fait ma part… du colibri : je fais passer le message. 

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vendredi 3 mai 2019

Licenciement


Et nous voici arrivés à la lettre « L », à mi-chemin, en somme, de la partie 2 du livre « En Vert la Vie ». Qu’avons-nous appris ? Plein de choses. Qu’avons-nous retenu ?
Ah ! Parce qu’il fallait retenir quelque chose ? Vous auriez pu nous prévenir !
Ben voyons ! Quand les mâche-média ne sont pas là pour mettre en évidence ce qui est important, par soi-même, on ne fait plus rien. Nous sommes tous des assistés, en fin de compte ! Tous pareils donc tous interchangeables… 

Bref ! A la lettre « L comme Lune, L comme 50», nous retrouvons le mot Licenciement : "L" comme ‘Dégage, tu es Viré’ qui, mis en facteurs donne : Licencié. Mais, attention, tu n’as pas reçu un diplôme, une licence, mais juste ta feuille de route vers Pôle-Emploi ! Et c’est là que tu t’aperçois qu’à force de ne plus les utiliser, tu ne sais plus te servir de tes propres ‘ailes’. (Qui s’écrit avec un seul ‘L’ pour te faire tourner en rond !) 

Pour certains, ce sera la chute, parfois, brutale ! 
 
Voici le poème paru dans « En Vert la Vie » de V.DiMarco, 2014 : 

Licenciement

Encore un arbre est tombé :
Déraciné des temps modernes.

On a beau nous expliquer
(On suppose : par qui nous gouverne)
Qu’il nous faisait ombrage,
Qu’il n’était pas un abri.
Que, si on était bien sage,
On ne sera pas compromis.
Qu’il sera, et en nombre,
Remplacé, et sans peine.

Mais en attendant son ombre,
Il nous manquera l’oxygène.

Heureusement, pour d’autres, ce sera une résurgence, une occasion de rebondir vers une occupation qu’ils aiment et qu’ils auraient déjà choisie s’ils n’avaient pas été confinés dans la facilité… et donc l’habitude. Or, on le sait, l’habitude nous tue ce que nous sommes vraiment. 

En le relisant, je constate que ce poème est différent des autres. Il est plus hermétique. Mais, bon ! L’auteur fait ce qu’il veut. Du moment qu’il nous met sur la voie d’une vie meilleure, j’adhère. 

Comme convenu avec mes amis, voici leurs blogs : avidoxe, Dan et Dina, dinadedan,   Ecrire Pastel, Tandem Littéraire, Éric Valloni, gravillons, polarsensudalsace et VittorioDenim ; sans oublier notre « Ateliers d’écritureS 68 ». Bonne lecture et, partagez. Faites-le pour vous, partagez !