Les
nuages nous apportent l’eau qui permet de nous désaltérer et de faire pousser
nos cultures… Alors, Depuis quand faudrait-il se méfier des nuages ?
Réponse : depuis que certains nuages se déplacent
seuls, un peu comme celui de Tchernobyl en 1986.
Avant,
il y avait les pluies acides : maintenant on voit des nuages aux couleurs
douteuses. Le dernier en date fut celui du Japon en 2011 à Fukushima.
C’est
loin le Japon ? Mais, le nuage va où le mène le vent. En 2019, aujourd’hui,
il rôde encore ! Et on ne sait pas tout !
La
poésie qui suit est un peu longue. Tant pis ! Il est important de savoir.
Alors, voici.
Nuage
Au loin, un nuage
S’élève de terre,
Brûlant au passage
Les gens et les
pierres.
De couleur
« rouge-noir-jaune-et-blanc »,
Le drapeau est bougé
par les vents.
Il n’a pas de
frontière.
La mort nous vient
par la lumière
Et continue vers
toi.
La ville plus proche
Du berceau de nuit
N’a plus que des
roches
Fondues : plus
d’abris…
Mais plus personne à
abriter.
Le glas résonne ne
pouvant sonner.
Lent et impassible,
Le nuage s’étend,
Sans but et sans
cible,
Où mènent les vents.
S’il vient effacer
tout être humain,
Dis, qui viendra le
pleurer demain ?
Il n’a pas de
frontière.
La mort nous vient
par la lumière.
Et continue vers
toi.
Tu pourras te cacher
Ou prendre la
fuite ;
Il viendra te
trouver :
Te rendre visite.
Tapi tout au fond de
ton abri,
S’élève le son des
repentis.
Il n’a pas de
frontière.
La mort nous vient
par la lumière.
Tapi tout au fond de
ton abri,
S’élève le son des
repentis :
Amères prières
Bâties de peur, oui,
mais pas de foi.
Le doute déroute,
Mais le nuage ne
s’arrête pas.
Il continue sur toi.
Et puis, dans dix
mille ans,
La vie reviendra.
De couleurs, patiemment,
Elle se parera,
Mettra des oiseaux,
haut dans les airs,
Plants, fleurs et
cours d’eau entre les pierres.
La terre pardonne
Et tout repart mais
sans les hommes ;
Tout continue sans
toi.
La terre efface
Danger et menace
Et tout repart mais
sans les hommes.
Tout continue sans
toi.
Texte tiré de « En Vert la Vie »
Copyright © V.DiMarco/MonuMar
Non,
rien n’arrête le nuage. Il n’a pas de frontière. Et, si tu n’es pas brûlé
instantanément ou balayé par le souffle, prépare-toi à souffrir. De plus, on ne
sait pas comment arrêter le nucléaire ! Étonnant, n’est-ce pas ? Riche
ou pauvre, pas de distinction. Maigre consolation !
Comme
convenu avec mes amis, voici leurs blogs : avidoxe, Dan
et Dina, dinadedan, Ecrire
Pastel, Tandem
Littéraire, Éric
Valloni, gravillons,
polarsensudalsace et VittorioDenim ; sans oublier notre « Ateliers d’écritureS 68 ». Bonne lecture et, partagez. Faites-le
pour vous, partagez !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire