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vendredi 17 mai 2019

Nuage ; attention, danger !


Les nuages nous apportent l’eau qui permet de nous désaltérer et de faire pousser nos cultures… Alors, Depuis quand faudrait-il se méfier des nuages ?   
Réponse : depuis que certains nuages se déplacent seuls, un peu comme celui de Tchernobyl en 1986.
Avant, il y avait les pluies acides : maintenant on voit des nuages aux couleurs douteuses. Le dernier en date fut celui du Japon en 2011 à Fukushima. 

C’est loin le Japon ? Mais, le nuage va où le mène le vent. En 2019, aujourd’hui, il rôde encore ! Et on ne sait pas tout !
La poésie qui suit est un peu longue. Tant pis ! Il est important de savoir. Alors, voici. 

Nuage

Au loin, un nuage
S’élève de terre,
Brûlant au passage
Les gens et les pierres.
De couleur « rouge-noir-jaune-et-blanc »,
Le drapeau est bougé par les vents.
Il n’a pas de frontière.
La mort nous vient par la lumière
Et continue vers toi.

La ville plus proche
Du berceau de nuit
N’a plus que des roches
Fondues : plus d’abris…
Mais plus personne à abriter.
Le glas résonne ne pouvant sonner.

Lent et impassible,
Le nuage s’étend,
Sans but et sans cible,
Où mènent les vents.
S’il vient effacer tout être humain,
Dis, qui viendra le pleurer demain ?
Il n’a pas de frontière.
La mort nous vient par la lumière.
Et continue vers toi.

Tu pourras te cacher
Ou prendre la fuite ;
Il viendra te trouver :
Te rendre visite.

Tapi tout au fond de ton abri,
S’élève le son des repentis.
Il n’a pas de frontière.
La mort nous vient par la lumière.
Tapi tout au fond de ton abri,
S’élève le son des repentis :
Amères prières
Bâties de peur, oui, mais pas de foi.
Le doute déroute,
Mais le nuage ne s’arrête pas.
Il continue sur toi.

Et puis, dans dix mille ans,
La vie reviendra.
De couleurs, patiemment,
Elle se parera,
Mettra des oiseaux, haut dans les airs,
Plants, fleurs et cours d’eau entre les pierres.
La terre pardonne
Et tout repart mais sans les hommes ;
Tout continue sans toi.

La terre efface
Danger et menace
Et tout repart mais sans les hommes.
Tout continue sans toi.

Texte tiré de « En Vert la Vie »
Copyright © V.DiMarco/MonuMar

Non, rien n’arrête le nuage. Il n’a pas de frontière. Et, si tu n’es pas brûlé instantanément ou balayé par le souffle, prépare-toi à souffrir. De plus, on ne sait pas comment arrêter le nucléaire ! Étonnant, n’est-ce pas ? Riche ou pauvre, pas de distinction. Maigre consolation !

Comme convenu avec mes amis, voici leurs blogs : avidoxe, Dan et Dina, dinadedan,   Ecrire Pastel, Tandem Littéraire, Éric Valloni, gravillons, polarsensudalsace et VittorioDenim ; sans oublier notre « Ateliers d’écritureS 68 ». Bonne lecture et, partagez. Faites-le pour vous, partagez !

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