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samedi 21 septembre 2019

D'un "Z" comme Zéphyr, le vent


Nous y voilà, c’est la fin. 
Autant en emporte le vent et au temps pour moi, je vais vous quitter avec ce dernier texte : Zéphyr, pris dans le recueil de poésies écologiques de V.DiMarco : "En Vert la Vie". 

La semaine prochaine, vous aurez un texte de l’un de nous quatre, celui ou celle qui veut reprendre le flambeau.   
Moi, j’ai donné et je ne peux pas dire que j’ai été beaucoup lu… et ce n’étaient pas mes textes ! 
Mais, que voulez-vous, l’écologie, l’environnement, tout le monde s’en fout ! Nous allons à notre perte mais, comme nous serons morts avant, ce n’est pas notre problème, c’est celui du voisin, de ses enfants et petits enfant ! 
Mon voisin est con et ses enfant sont des pestes, alors … !!! et encore !!!  
Nous oublions juste que 'nous' sommes le voisin de notre voisin ! 

Quand même, je suis content que Vittorio ait placé ce texte à la fin de son livre ; il est un peu rassurant. Il y a de l’humanité dedans.
Jugez plutôt : 

ZEPHYR

Imagine un homme aux yeux bleu pale,
Au regard, toujours, posé un peu plus loin,
Les cheveux trop longs, la veste sale…
Pour seule compagnie, il avait un chien.

Quand j’habitais le pays,
Je traînais souvent chez lui ;
J’étais sûrement son seul ami.
Il me parlait de la paix,
Des pays qu’il connaissait
Et des gens qu’il avait rencontrés.

Zéphyr, ton prénom vient s’étendre
Au pied de ce grand châtaignier
Où, ton chien, encore aujourd’hui, vient t’attendre ;
Pour lui, un seul mot : la fidélité.

Tu disais : « Ne ferme pas ta porte,
Il faut aller vers les gens, aider son prochain ».
« C’est le temps qui passe qui nous emporte ».
Aujourd’hui, il ne me reste plus que ton chien.

Quand je reviens au pays,
Aussitôt, ton chien me suit :
Il sent que je vais voir cet ami
Qui me parlait de la paix,
Des pays qu’il connaissait
Et des gens qu’il avait rencontrés.

Zéphyr, le temps est passé prendre,
Trop tôt, ce poète au cœur d’enfant.
Dans les branches, en automne, on croit t’entendre…
Le zéphyr, après tout, ce n’est que le vent.

Voyez-vous, des fois je me dis qu’un animal a plus d’humanité que nous les Hommes. Les idées d’avant étaient bonnes pourtant... mais l’argent a tout pourri.

Bonne chance pour votre futur !
Et, bonne méditation, (mais, pas trop longue ; le temps presse !)

Comme convenu avec mes amis, voici leurs blogs : avidoxe, cap Morgenspat, Dan et Dina, dinadedan,   Ecrire Pastel, Tandem Littéraire, Éric Valloni, gravillons, polarsensudalsace et VittorioDenim ; sans oublier notre « Ateliers d’écritureS 68 ». Bonne lecture et, partagez. Faites-le pour vous, partagez !

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