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samedi 1 décembre 2012

SUPERMANALA, SAINT NICOLAS & PERE FOUETTARD


Le 6 décembre, SuperManala est de retour et je dis : « Tant mieux ! »
Depuis des années, en ce qui me concerne, je me régale à manger des manalas pour la Saint Nicolas. Comme, pour et avec, les enfants, je fête la Saint Nicolas comme le veut la coutume en Alsace et, plus précisément, dans le sundgau.

Nous nous réunissons en famille, parents en enfants. Nous attendons Saint Nicolas en faisant un petit bilan : qui à été sage, qui a désobéi. Quand il sonne à la porte, les enfants sont un peu agités car Saint Nicolas, qui récompense les enfants sages, vient avec le Père Fouettard, le Hans Trapp, qui, lui, a un fouet pour punir les enfants qui n’ont pas été sages durant l’année. Habituellement, le Hans Trapp fait semblant de faire le méchant et le bon Saint Nicolas les sauve en s’interposant et fait promettre aux enfants d’être sages pour l’année à venir. Tout se passe bien. Saint Nicolas et le Père Fouettard laissent des petits pains briochés et, quand ils sont partis, nous les mangeons en famille. C’est un moment magique. On partage les manalas (on prononce ainsi dans le sud de l’Alsace) et on y met, en plus des pépites de chocolat, de la pâte à tartiner au chocolat, du miel ou de la confiture. On trempe le tout dans un bol de chocolat chaud et on prend plaisir à manger ensemble. 

C’était ainsi quand j’étais petit, nous le faisons ainsi maintenant et, j’espère que mes enfants continueront.

Quoique… 

Si j’en juge par le timbre émis il y a 3 ans, sans doute par des parisiens, le New Saint Nicolas est un distributeur de sucreries, histoire de gâter les dents de nos enfants et, sans doute sponsorisé par les dentistes qui les soigneront.

Bon, c’est vrai, j’exagère un peu. Mais, il faut arrêter avec ces fêtes du commerce : Halloween, Saint Nicolas, Noël, 1er de l’an, Saint Valentin, fêtes des grand-mères, fête des mères, etc. que des fêtes pour faire vendre.
Revenons aux valeurs premières où le plus important était, le respect, le partage, l’amour. Que reste-t-il de tout cela ? Trois euros cinquante ? Chez nous, des rires pendant le partage et des bisous après ; tout n’est pas perdu !

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