- Moi, ça va.
- Moi, ça va.
- Moi, ça va pas.
- ... ... ...
- Moi, ça va.
- Moi, ça va.
- Moi, ça va.
Etc.
Rappelez-vous « les dossiers de l’écran » où un film nous racontait une histoire romancée et ensuite un débat nous disait la vérité
historique.
Maintenant, c’est la crise, il n'y a plus de film. Mais ils ont gardé le débat... avant le débat. Entre les deux, on mettra les actualités, quand même !
- Pouah, j’ai avalé du talc.
- Tiens, je ne sais pas le goût que ça peut avoir !
- Le coût ? N’essaie pas. Ou alors, juste le faire cuire, c’est plus digeste.
- Juste qu’ouïr et l’info passe mieux. Si j’entends bien, à chaud, on peut nous faire avaler n’importe quoi.
- Le talk show ? Tu parles que ça marche.
Je change de chaîne car à la place du film, il y a un talk
show. Malheureusement, sur la nouvelle chaîne aussi des gens parlent et sur la
suivante, d’autres gens, et parfois les mêmes, débattent de problèmes qui créent
de nouveaux problèmes. Des problèmes que nous pensons nôtres :
« Puisque c’est arrivé, cela pourrait aussi nous arriver ; ça
n’arrive pas qu’aux autres ! Et sachant que les autres, pour les autres,
hélas c’est nous, ça pourrait nous arriver aussi, comme aux autres. »
C’est confus ? Normal. Il n’est pas nécessaire de
parler de quelque chose d’intelligent ou d’intelligible pour parler dans un
talk show. Le mieux, d’ailleurs, est qu’à la fin, on ne comprenne pas notre
idée du début. Il suffit que l’on soit suffisamment remonté jusqu’au prochain
sujet.
Je ne sais pas, moi, on nous endort ou on nous manipule, suivant le cas !
On n’est pas obligés de regarder non plus. Alors, je change
une nouvelle fois de chaîne et sur celle-ci, ils débattent sur la fin du monde.
Mais, si ! Depuis 2 ans, on attend le 20 décembre 2012 pour voir si le 21
arrivera, si le monde des Mayas est aussi le nôtre, s’ils ne se sont pas trompés ou
s’ils n’avaient, tout simplement, plus de place sur leur calendrier !
Le débat ne même à rien !
Je retourne sur le premier
talk show. Ils débattent sur la crise. Tout le monde est d’accord que tout
cela va finir ; il suffit d’attendre…
Bon, j’attends alors !
Et, en attendant je change de
chaîne. Là, ils parlent de… Non ! Là, stop ! J’éteins la télévision.
J’ai un bon
livre qui m’attend. Un livre fait de papier, que je peux emmener avec moi
partout. Un livre-rêve où tout s’arrange à la fin.
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