Nouvelles du pays Eurowood – il n’y a pas que les dirigeants
qui sont lourds.
Au beau pays Eurowood, il y a des oiseaux qui volent, comme
les pigeons ou les perroquets, d’autres qui ne volent pas, comme les autruches,
et quelques autres qui n’arrivent pas à décoller. Évidemment, on se demande
pourquoi.
Parmi ceux qui volent, il y a ceux qui ont du mal à
s’envoler, comme les albatros qui ont eu droit à une poésie de Charles Beaudelaire
dans « Les Fleurs du Mal » :
« …
À peine les ont-ils déposés sur les
planches,
Que ces rois de l'azur, maladroits
et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes
ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté
d'eux… »
Mais, ces derniers ne sont ridicules que quand ils ne volent
pas.
Par contre, parmi ceux qui se demandent pourquoi ils n’arrivent pas à
voler, il y a ceux qui sont déjà trop haut.
- Hé, comment pourraient-ils voler s’ils ont déjà atteint leur plafond !
- Réponse : En redescendant un peu d’abord.
Le pays Eurowood est un pays formidable mais, ces drôles
d’oiseaux-là réussiront-ils à prendre la balle au bond ? Si les paroles s'envolent, l'aigri reste ou pas ? Et, l'avis des poteaux, ces amis à l'esprit carré, sera-t-il pris en compte ? Quand on bat de l'aile, faut-il se mettre de côté ou suffit-il de passer avant ? Vous le saurez
lors d’un prochain message d’Eurowood car je sens qu’il y a matière à écrire.
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