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samedi 16 novembre 2013

SI TU NE VAS PAS A RIO, N'OUBLIE PAS DE DESCENDRE DE LA HAUT



Nouvelles du pays Eurowood – il n’y a pas que les dirigeants qui sont lourds.

Au beau pays Eurowood, il y a des oiseaux qui volent, comme les pigeons ou les perroquets, d’autres qui ne volent pas, comme les autruches, et quelques autres qui n’arrivent pas à décoller. Évidemment, on se demande pourquoi.

Parmi ceux qui volent, il y a ceux qui ont du mal à s’envoler, comme les albatros qui ont eu droit à une poésie de Charles Beaudelaire dans « Les Fleurs du Mal » :
« …
À peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d'eux… » 

Mais, ces derniers ne sont ridicules que quand ils ne volent pas. 
Par contre, parmi ceux qui se demandent pourquoi ils n’arrivent pas à voler, il y a ceux qui sont déjà trop haut.

  • Hé, comment pourraient-ils voler  s’ils ont déjà atteint leur plafond !

  • Réponse : En redescendant un peu d’abord.

Le pays Eurowood est un pays formidable mais, ces drôles d’oiseaux-là réussiront-ils à prendre la balle au bond ? Si les paroles s'envolent, l'aigri reste ou pas ? Et, l'avis des poteaux, ces amis à l'esprit carré, sera-t-il pris en compte ? Quand on bat de l'aile, faut-il se mettre de côté ou suffit-il de passer avant ? Vous le saurez lors d’un prochain message d’Eurowood car je sens qu’il y a matière à écrire.

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