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dimanche 1 mars 2015

MES SOUVENIRS D'ENFANCE ET 2015, L'ANNEE MARCEL PAGNOL



Le 1er Mars 2015, Année « Marcel Pagnol ». Il aurait eu 120 ans. 

Marcel Pagnol, c’est, avant tout un homme de théâtre mais, pour moi, c’est la personne qui a réveillé mes souvenirs d’enfance avec ses « Souvenirs d’enfance ».

J’avais 25 ans quand, un ami m’a offert un livre en me disant : « Tiens, ça va te plaire ». Il ne m’a pas dit plus. Et, mon ami ne s’était pas trompé. Mes souvenirs étaient enfouis par 15 ans de vie dans une ville de l’est. Il avait senti que ce livre, écrit simplement,  sur un paysage méditerranéen était pour moi.

C’était « La gloire de mon père » et je suis rentré dans le livre avec mes propres souvenirs, mes collines, mes montagnes, mes plantes et leurs odeurs… Oui, même les odeurs me revenaient ! J’ai effacé quinze ans de gris de la ville en me promenant dans un livre !
Bien sûr, étant enfant, je ne connaissais pas Aubagne ou Marseille mais, j’avais habité un village qui, au fur et à mesure de ses récits, me revenait avec ses maisons, ses gens, ses histoires, sa nature environnante, tout. Il racontait ses dix premières années et je revoyais les miennes. Voilà la force de Marcel Pagnol !

Évidemment, je me suis procuré « Le château de ma mère » où j’ai retrouvé les mêmes senteurs, thym, lavande et romarin et, depuis, j’ai lu tout Pagnol et j’ai vu les films, les siens et ceux des autres. Chaque fois c’est un bonheur qui m’est rendu. J’ai aussi acheté le temps des secrets, le temps des amours et les autres. 

J'ai connu la femme du boulanger, l'instituteur, le curé et sa bonne, le meunier ou le maire, la bigote, le riche propriétaire terrien qui a fini sa vie seul et sans enfants, le braconnier, etc. Des gens de villages mais, pour moi, les gens de mon village d'enfance. 
On n'oublie jamais rien et, il suffit d'une allusion, d'une photo, d'un propos, pour que les souvenirs reviennent. 

Le livre qui m’a marqué le plus, c’est « L’eau des collines » mais, cette histoire de source qui se perd est évoquée aussi dans "La gloire de mon père" par "Lili" et j'ai aussi mon histoire personnelle.  
J’avais huit ans et nous étions dans un champ pour la récolte, quand j’ai vu partir mon père, une gourde à la main. Il est revenu 10 minutes plus tard avec la gourde remplie d’eau fraiche. Je n’ai jamais su d’où venait cette eau. J’ai parcouru les environs du champ ; il n’y a pas de source. En tous cas, aujourd’hui, il n’y a plus de source. 

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