C’est une fable de Jean de La Fontaine. Elle
nous explique que, aussi rapide que l’on puisse être, ce n’est pas au départ
qu’on voit le vainqueur mais à l’arrivée.
C’est une histoire entre un lièvre et une
tortue.
Le lièvre est rapide mais, ce jour-là, il flâne un peu ; il se
balade de contrée en contrée, il voit d’autres animaux, il discute avec eux,
il fait des plans… et il dort, même s’il dort peu.
En fait, il attend que la
tortue se fatigue, se retire et soit forfait !
Entretemps, la tortue avance. Petites foulées
mais, régulières ; elle avance.
Et c’est là que les imprévus se bousculent et
viennent dérégler la mécanique bien réglée des évènements que le lièvre avait
appris et maitrisés à l'école de sa vie… Événements, par ailleurs, validés par
l’entourage du dit lièvre !
Alors, le lièvre commence sa course pour essayer
de rattraper la tortue… qui avait pris beaucoup d’avance.
Sur le chemin, il
rencontre plusieurs ronds-points et est obligé de ralentir. Il rencontre des
villes et des gens et est obligé de ralentir. Etc. Il est obligé de ralentir! Il avait déjà perdu beaucoup
trop de temps et il en perd encore tant et si bien qu’à l’arrivée, c’est
la tortue qui gagne. (C'est une fable, hein !)
En fait, le lièvre, ce n’est pas la tortue qui
l’a amené à perdre ; c’est le temps qu’il a perdu avant de dire
« Go ! ».
A mon avis, le lièvre a été mal conseillé ou pas
conseillé et cela depuis son enfance. Et Jean de La Fontaine nous le fait bien
sentir. (Au besoin, relisez sa fable : Le Lièvre et la Tortue. C’est une
belle fable, une expérience qui assagit les jeunes.)
Comme convenu avec mes amis, voici leurs blogs :
avidoxe, Dan et Dina, Ecrire Pastel, Tandem Littéraire, Éric Valloni, gravillons, polarsensudalsace et VittorioDenim ; sans oublier notre « Ateliers d’écritureS
68 ».
Bonne lecture et, partagez. Faites-vous plaisir, partagez !
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