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vendredi 7 décembre 2018

And The Winner Is...


Elle est quand même bizarre cette manie, en France, de se reporter sur le bouc-émissaire. Le responsable n’est jamais le bon. 

Exemples : Un acteur est récompensé au festival de Cannes et il remercie un tas de gens sans qui il n’est rien… ; untel lit un discours et il est applaudi alors que c’est quelqu’un d’autre qui l’a écrit… etc. « C’est pas moi, c’est l’autre ! » et c’est toujours pareil. 

Alors, je me demande : quand un homme est tué, qui est le responsable ?
C’est la balle qui lui a éclaté le cœur, le révolver sans qui elle n’est rien, la main qui tenait le révolver, l’homme qui a pressé sur la gâchette, le commerçant qui a vendu le révolver et les balles, celui qui les a fabriqués, celui qui a commandité le meurtre, etc. et même la société, tiens !
Qui est « le » responsable ? Pas facile, hein ? 

Alors, du coup j’ai relu une fable de notre bon vieux Jean de La Fontaine : Les animaux malades de la peste… and the winner is : l’âne !
Comprenne qui pourra. Moi, je l’ai écrit et je n’y ai rien compris. 

Au fait, j’y pense : le coupable, c’est peut-être l’homme qui est mort… sinon, pourquoi l’aurait-on tué ! 
Décidément, Jean de La Fontaine avait raison. 

« … Sa peccadille fut jugée un cas pendable.
Manger l'herbe d'autrui ! quel crime abominable !
Rien que la mort n'était capable
D'expier son forfait : on le lui fit bien voir.
Selon que vous serez puissant ou misérable,
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. 
»

Comme convenu avec mes amis, voici leurs blogs : avidoxe, Dan et Dina,  Ecrire Pastel, Tandem Littéraire, Éric Valloni, gravillons, polarsensudalsace et VittorioDenim ; sans oublier notre « Ateliers d’écritureS 68 ». Bonne lecture et, partagez. Faites-vous plaisir, partagez !

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