Elle est quand même bizarre cette
manie, en France, de se reporter sur le bouc-émissaire. Le responsable n’est
jamais le bon.
Exemples : Un acteur est
récompensé au festival de Cannes et il remercie un tas de gens sans qui il
n’est rien… ; untel lit un discours et il est applaudi alors que c’est
quelqu’un d’autre qui l’a écrit… etc. « C’est pas moi, c’est
l’autre ! » et c’est toujours pareil.
Alors, je me demande : quand un
homme est tué, qui est le responsable ?
C’est la balle qui lui a éclaté le
cœur, le révolver sans qui elle n’est rien, la main qui tenait le révolver,
l’homme qui a pressé sur la gâchette, le commerçant qui a vendu le révolver et
les balles, celui qui les a fabriqués, celui qui a commandité le meurtre, etc.
et même la société, tiens !
Qui est « le »
responsable ? Pas facile, hein ?
Alors, du coup j’ai relu une fable de
notre bon vieux Jean de La Fontaine : Les animaux malades de la peste… and
the winner is : l’âne !
Comprenne qui pourra. Moi, je l’ai
écrit et je n’y ai rien compris.
Au fait, j’y pense : le coupable,
c’est peut-être l’homme qui est mort… sinon, pourquoi l’aurait-on tué !
Décidément, Jean de La Fontaine avait
raison.
« …
Sa peccadille fut jugée un cas pendable.
Manger l'herbe d'autrui ! quel crime abominable !
Rien que la mort
n'était capable
D'expier son forfait : on le lui fit bien voir.
Selon que vous serez puissant ou misérable,
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. »
D'expier son forfait : on le lui fit bien voir.
Selon que vous serez puissant ou misérable,
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. »
Comme convenu avec mes amis, voici leurs blogs :
avidoxe, Dan et Dina, Ecrire Pastel, Tandem Littéraire, Éric Valloni, gravillons, polarsensudalsace et VittorioDenim ; sans oublier notre « Ateliers d’écritureS
68 ».
Bonne lecture et, partagez. Faites-vous plaisir, partagez !
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