Au vu des derniers évènements, j’aimerais vous toucher
deux mots sur les « on » que tant de gens ont utilisé toute la soirée
de l’après match. Le « on » employé à toutes les sauces surtout quand
on veut s’identifier aux autres « on ».
Je sais, je n’ai pas mis de « s » à
« on ». Normal : « on » est un pronom indéfini et
invariable. « On » ne change pas puisqu’il est invariable. « On »
est indéfini puisqu’il vient du latin homo qui a donné homme, hombre, people,
etc. et est mis aussi bien pour un homme que pour une femme. Et, on peut être n’importe qui, une seule
personne ou la foule.
Exemple : on frappe à la porte. Personne ne sait
qui est devant la porte ; une personne, deux ou tout un groupe, un homme,
une femme ou un enfant. Alors, on va ouvrir et… on ne voit personne car on
s’est caché. On a fait une blague. Ainsi, tant qu’on n’a vu personne, on ne
peut pas dire qui a frappé et, on utilise le pronom on. Dès qu’on le voit on
dit : « Ah, c’était toi ! »
Donc, ne sachant pas qui est
on, on le conjugue comme il.
On sait =
il sait. Même quand on est mis pour plusieurs personne : on a gagné = il a
gagné = ils ont gagné. Qui ça il(s) ? Celui qui a gagné. Et, qu’est-ce qu’il a gagné ?
On ne sait pas non plus mais on est content. Il est content.
Ouais ! Il y a à boire et à manger dans cet
article ; un vrai diner de on.
En fait, on l'utilise trop, ce on.
Un de mes instits disait : "On, pronom imbécile, qualifie celui qui l'utilise." Depuis, je l'utilise avec parcimonie.
(Un jour, je vous raconterai l'histoire de Parcimonie, effraction et sursis.)
Bon, allez : "On a gagné, on a gagné, on a gagné, ... "
Ben quoi ? C'est pas tous les jours. Je ne vais pas m'en priver !
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Bonne lecture.
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