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vendredi 1 mai 2020

Dix mai, chante


Voilà plus de quarante jours qu’on patiente derrière nos fenêtres ; on attend que les temps changent, que l’extérieur soit sûr, que l’air soit pur, que s’éloigne de nous cette méchante menace… 

(Déjà arrivé ici, je me demande si méchante et menace n’est pas un pléonasme !) Bref ! Malgré tout, je me méfie encore plus de ce qui risque d’arriver quand on va lâcher les fauves ! 

On m’a dit qu’il ne faut pas y penser. Chacun tient à sa peau et chacun fera le nécessaire pour qu’une reprise puisse se faire sans remous. Il faut avoir confiance en l’être humain ! 

Oui… bien sûr ! Je veux bien y croire. Juste qu’il me revient en mémoire les guerres, les génocides, les expériences de vivisection, les corridas, les bombes au napalm et celles atomiques, etc. qui sont l’œuvre de cet humain civilisé ! et on voudrait me faire croire que l’Homme est bon !
Pas plus que le virus. Chacun joue sa survie. 

En attendant, j’attends de 11 mai. Pourquoi ? Je ne sais pas. C’est rare que je sorte plus d’une heure par jour et, une heure, on y a déjà droit. Alors ? 

Tiens, je pense à un truc que j’ai lu il n’y a pas longtemps qui, lui-même m’a rappelé une chanson que j’avais écrite dans les années soixante-dix ; un jour j’étais en montagne et j’ai crié : « la vie est méchante » et l’écho m’a répondu « chante, chante).

Un petit morceau de mon texte est en image et je compte l’éditer à nouveau sur thebookédition.com … on verra… si tout va bien, après le 10 mai chante la vie, mais chante… chante… hante... qui sait !  😀 (comment il disait Jean de La Bruyère : il vaut mieux rire avant que d'être heureux, de peur de ... )

Comme convenu avec mes amis, voici leurs blogs : avidoxe, Ant Askman, cap Morgenspat, Ecrire Pastel, Éric Valloni, gravillons, et VittorioDenim ; sans oublier notre « Ateliers d’écritureS 68 ». Bonne lecture et, partagez. Faites-le pour vous, partagez !

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