J’ai lu que Prosper Mérimée,
l’auteur de "Carmen" ou "Colomba", avait organisé, au château de Compiègne, un
concours de dictée (sans doute ce fut lui qui inspira quelques temps plus tard
la fameuse dictée à Bernard Pivot !)
Or, il avait imaginé un texte
dans lequel il avait accumulé un grand nombre de pièges orthographiques et, il
avait convié à ce concours un certain nombre de personnes dont certaines
étaient connues.
Ainsi, Napoléon III fit 75 fautes
et son épouse l’impératrice Eugénie n’en fit que 62. Alexandre Dumas fils
(auteur de la Dame aux Camélias) en fit 24, Octave Feuillet de l’Académie
Française 19 et le Prince de Metternich, ambassadeur d’Autriche se contenta de
3 fautes seulement.
L’histoire ne dit pas si la
cuisinière du château ou le jardinier participèrent (et on passa sous silence
leur résultat, qui devait être nul ; soit 0 fautes) mais, on peut constater que
pour diriger un pays, il n’est pas nécessaire de savoir écrire le mot sans
faute. Pour être écrivain ou à l’Académie Française non plus !
Ceci qui laisse beaucoup d’espoir
à nos jeunes ! Tous les métiers leur sont possibles, même cuisinier,
chauffeur ou jardinier.
Pas empereur ; nous sommes en démocratie mais,
faut pas déconner non plus.
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