Nous
avons connu, ces dernier mois, une petite période de chiffres. A chaque fois
qu’on voulait expliquer un évènement, une proposition de vérité ou une
possibilité de changement, on essayait de s’appuyer sur des chiffres.
On
expliquait les mots avec des chiffres. Mais, attention, pas des chiffres écrits
en lettres mais des chiffres écrits avec les chiffre compris de 0 à 9, en les
combinant entre eux, en les mélangeant
et en les donnant dans un ordre qui faisait désordre !
Exemple :
si 75 % des inscrits ont voté, on peut en déduire que les abstentionnistes
arrivaient à 33 % des votants. Mais, si on ajoute 75 + 33, cela donne 108 %.
Or, si on ajoute ceux qui ont voté à ceux qui n’ont pas voté, cela devrait
faire 100 % et pas 108 !
Évidemment, pas besoin d'être mathématicien pour comprendre la supercherie en lisant ce que je viens de
dire, tant l’exemple est grotesque : on n’additionne pas des carottes et
des patates !
Mais, devant leur télé, ceux qui écoutent, le regard
halluciné, les explications des grands
« dirigeurs » d’opinions, ils vont se laisser convaincre par leurs
dires. Ils vont les croire. Ils vont voter au deuxième tour selon les opinions
chiffrées des autres.
Bien
ceci dit, quand on vous propose un choix simple : oui ou non, combien de
choix avez-vous ?
Bien,
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