Il y a six ans, on encensait un drôle d'oiseau et lui déroulant
un tapis de louanges. Un an plus tard, ceux-là même qui le portaient aux nues
se rétractaient et évitaient de se montrer à ses côtés ou sur la même branche.
Cinq ans plus tard, c’est-à-dire de nos jours, les
mêmes volatiles d’alors, se sont mis à adorer un des leurs, tant et si bien,
qu’on aurait pu croire que la colombe
parfaite, dont la blancheur candide aurait pu éclairer le vécu de tout un
chacun, était trouvée.
Que nenni !
En quelques mois, la colombe est
redevenue un oiseau comme les autres. Et, ceux qui se préparaient à prendre un
envol avec lui se sont aperçus qu’ils avaient du plomb dans l’aile.
Mais, que se passe-t-il ?
Nous le savons, l’aigle, le faucon, la buse et,
même le vautour, mangent les autres oiseaux ! Faut-il se tourner vers le
loup pour acquérir la sécurité tels les moutons qui acceptent le chien ? Devons-nous
croire qu’il n’y a plus un seul bon berger pour nous mener aux pâtures des
vertes vallées ? Devons-nous penser que l’oiseau n’est plus un symbole de
liberté ? Où est le sauveur ?
Ce n’est pas l’aigle ; il a pris les couleurs du
cacatoès et apprend à danser, la grande folle ! Et, comme ce n’est pas
l’ours non plus ; isolé dans le désert, si rien n’est fait, il va y rester.
Et moi, pauvre petit moineau, j’appréhende
l’avenir puisque des oiseaux communs, apparemment doués d’une probité à
toute épreuve, comme vous ou moi, se retrouvent éclaboussés par les mêmes taches
qu’ils dénonçaient.
C’est à raison que je me méfie de tout le monde.
D’ailleurs, si je lève les yeux, je vois tourner, au-dessus de nos têtes, et
les gypaètes barbus et les corbeaux. C’est pas bon cygne !
Heureusement
que mes amis écrivains me remontent le moral !
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penser par vous-même. Un petit clic sur le lien et vous êtes reliés. Bonne
lecture.
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