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jeudi 30 octobre 2014

LA CRISE EN THEME & LES SAISONS

C'est la Saint Chrysanthème et, chaque année, à la même saison, il pleure dans mon cœur comme il pleut sur la ville (comme disait Verlaine). 
Je pleure car les feuilles tombent. 

Je parle des feuilles d'impôt, bien sûr ; les autres reviendront pour une nouvelle saison et ne me peinent que quand je pense aux sans abris qui sont de plus en plus nombreux et devront passer l'hiver, froid, long, dehors et en marge de la société.  

Alors, je me dis : "Grâce à ces feuilles d'impôt qui tombent, les pauvres vont recevoir une couverture."  Mais, je m'aperçois que le nombre de pauvres augmente d'année en année. Dois-je en déduire que les impôts appauvrissent ceux qui les paient ? Et, où va l'argent des impôts ? Que peut-on faire ? Et, comme dit Carmen : "Peut-être que je ne sais pas tout !" 

Je ne sais pas tout. Si, si, ça c'est sûr ! Si ça c'est su, c'est certain.
Mais, je constate que dès qu'approche la Saint Chrysanthème, les feuilles tombent, les montants augmentent, les pôôôvres aussi, et, à la télé, on nous envoie des boniments du genre "c'est la crise" ou "nous allons faire..." 
... mais, arrêtez donc de faire, qu'on puisse souffler un peu ! 
Vous croyez que c'est facile, pour nous qui avons un petit revenu qui n'augmente pas alors que les charges augmentent, le coût de la vie augmente, les impôts augmentent, etc?... Même les riches augmentent la valeur de leur patrimoine !
Et puis, d'abord, pourquoi les riches deviennent de plus en plus riches alors que les faibles revenus deviennent de plus en plus des sans abris ? 

Cette année, j'ai pu acheter un pot de fleurs dans une grande surface qui faisait des promotions. Je demande pardon au boutiquier fleuriste mais, il ne me restait pas assez pour finir le mois. 
Je le sais, quoi que mon achat ait été modeste, j'ai enrichi le grand capital et le fleuriste finira par fermer boutique. 
Ainsi est la vie de la société qui nous est imposée où nous n'avons plus de choix ; si je n'avais pas acheté dans la grande surface, je n'aurais pas eu assez pour acheter chez le fleuriste et il devra fermer quand même. 

Comme oiseau, je vous propose le colibri ou plutôt "La part du colibri" de Monsieur Pierre Rabhi.
en image, une partie des pages 1&4 de couverture.
Choisis ta fin, camarade.

PS : Je me suis dit que, pour éviter d'enrichir les riches, la solution était de ne pas acheter de fleurs du tout.
Mais, si la grande surface ferme, ma sœur qui y est "pauvre-caissière-petit-revenu", perdra son emploi et rejoindra le nombre des "pauvre-sans-revenu-du-tout".
Nous n'avons vraiment plus de choix !

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