Dans le bois d’Eurowood, parmi les nombreuses clairières tant appréciées par ses habitants, il en existe une dont l’eau et le soleil ne manquent pas : La Prance.
Dans
La Prance, le lieu-dit Faris, peuplé de Farisiens, est le plus beau, tant par
la diversité de sa faune, les fouines qui cherchent, les écureuils qui
épargnent, les fourmis qui travaillent, les loups qui régulent, les moutons qui bêlent ouais, etc., que par
sa flore qui est presque aussi belle que celle de la clairière voisine qui a
trop de loups, de renards et de grillons pour être suffisamment
tranquille.
Faris,
est un petit endroit de la clairière qui vit sur les 2 côtés d’un ruisseau. Ses
habitants, n’ont pas le même état d’esprit s’ils vivent rive droite ou rive gauche.
C’est un de leurs défauts mais très représentatif de tous les habitants de La
Prance. Ceux-ci ne pensent pas pareil s’ils habitent Faris, près de l’orée ou à
l’intérieur du bois. Toutefois, tout ce beau monde a élu un chef, un ourson,
pour gérer les affaires de la clairière. Celui-ci s’appelle Holly Bear et il fait de son mieux pour mener à bien sa mission
et pour s’imposer.
En ce
moment, à La Prance, ça ne va pas fort. La nourriture vient à manquer et les
animaux se renvoient la responsabilité. Naturellement, celui qui en prend le
plus est Holly Bear qui, non seulement doit gérer la clairière, La Prance mais,
en plus, doit se garder à droite et en même temps, doit se garder à gauche. Holly Bear est tellement attaqué de toutes parts que la question que je me suis
posée est : « Qui veut la peau de Holly Bear. »
En
fait, j’ai beau réfléchir, j’ai beau me poser des questions, soupeser les pour
et les contres, je ne vois pas pourquoi il est ainsi malmené, tant malmené,
d’ailleurs, que c’est la clairière qui en pâtit. Et c’est là que m’est venue
l’idée :
« Ce n’est pas Holly Bear qui est visé mais la clairière à travers Holly Bear. Peut-être qu’un promoteur étranger a des vues dessus !»
« Ce n’est pas Holly Bear qui est visé mais la clairière à travers Holly Bear. Peut-être qu’un promoteur étranger a des vues dessus !»
En
même temps, je ne puis m’empêcher de penser à une fable de Jean de la Fontaine
qui explique bien que tout ce bruit, cette agitation, ces suppositions, sont
inutiles et stériles car ne se fera que ce
qui doit se faire !
Une Montagne
en mal d'enfant
Jetait une
clameur si haute,
Que chacun,
au bruit accourant,
Crut qu'elle
accoucherait, sans faute,
D'une cité
plus grosse que Paris ;
Elle
accoucha d'une souris.
Quand je
songe à cette fable,
Dont le
récit est menteur
Et le sens
est véritable,
Je me figure
un auteur
Qui dit : « Je
chanterai la guerre
Que firent
les Titans au Maître du tonnerre.»
C'est
promettre beaucoup : mais qu'en sort-il souvent ?
Du vent.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire