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dimanche 14 avril 2013

QUI VEUT LA PEAU DE HOLLY BEAR ?


Dans le bois d’Eurowood, parmi les nombreuses clairières tant appréciées par ses habitants, il en existe une dont l’eau et le soleil ne manquent pas : La Prance.
Dans La Prance, le lieu-dit Faris, peuplé de Farisiens, est le plus beau, tant par la diversité de sa faune, les fouines qui cherchent, les écureuils qui épargnent, les fourmis qui travaillent, les loups qui régulent, les moutons qui bêlent ouais, etc., que par sa flore qui est presque aussi belle que celle de la clairière voisine qui a trop de loups, de renards et de grillons pour être suffisamment tranquille. 
Faris, est un petit endroit de la clairière qui vit sur les 2 côtés d’un ruisseau. Ses habitants, n’ont pas le même état d’esprit s’ils vivent rive droite ou rive gauche. C’est un de leurs défauts mais très représentatif de tous les habitants de La Prance. Ceux-ci ne pensent pas pareil s’ils habitent Faris, près de l’orée ou à l’intérieur du bois. Toutefois, tout ce beau monde a élu un chef, un ourson, pour gérer les affaires de la clairière. Celui-ci s’appelle Holly Bear et il  fait de son mieux pour mener à bien sa mission et pour s’imposer.
En ce moment, à La Prance, ça ne va pas fort. La nourriture vient à manquer et les animaux se renvoient la responsabilité. Naturellement, celui qui en prend le plus est Holly Bear qui, non seulement doit gérer la clairière, La Prance mais, en plus, doit se garder à droite et en même temps, doit se garder à gauche. Holly Bear est tellement attaqué de toutes parts que la question que je me suis posée est : « Qui veut la peau de Holly Bear. » 

En fait, j’ai beau réfléchir, j’ai beau me poser des questions, soupeser les pour et les contres, je ne vois pas pourquoi il est ainsi malmené, tant malmené, d’ailleurs, que c’est la clairière qui en pâtit. Et c’est là que m’est venue l’idée : 
«  Ce n’est pas Holly Bear qui est visé mais la clairière à travers Holly Bear. Peut-être qu’un promoteur étranger a des vues dessus 


En même temps, je ne puis m’empêcher de penser à une fable de Jean de la Fontaine qui explique bien que tout ce bruit, cette agitation, ces suppositions, sont inutiles et stériles  car ne se fera que ce qui doit se faire !

LA MONTAGNE QUI ACCOUCHE
Une Montagne en mal d'enfant
Jetait une clameur si haute,
Que chacun, au bruit accourant,
Crut qu'elle accoucherait, sans faute,
D'une cité plus grosse que Paris ;
Elle accoucha d'une souris.
Quand je songe à cette fable,
Dont le récit est menteur
Et le sens est véritable,
Je me figure un auteur
Qui dit : « Je chanterai la guerre
Que firent les Titans au Maître du tonnerre.»
C'est promettre beaucoup : mais qu'en sort-il souvent ?
Du vent.

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