Mais,
dans quelle époque vivons-nous ! On n’a plus le droit de parler, de rire,
de dire et même de penser puisque je dis ce que je pense. (Et, je ne pense pas
à mal !)
Tout
indispose le voisin. Dans les villages, c’est le coq et en ville c’est les
crottes de chiens. On ne pardonne plus rien, comme si tout nous était dû. Comme
si on était le roi, chez soi et les autres n’ont qu’à servir !
L’intolérance
s’épand et s’amplifie, partout, en ville, dans les cités et dans les villages. De plus, des haines nouvelles apparaissent...
HAINES
Des peuples entiers meurent
de faim.
Tu te dis qu’ils
sont loin de nous,
Mais, ces peuples
sans lendemain,
A bout de tout, sont
prêts à tout.
- Comment aider,
soigner ces gens ?
- Je suis prêt à leur
envoyer
Du riz, des pâtes ou
de l’argent.
(… du moment qu’ils
restent loin.)
Plus près de nous,
dans les cités,
Sur les murs, on
voit des dessins :
Le problème à
nouveau posé
Vient te rattraper
dans ton coin.
Ce sont des jeunes,
désœuvrés,
Et dans leurs tags
et graffitis,
La haine y est
souvent cachée.
Tu vois, tu n’es pas
à l’abri.
Du plus profond,
c’est la colère
Le sentiment le plus
humain.
C’est faux de
l’appeler mon « frère » ;
Certains ont tout,
d’autres n’ont rien.
La solution doit
exister.
Et, si tu veux
dormir serein,
Il serait bon de
commencer,
Ce jour, par leur
tendre la main.
Texte tiré du
recueil « En Vert la Vie », 2013, de V.Dimarco, page 58 et 59. (Avec
son autorisation, naturellement.)
Copyright © V.DiMarco/MonuMar, 2013
Mais,
chers colocataires de la planète Terre, vous êtes tous égaux devant
l’immensité : Vous êtes de passage. D'ailleurs, à la limite, vous n’êtes rien ! Vous naissez pour mourir,
tous : blancs, noirs, verts, jaunes, rouges et même gris ! Vous
n’existez que parce que l’autre vous voit et vous parle. Quand l’autre
n’existera plus vous serez fini !
Albert
Camus avait dit : « Nous sommes tous l’étranger de quelqu’un. »
Mais, si tu lui tends la main, tu ne seras plus son étranger, tu seras
quelqu’un de reconnu. Et c’est alors que tu pourras te rendre compte que tu as
fait quelque chose d’utile… pour toi. A méditer.
Comme convenu avec mes amis, voici leurs blogs :
avidoxe, Dan et Dina, dinadedan, Ecrire Pastel, Tandem Littéraire, Éric Valloni, gravillons, polarsensudalsace et VittorioDenim ; sans oublier notre « Ateliers d’écritureS
68 ».
Bonne lecture et, partagez. Faites-le pour vous, partagez !