Je l’avoue, je n’ai pas regardé l’émission qui
permettait, aux téléspectateurs, de choisir la chanson pour l’Eurovision.
Et j’ai eu tort car, j’aurais pu voter… une chanson.
Puis, ce matin j’ai découvert le choix : « Mercy », miséricorde
en anglais, c’est son titre.
Déjà un titre ambigu : merci avec un
« y » car c’est un prénom. Puis, l’histoire : celle d’une petite
fille née en mars 2017 sur un bateau humanitaire en méditerranée.
Ce n’est pas que cela me choque d’écrire une histoire
sur la vie de quelqu’un qui n’a rien demandé… à part vivre… en paix. (Et donc,
doit-on troubler sa paix et modifier son parcours ?)
Je me souviens des paroles de l’excellente « Chanson
Bleue » de François Béranger, 1970 – album « Une Ville », dont voici
les premiers vers :
Est-ce qu'on peut sans
déchoir
Faire une chanson d'une
histoire
À rendre fou ?
Faut-il chanter ou taire
Faut-il s'en foutre ou
crier
Avec les loups ?
Je ne veux pas rentrer dans cette polémique et laisse
aux auteurs, chanteurs et producteurs le poids de la responsabilité sur ce que
peut engendrer, pour la fille grandissant, le fait d’être un titre de
chanson ; être célèbre sans en récolter les profits.
Mais, en l’écoutant, je me suis ennuyé. Et, ce n’est
pas ce qu’on demande à la chanson et, encore moins, à l’Eurovision.
Les chanteurs qui devraient nous distraire
font un reportage et le reportage n’es pas intéressant puisque pas fait par un
journaliste.
Tiens, allez danser la-dessus !
Après tout, ça a marché avec "Marcia Baila" des Rita Mitsuko ou avec "Manureva" d'Alain Chamfort. C'est vrai qu'on n'avait pas compris les paroles. Mais, qui écoute aujourd'hui ?
J'espère me tromper ; je suis persuadé que ça part d'un bon sentiment.
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