Il
était un temps où, pour Noël, on recevait une orange ou un pain d’épice et,
nous étions heureux.
Parfois, je m’en souviens encore, à l’orange venait
s’ajouter une mandarine. C’était le signe d’une bonne année.
Puis,
le temps passant, les temps ont tant changé, emportant les mets locaux d’antan,
les remplaçant sitôt par des mets plutôt différents. Et nous avons vu arriver
les sucreries ! Les enfants étaient contents. Les dentistes aussi mais,
nous, pas tant !
Plus
tard, entassée sous la cheminée, sont arrivés les cadeaux achetés : les
jouets importés.
Les
parents se contentaient de dépenser la
monnaie qu’ils avaient. Tant et si bien qu’à la fin du festin ils n’avaient
plus rien. Mais, le pire reste à venir.
Nous
y voici.
Aujourd’hui, le crédit nous dit vas-y, dépense, aie confiance, la
finance fait l’avance, dépense, dépense…
Il
était un temps, où Noël était une fête d’attente, de récompense, de partage.
Les parents, les enfants et les amis se réunissaient pour avoir le plaisir de
se dire « Joyeux Noël ! » et, après la messe de minuit, on
partageait ce que chacun avait apporté.
C’est pourquoi nous avons encore de
bons souvenirs.
Mais, nos enfants, quels souvenirs auront-ils ? Nous nous
endettons pour payer leurs cadeaux mais, qui remboursera le crédit ?
Enfin !
Heureusement
que mes amis écrivains me remontent le moral !
Blogs amis : avidoxe, dinadedan, EcrirePastel, Elsass-by-Nath, et VittorioDenim vous feront la causette si vous savez
penser par vous-même. Un petit clic sur le lien et vous êtes reliés. Bonne lecture.
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