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dimanche 7 juin 2015

FAUTE DE GRIVES, ... on ne mange plus rien à cause de la grippe aviaire.



Qu’est-ce qu’on peut s’énerver quand on lit les journaux ou lorsqu’on les regarde la télé. Je ne sais pas si ce sont les journalistes qui font la compétition à « qui dit la plus grosse » ou ce sont les politiques. 

« Les migrants débarquent de partout ; il nous prennent notre boulot. » 
Ben non, ce n’est pas possible. Il y a 3 millions de chômeurs plus 2 millions qui ne sont pas pris en compte donc, ils ne prennent pas notre boulot puisqu’il n’y en a pas. 

 « Les prisonniers doivent payer des frais de maintenance. » 
Normal, si tu travailles, tu manges. Les 2 millions de chômeurs qui ne sont pas pris en compte ne touchent rien. La collectivité ne leur paie ni le logement, ni la nourriture et pourtant ils ont cotisé, eux. 

« Les séniors doivent faire du travail civil. » 
Et qui c’est qui a dit ça ? Quelqu’un qui n’a jamais travaillé ? Quelqu’un qui croit qu’il ne sera jamais vieux ? Un chômeur non indemnisé ou un prisonnier qui aimeraient continuer à vivre sur le dos des honnêtes gens ? 

Non mais ! Je vais m’arrêter là. Je sens que je vais encore me faire des ennemis.
D’ailleurs, je crois que je vais commencer par ne plus regarder la télé ni lire les journaux. Finis les canards.  Je me coucherai plus tôt. Je me lèverais à l’heure.
Demain je dois me lever à 4 heures pour aller travailler. Eh oui, si je veux manger, je dois aller travailler. Mais, je préfère ça plutôt que de me faire traiter de poux et vivre sur le dos des gens, aux crochets de la société. Ce serait la honte ! 

Tiens, qu’est-ce qu’il avait dit ce bon Jean de la Fontaine ? 

Un riche laboureur, sentant sa mort prochaine,
Fit venir ses enfants, leur parla sans témoins.
«Gardez-vous, leur dit-il, de vendre l'héritage
            Que nous ont laissé nos parents :
            Un trésor est caché dedans.
Je ne sais pas l'endroit; mais un peu de courage
Vous le fera trouver : vous en viendrez à bout.
Remuez votre champ dès qu'on aura fait l’août :
Creusez, fouillez, bêchez; ne laissez nulle place
            Où la main ne passe et repasse.»
Le père mort, les fils vous retournent le champ,
Deçà, delà, partout : si bien qu'au bout de l'an
            Il en rapporta davantage.
D'argent, point de caché. Mais le père fut sage
            De leur montrer, avant sa mort,
            Que le travail est un trésor .

Inutile d’en ajouter, je crois. 
Mais, quand même ! Si on continue de prendre aux honnêtes travailleurs pour financer tous ceux qui ne travaillent pas, il n’y aura bientôt plus de pigeons à plumer ! Je sens que je vais prendre tout le monde en grippe, comme on dit.

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