Je me
souviens des années ’70. Les jeunes allaient chercher le calme et la
tranquillité à Katmandou. Ils achetaient un VAN et, avec des copains, partaient
pour un long voyage jusqu’au Népal. Un peu comme pour « l’Alchimiste »,
l’important était de partir car, de toute façon, ils trouvaient ce qu’ils
étaient allés chercher : eux.
Aujourd’hui,
les jeunes qui sont « mal dans leur peau » ne cherchent plus la paix
et l’harmonie. Ils veulent s’éclater, faire du bruit, rouler des mécaniques,
épater. Ils sont prêts à tout et deviennent des proies faciles pour ceux qui ne
veulent pas être dans les premières lignes, là où on s’éclate sur une bombe, là
où le bruit et la mécanique s’appelle « kalachnikov » et on n’épate
que son copain qui, lui, ne veut pas montrer son dégoût et sa peur.
Que s’est-il
passé en 40 ans ?
Il parait
que, quand on met trop de rats dans un certain espace, ils se mangent entre eux.
Sommes-nous
déjà trop sur cette terre ?
Pourtant, il
y a de quoi tenir encore des milliers d’années. Il faut croire que le problème
est ailleurs.
Qui tire les
ficelles ?
A qui profite le crime ?
Et puisque
les choses ont tendance à se renouveler, que fera la jeunesse dans 40 ans ?
En
attendant, j’ai trouvé un endroit où règne la paix. Cela nous permettra d’attendre
que ceux qui ont été instruits deviennent intelligents.
Je me
souviens, il y a 40 ans, le matin commençait avec des chants d'oiseaux. Ils nous réveillaient doucement et mélodiquement. Il y avait aussi des hirondelles pour le printemps, même
dans les villes.
Aujourd’hui, il y a surtout des pigeons.
Aujourd’hui, il y a surtout des pigeons.
Comme
pour l'Alchimiste de Paulo Coelho, nous avons tendance à
chercher plus loin ce que nous avons sous les yeux. Le Parc Schoppenwihr
se situe au nord de Colmar. Ce n'est pas le bout du monde !