Que se
passe-t-il à Eurowood l’hiver ? Les volatiles migrent-ils vers les pays chauds ?
Non, pas tous. Certains restent pour embêter les autres habitants
de leur clairière, de leur bois, de leur contrée.
Cette année, 2
oiseaux de mauvais augure ont essayé de faire interdire les crèches de Noël
dans toute la clairière Prance (là où habitent les farisiens et autres variétés
d’oiseaux habitués au froid et à la pollution).
Au début, les
faucons et les éperviers ont un peu hésité à faire ce que voulaient les 2 loustics aux ailes cendrées.
Il y a eu des
contestations dans les journaux. Sur internet, j’ai lu des messages. Même la
télé en a parlé. Fallait-il que ce soit important !
Personnellement,
je n’ai jamais trouvé cela important ; il n’est pas nécessaire d’avoir une
représentation physique pour pouvoir fêter un évènement. Il faut dire aussi que
je suis comme tous les autres oiseaux de la clairière Prance (ou d’ailleurs) :
‘le dieu commerce’ m’a changé. A Noël je veux faire plaisir. (Ou ON
m’incite ?) Alors, j’achète pour
les petits moineaux, j’achète pour ma famille, j’achète pour ceux que j’aime,
j’achète, j’achète…
En fait, j’avais
oublié l’importance d’une crèche à Noël !
C’est en
recevant un message sur un de ces organismes sociaux (car nous aussi sommes
connectés, que croyez-vous ?) que je me suis rappelé l’importance de la
crèche. Ce message disait « …la religion, pour la crèche, n’est que
secondaire. La crèche est avant tout le symbole de la famille : le papa,
la maman, l’animal de compagnie, les amis et connaissances et même ceux que nous
ne connaissons pas mais qui veulent fêter la naissance. La naissance, voilà le
véritable élément important de la crèche. La naissance, la seule chose qui
relie les oiseaux, les humains, les végétaux, etc. ; tout ce qui vit sur terre
(et, sans doute, ailleurs).
Ainsi, cette
histoire est passée devant les tribunaux.
Heureusement,
l’aigle a tranché : la crèche peut rester !
Eurowood a retrouvé son calme et la vie continue, comme avant, sous les piaillement, gazouillis et autres chants de ses habitants à plumes.
En définitive,
ces 2 oiseaux, aux ailes cendrées, ont raté leur coup mais ils ont réussi à renforcer le lien qui
relie les participants à la crèche pour Noël.
D’ailleurs, en
parcourant le net, j’ai même vu une photo avec 3 crèches. Étonnant, non ?
Charbonnier est maître chez soi, dit le proverbe et chacun fait ce qu’il veut
chez lui. En revanche, je crois que le nid de ces 2 oiseaux de mauvais augure
doit être bien vide, et triste. Ils auraient mieux fait de migrer pour les pays
chauds ; à Doubaicasse, se boire une tasse d'un bon café arabica, par exemple !
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