Participer à Halloween

 

Dans les magasins, sur internet et même chez mon garagiste, c’est décoré pour Halloween. Bon, d’accord, alors, notre blog aussi !

D’abord, l’image, c’est notre produit d’appel pour qu’on aille lire notre blog, pour qu’on le partage. Et dans le blog, pour faire un peu cimetière, je vous mets : des « épitaphes ». Vous ne savez pas ce que c’est ? C’est cette phrase, ce court poème, cette pensée qu’on peut lire parfois sur les stèles et qui commence généralement par « ci-gît ». Comment, vous n'avez pas lu le dernier thriller de Vittorio ? Vous ne savez pas ce qu’est une stèle !? Tant mieux ! Quand on est trop près, c’est toujours trop tard !

Bref, voici la première :

Ci gît Gary, un inconnu 
Tant que durant sa courte vie 
Il fut qualifié de petit 
Étant pourtant un nain connu

De mémoire, la seule personne de petite taille que je sache s’appeler Gary (Gary Coleman, 1968/2010) était « Arnold » du feuilleton « Arnold et Willy ». Je ne crois pas que sur sa tombe puisse figurer cette épitaphe… surtout en Français !

Bon, je continue. Voici la seconde :

Ci-gît un homme et bon mari 
Dont le visage est oublié 
Mais si fidèle et effacé 
Qu’on n’est pas sûr qu’il soit ici

Excellent ! Celle-ci me plaît ! Évidemment, la première n’est qu’un trait d’humour et, dans le monde, ce ne sont pas les Gary qui manquent. Quant à la seconde, je devrais dire la deuxième car dans le livre « 150 Nuances de Poésies » il y a 4 exemples et, on dit seconde seulement quand il n’y en a que deux.

Mais bon, je voulais juste participer à cette grande fête qui nous vient des Celtes et s’appelait « Samhain » soit « fin de l’été ». C’est-à-dire fin d’un monde et ouverture sur un autre monde d’où « les portes ouvertes » entre les deux mondes.

Bon Halloween, amis poètes du monde entier et capables de nous lire en français.

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Et penser que vous êtes passés à côté !

 

Il est des auteurs qu’on ne verra jamais dans les émissions de télévision. Pourtant, cela n’altère en rien leur détermination à écrire, leur force ou leur talent, car ils en ont et il n’est pas terni par l’argent. Ils ont cela dans le sang, dans l’esprit, dans la vie, tout simplement.

Un de ces illustres inconnus (oxymore !) se nomme Vittorio. Déjà, ce prénom n’est pas viable dans la littérature française. En plus, il écrit surtout des poésies (pour la poésie, le prénom irait) et des polars. (Poésies et polars, encore un oxymore !)

Bref, Vittorio, mon ami depuis 23 ans, a écrit un livre de poésies au titre déroutant « 150 Nuances de Poésies » qui annonce 150 poésies mais ne dit pas de quoi elles sont composées ou de quoi elles parlent ! C’est dommage.

Moi, je l’ai lu, ce recueil, ce manuel et j’ai vu plus de 50 différentes sortes de poésies dont certaines que je ne connaissais pas ; comme le LAI, le PANTOUM ou le TRIOLET. D’autres sont plus connues de nos jours, comme le SLAM ou le RAP. Et, pour chaque forme, il y a « la règle » et « des exemples » pour les faire.

Je dis simplement : c’est GÉNIAL ! Ce livre devrait être mis dans les mains des enfants du monde francophone. Il devrait être enseigné à l’école.

Ci-après, exemple du triolet trouvé en page 64 :

Dame saison vient et s’en va 
Mais rien ne changera pourtant 
Aujourd’hui, c’est moi qui suis là 
Dame saison vient et s’en va

Une autre saison reviendra 
Tandis que passera le temps 
Dame saison vient et s’en va 
Mais rien ne changera pourtant

Forme : ABaA abAB

Pour les autres 149 poésies, à vous de voir… ce live, cette anthologie, je l’ai déjà, est génial : c’est du plaisir à lire et à faire.

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Poéte... peut-être

 

La poésie, tout le monde croit savoir en faire, juste parce que ça rime. Les proverbes aussi riment ; est-ce de la poésie ? Non, assurément. Alors, voici mon conseil : « 150 Nuances de Poésie ».

C’est un livre qui prend un nom de poésie, explique la ou les règles, car il y en a toujours, et donne des exemples qui vous permettront de « faire de la poésie » convenablement. C’est un livre qui devrait se trouver dans les écoles !

Voici ce que j’ai trouvé en page 41 sous « Élégie » :

Définition :

Poème lyrique dont le ton est le plus souvent tendre et triste. Chez les Grecs et les Latins, pièce en vers formée d’hexamètres (vers de 6 pieds) et de pentamètres (vers de 5 pieds) alternés.

Exemple :

Élégie à Élodie 
Je ne peux te donner 
Que mon affection 
Mais tu peux y compter 
Telle une mission 
J’aurais toujours pour toi 
Des yeux éblouis 
Je veillerai sur toi 
Le jour et la nuit 
Dis-moi que cet amour 
D’un père apeuré 
Ne restera pas sourd 
Ni contrecarré

Voilà, poésie simple et respectant la règle. Ce ne sont pas des vers jetés sur une feuille sans raison juste parce qu’on s’improvise poète ou parce qu’à tel moment on avait l’âme encombrée et qu’on avait envie de se débarrasser de ses soucis.

Il faut absolument vous procurer « 150 Nuances de poésies »… et il y a d’autres sortes de poésies. Par exemple : savez-vous qu’il y a 7 façons d’écrire des « acrostiches » ? C'est dans le livre.

Procurez-vous ce recueil, vous serez étonné de ce qu’on peut faire en poésie. C’est élaboré par Vittorio DiMarco et édité chez TheBookEditions.com à Lille.

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Un pied devant l'autre

 

C’est un livre que je visite assez souvent tant ses poèmes messages me semblent intéressants et utiles pour avancer dans la vie ; on n’en a qu’une, après-tout ! Et ce matin je me suis arrêtée sur cette poésie :

DANS LES SOIRS DE SOLITUDE

C’était un soir plutôt banal 
Qui ressemblait aux précédents. 
Dans ces moments, souvent, s’installent 
Lassitude, ennui, tourments.

Elle n’avait rien de bien à faire ; 
Pas de parent à s’occuper, 
Les amours étaient loin derrière 
Et le ménage déjà bien fait.

Elle s’est tournée vers une glace 
Pour revoir un être vivant. 
Mais elle n’a pas vu à sa place 
La femme qu’elle était au-dedans.

Elle a regardé son image 
Comme on regarde un grand parent. 
Sondant les traits du personnage 
Pour l’aimer en l’apprivoisant.

Ce texte, j'en ai des frissons dans le dos, je l’ai pris en page 25 du recueil « Douze » en chiffres et en lettres. La poésie est une leçon de vie mais le recueil est intéressant aussi par sa partie première où les textes vont de 1 syllabe pour le premier texte à 12 syllabes pour le 12^ème texte. Les pieds vont croissant ! Tout comme les titres ; celui-ci par exemple et en octosyllabes et donc le titre est composé de huit syllabes. 

Il faut absolument vous le procurer, c’est de Vittorio DiMarco chez TheBookEditions.com à Lille.

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