Je
m’y étais habitué.
Je passais en Suisse, de Saint Louis à Bâle ou en Allemagne
entre Chalampé et Neuenbourg-am-rhein et je ne me préoccupais plus des
problèmes de frontières. J’avais plaisir à aller de l’autre côté du Rhin comme
on va dans la ville à côté pour y faire ses courses, pour boire un verre ou
pour se « faire une bonne glace ». Je n'allais plus en Suisse ou en Allemagne mais à Bâle ou à Lörrach. Et c'était bien.
Mais
ça, c’était avant.
Maintenant,
pour la « COP 21 » à Paris, l’État a rétabli le contrôle aux
frontières. Les fonctionnaires de police et les douaniers sont revenus.Ils n'hésitent pas à arrêter ou à fouiller.
Je
sais, vu de Paris, c’est juste pour éviter le passage à certains individus considérées comme
« fauteurs de trouble ». Il n'y a pas de quoi se faire du mauvais sang. La France et l'Allemagne restent amis.
Mais, c’est ennuyeux pour nous, les
frontaliers, qui sommes confrontés au problème tous les jours et, au moins 2
fois puisque si on y va le matin, le soir, on revient. Je dirais même que ça nous rappelle de mauvais
souvenirs : fouilles, perte de temps et autres brimades.
Tiens !
La "COP 21", qu’est-ce que c’est ? Et, puisque c’est si dangereux, pourquoi ne pas
la faire sur une île déserte ? Sur le pic d'une montagne ? Dans un endroit où "ils" pourront discuter tranquilles... et nous aussi !
Bon,
pensez quand même à lire le blog de mes amis ; ils les écrivent aussi pour vous : SelonCarmen, EcrirePastel, Dan&Dina et VittorioDenim.
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