un abri, 2-3 graines, de la chaleur, avant... |
OISEAU DE NUIT
Je me vois marcher la faim au ventre
Dans la rue qui sent déjà l'hiver
Ou !
Parmi tous ces inconnus qui rentrent
Retrouver la femme et le couvert
Ou !
L'oiseau de nuit
L'oiseau de pluie
Je ne l'oublie...
Je me vois attendre sur les marches
Le matin qui me réchauffera
Ou!
Guetter l'uniforme ou la démarche
De ceux qui ne servent que la loi
Ou !
L'oiseau de nuit
L'oiseau de pluie
Je ne l'oublie...
Et je vois aussi couler tes larmes
Toi qui vins danser avec le jour
Ou !
Mais il valait mieux rompre le charme
Que te laisser croire à notre amour
Ou !
L'oiseau de nuit
L'oiseau de pluie
Je ne l'oublie...
L'oiseau de nuit
L'oiseau de pluie
Je ne n'oublie pas... !
Dans la rue qui sent déjà l'hiver
Ou !
Parmi tous ces inconnus qui rentrent
Retrouver la femme et le couvert
Ou !
L'oiseau de nuit
L'oiseau de pluie
Je ne l'oublie...
Je me vois attendre sur les marches
Le matin qui me réchauffera
Ou!
Guetter l'uniforme ou la démarche
De ceux qui ne servent que la loi
Ou !
L'oiseau de nuit
L'oiseau de pluie
Je ne l'oublie...
Et je vois aussi couler tes larmes
Toi qui vins danser avec le jour
Ou !
Mais il valait mieux rompre le charme
Que te laisser croire à notre amour
Ou !
L'oiseau de nuit
L'oiseau de pluie
Je ne l'oublie...
L'oiseau de nuit
L'oiseau de pluie
Je ne n'oublie pas... !
Michel Polnareff (1966 – face A : Sous quelle étoile suis-je né ; face B : Oiseau de nuit)
Pourquoi cette belle chanson ? A l’époque, en 1966, les hippies cessaient de travailler et couchaient dehors par choix. Ils voulaient montrer les aspects négatifs d’un système basé sur l’argent. Personne ne les a entendus et la société les a récupérés, histoire de les faire taire.
Aujourd’hui, nous sommes embourbés dans cette poisse que l’on appelle crise et les SDF n’ont pas le choix comme les hippies. Ils n’ont, par ailleurs, même pas la possibilité de se réinsérer et encore moins des parents qui financent leur « non-choix » de ne pas avoir de toit, de travail, de quoi manger.
Heureusement, les restos du cœur sont là. Des associations de bénévoles ou l’armée du salut essayent de leur porter secours. L’état ou les commerçants aussi se mobilisent pour eux mais, cela ne suffit pas. Le système véreux frappe de plus en plus de gens. L’hiver approche et l’urgence se fait sentir.
Alors, dans ces journées de soutient, participez au moins pour l’alimentaire. Dans les grandes surfaces achetez aussi quelque chose pour eux. Donnez.