Dans la forêt de Eurowood, les animaux ont décidé de se
lancer un défi. Plutôt que de se crêper le chignon, entre chefs. Ceux-ci ont
organisé un grand tournoi comme quand les Horaces et les Curiaces se sont
battus à la place de Rome et Albe-la-longue (entre 673 et 641 avant
Jésus-Christ) afin de savoir qui a raison.
Il ne s’agit pas de connaître la raison, afin de traiter le
mal, non, il faut qu’il y ait un vainqueur, un chef à suivre, car ils ont tous
une ou plusieurs solutions. Et, quant il y a trop de solutions pour solutionner
un problème, un nouveau problème se pose : « Qui va dicter sa
solution aux autres! »
Puisque deux grands courants s’affrontent, il faut choisir
entre l’aigle qui veut économiser sur le prix de revient des œufs et le coq qui
veut une production plus importante des œufs pour sauver le sphinx, la louve
et le taureau.
D’un côté, l’aigle et le coq sont prêts, même à se déguiser,
se maquiller, pour être celui ou celle qui a mis le plan relance en place. De
l’autre côté, le sphinx, la louve et le taureau se moquent bien de la relance
sur la production des œufs ; ils ne mangent pas de ce pain-là.
Alors, pourquoi les grands chefs se donnent-ils tant de mal
et à qui profite le grime.
… à suivre…
L’aigle pourra-t-il imposer le pas de l’oie à tous les oiseaux ?
(Je vous rappelle que le pas de l’oie est de donner un coup de pied à celui qui
est devant et en recevoir un de celui qui est derrière afin d’avancer.) Le coq
réussira-t-il à les faire chanter le matin, dès le réveil ? Vous le saurez
en lisant le prochain épisode : Libère et la langue des cygnes de l’arène.