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vendredi 22 mai 2015

FAUTE DE GRIVES, ON MANGE LES GEAIS - acte 2



Eh bien, oui, je n’ai pas pu résister au jeu de mots : faut de grives, on mange léger. 

Les temps sont durs pour tout le monde et l’écart entre les pauvres et les très riches se creuse. Aujourd’hui, être de classe moyenne est devenu difficile et nos dirigeants font tout pour supprimer cette catégorie de gens. Soit tu es un aigle, soit tu es un moineau. Les dirigeants sont des aigles. Ils ne vont quand même pas faire des lois contre eux ! 
Vous feriez quoi, vous ? Eh bien, voilà. Vous avez compris ! 
Mais, comme vous êtes nés moineau, vous ne serez jamais aigle. Donc, commencez par vous habituer à manger léger. (Les geais sont des passereaux.)

Tiens, ça me rappelle cette BD qui s’appelait « Le Baron Noir », je crois. Un aigle noir qui faisait des prélèvements de  moutons. Les moutons le savaient mais leur rôle était de brouter l’herbe. Alors, ils broutaient.
Tiens, ça me rappelle aussi une phrase dite dans le film « Les 7 Mercenaires » : « Si Dieu ne voulait pas qu’on les tonde, pourquoi en aurait-il fait des moutons ? » 
C’est brillant de logique ! 

Bon, je vous laisse, je dois remplir ma déclaration d’impôts sinon, je vais être taxé. 

En attendant l'acte 3, lisez le blog de mes amis : 

VittorioDenim, SelonCarmen, EcrirePastel, et Dan&Dina ; les derniers "français moyens". Moyens comme nos moyens qui sont de plus en plus moyens ! 


jeudi 7 mai 2015

FAUTE DE GRIVES, ON MANGE DES MERLES



J’ai une amie qui se fait appeler Carmen car son vrai prénom, Natalia, ne lui plait pas. Ce n’est pas qu’elle fait la coquette mais, elle ne l’aime pas. C’est le prénom de sa tante, pas le sien. 
Oui, ses parents l’avaient appelée ainsi « en mémoire d’une tante disparue » et en raison de la coutume qui voulait que… chose invoquée souvent. 

Il faut avouer que la coutume, par les temps qui courent, n’est plus de mise. Avec le mélange des populations, la mondialisation, les mélanges d’usages se font si rapidement que, soit on est séduit par des nouvelles croyances, soit on est manipulés par la télé, soit… etc. et, soit on n’aime pas son prénom. Tout simplement. Et je comprends. 
Par contre, pour le changer, c’est plus difficile. Un prénom, une fois inscrit à l’État Civil, il le reste. Ou alors il y a un bonne, réelle, valable, raison de le faire et dans ce cas, c’est possible de le changer, moyennant financeS accompagnées d’un dossier « béton ». 

En tous cas, il est plus facile de changer de nom quand on est une société, une association ou un parti politique. On fait un vote et, soit les votants sont d’accord et le changement se fait, soit les votants ne sont pas d’accord et on dissout le parti pour en créer un autre avec le nouveau nom. 
Ainsi, j’ai l’honneur de vous annoncer la naissance de « Les Républicains ». L’UMP est mort, vive le LR. Bon, à l’heure où j’écris ces lignes, ce n’est pas encore fait mais, pourquoi pas !
Après tout, les gens sont les mêmes, non ? Mon amie est toujours mon amie. Elle pourrait même s’appeler Chantal, Sylvie ou Sidonie que ça ne changerait rien entre nous. Donc, si elle se sent mieux et plus épanouie avec Carmen, pour moi, elle est Carmen.

Ah, pour le titre, il signifie : « A défaut d’avoir ce qu’on veut, il faut se contenter de ce qu’on a » ou « si on ne peut pas avoir le mieux, on doit se rabattre sur le bien ». C’est ce qu’on dit car,  si ce qu’on a, on peut le repeindre, pourquoi se priver de la couleur ?

Blogs amis et blogs intéressants : Dan&Dina, EcrirePastel, SelonCarmen et VittorioDenim