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mardi 28 mai 2013

LE CHAT DE PHILIPPE GELUCK - ANALYSE BREVE FAITE PAR MASKED MANALA



LE CHAT - J’ai toujours aimé les vignettes de « Le Chat » dès que je les ai vues dans le regretté « A Suivre… » (1978-1997) qui les a définitivement fait connaitre partout. C’est un humour particulier, simple et complexe à la fois puisqu’il est en chacun de nous : celui qu’on montre, celui qu’on est et celui que les autres peuvent voir. 

PHILIPPE GELUCK – L’humour que Philippe Geluck montre au travers de son « LE CHAT » est un humour de tous les jours, de tout le monde, de toutes les classes sociales. Chacun de nous aurait pu le voir et le faire sien mais nous avons tous peur que quelqu’un d’autre puisse se moquer de nous alors, nous n’avons pas osé. Philippe Geluck, lui, non seulement s’est aperçu de nos traits de caractère mais en plus les a dessinés. Il a osé ! 

TOI, MOI, LUI et L’AUTRE – Tout ce que dit ou montre « LE CHAT » c’est nous tous. Évidemment, ça nous a dérangés car personne n’aime être découvert, copié, pastiché… quand c’est l’œil-miroir d’un autre qui te renvoie ton image. Pourtant, c’est bien nous qu’il croque, ce « LE CHAT » dans des cases (ou sans case, d’ailleurs) et c’est aussi nous qu’il précise dans ses bulles. Il nous renvoie nos revers tel une glace, froide mais, qui réfléchit. 

AVIDOXE – Je (1/4) suis tombé sur un vieux dessin de Philippe Geluck qui m’a interpelé car il parle d’ornithologue et d’oiseau. (Or, AviDoxe parle d’oiseaux… à plume, à poil et, surtout, griffé et/ou en peau de bêtes.)  Et ce dessin, déjà assez drôle et intelligent en lui-même, m’a amené une autre réflexion. 

ANALYSE DE LA VIGNETTE - Le dessin montre, au premier plan, Le Chat, une palette de peintre dans la main droite et un pinceau dans l’autre. Déjà là, on peut se dire que Le Chat est gaucher. A l’arrière, un tableau qui lui sert de décor montre un homme avec des jumelles qui regarde en direction d’une grue de chantier. Dans sa bulle, le chat dit que « ça s’appelle : ornithologue imbécile regardant une grue. » Et alors, là, mais immédiatement, j’ai pensé : « Heureusement qu’il n’a pas dit « …regardant l’échassier ! » Ce qui laisse à penser que même les dessins du Chat sont dangereux. Vous vous rendez compte du carnage qu’il aurait dû dessiner dans le tableau ? Du Goya, quoi ! D’ailleurs, je vous fais des excuses tant j’ai honte de la spontanéité de ma pensée qui me déchire d’autant que j’adore les chats. 

LES IDÉES – Alors, Le Chat de Philippe Geluck, dessins subversifs ? Non car, comme vous l’avez noté, le dessin m’a amené à un jeu de mots, tranchant mais, duquel  je me suis tout de suite dissocié, séparé, désuni. Le miroir m’a envoyé une image du moi qui aime les oiseaux donc qui se méfie des chats, chasseurs d’oiseaux par atavisme.

Conclusion : J’aime la grue, haut héron, car elle est l’échassier qui m’émeut.

En image : une cigogne, échassier typique que l’Alsace a choisi pour emblème. 
Dans l’imagerie populaire, c’est elle qui apporte les enfants. (Ceux qui ne naissent pas dans les choux et celles qui ne naissent pas dans les roses, évidemment.)


P.S. : Masked Manala : voir mon article sur "Les aventures boulangères du Manala Masqué." 

3 commentaires:

  1. L’émeu n'est pas un échassier mais fait partie de la famille des dromaiidés.
    Quant à ton allusion sur les "chats sciés", car il faut appeler un chat un chat, je sais bien que tu n'en penses pas un mot sinon, pourquoi en aurais-tu chez toi ?

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  2. - j'ai lu sur fb - qui s'y frotte cigogne - alors attention à la réponse de M. Gelluck -

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  3. Au vu des connectés sur l'article, Philippe Geluck a moins la côte que Nicolas Sarkosi. Alors, fais-nous tes fabulettes sur le bois d'Eurowhood.

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