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lundi 22 octobre 2012

DEBAT, L'ÂGE DE VERITES

Comme oiseau, cette semaine, je voulais parler de l'émeu. Vous savez, ce grand oiseau d’Australie qui peut atteindre 2 mètres de haut et aux mœurs étranges puisque c'est la femelle qui pond les œufs mais, c'est le mâle qui les couve. Du coup, comme la femelle a du temps, elle va batifoler avec un autre mâle et pondra des œufs dans un autre nid où le nouveau mâle pourra les couver. 

Pendant toute la période d’incubation, le mâle ne mange pas, ne boit pas, ni autre chose d'ailleurs. De temps en temps, il retourne les œufs et, une fois la ponte terminée, il (le mâle) repousse agressivement la femelle. (et je le comprends - libertinage - abandon du domicile conjugal - refus de pension alimentaire - etc. ; il y a de quoi être fâché) Durant cette période de la couvaison, le mâle va perdre un tiers de son poids, ne survivant que grâce à ses réserves de graisse et avec pour seule boisson les gouttes d'eau qu'il pourra récupérer de la rosée de la nuit.

Bon ! Je ne voulais pas parler de l'émeu et voila que je l'ai fait quand même. Je sais, c'est du double face ! Mais, après tout, nous sommes tous pareils ; nous partons avec une idée et les évènement nous la changent en cours de route. 
On dit : "Il n'y a que les imbéciles qui ne changent jamais d'avis." 
D'accord, on va voir ce que diront, ce soir, Mitt Romney et Barack Obama dans leur débat. Changeront-ils d'avis pendant leur face à face ? Non, je ne pense pas. Pourtant, je les crois intelligents. Mais, ce serait mal perçu !
Quelle est la frontière où ils ne doivent pas aller plus loin, où ils seront en accord, où ils resteront eux-mêmes tout en épousant les bonnes idées de l'autre ? En même temps, rien que d'y penser, cela m'émeut.

dimanche 14 octobre 2012

TALC CHAUD et MACHE MEDIA ou LA PENSEE DIRIGEE



- Moi, ça va. 
- Moi, ça va. 
- Moi, ça va pas. 
- ... ... ... 
- Moi, ça va. 
- Moi, ça va. 
- Moi, ça va.
Etc.
 
Rappelez-vous « les dossiers de l’écran » où un film nous racontait une histoire romancée et ensuite un débat nous disait la vérité historique.
Maintenant, c’est la crise, il n'y a plus de film. Mais ils ont gardé le débat... avant le débat. Entre les deux, on mettra les actualités, quand même !

- Pouah, j’ai avalé du talc.
- Tiens, je ne sais pas le goût que ça peut avoir !
- Le coût ? N’essaie pas. Ou alors, juste le faire cuire, c’est plus digeste.
- Juste qu’ouïr et l’info passe mieux. Si j’entends bien, à chaud, on peut nous faire avaler n’importe quoi. 
- Le talk show ? Tu parles que ça marche.

Je change de chaîne car à la place du film, il y a un talk show. Malheureusement, sur la nouvelle chaîne aussi des gens parlent et sur la suivante, d’autres gens, et parfois les mêmes, débattent de problèmes qui créent de nouveaux problèmes. Des problèmes que nous pensons nôtres : « Puisque c’est arrivé, cela pourrait aussi nous arriver ; ça n’arrive pas qu’aux autres ! Et sachant que les autres, pour les autres, hélas c’est nous, ça pourrait nous arriver aussi, comme aux autres. »
C’est confus ? Normal. Il n’est pas nécessaire de parler de quelque chose d’intelligent ou d’intelligible pour parler dans un talk show. Le mieux, d’ailleurs, est qu’à la fin, on ne comprenne pas notre idée du début. Il suffit que l’on soit suffisamment remonté jusqu’au prochain sujet.
Je ne sais pas, moi, on nous endort ou on nous manipule, suivant le cas !
On n’est pas obligés de regarder non plus. Alors, je change une nouvelle fois de chaîne et sur celle-ci, ils débattent sur la fin du monde. Mais, si ! Depuis 2 ans, on attend le 20 décembre 2012 pour voir si le 21 arrivera, si le monde des Mayas est aussi le nôtre, s’ils ne se sont pas trompés ou s’ils n’avaient, tout simplement, plus de place sur leur calendrier ! 
Le débat ne même à rien ! 
Je retourne sur le premier talk show. Ils débattent sur la crise. Tout le monde est d’accord que tout cela va finir ; il suffit d’attendre…
Bon, j’attends alors ! 
Et, en attendant je change de chaîne. Là, ils parlent de… Non ! Là, stop ! J’éteins la télévision. 
J’ai un bon livre qui m’attend. Un livre fait de papier, que je peux emmener avec moi partout. Un livre-rêve où tout s’arrange à la fin.

dimanche 7 octobre 2012

LESE OISEAUX ou LA PLUME ET L'ENVOL



Depuis des millénaires, les oiseaux ont résisté aux temps. Ils se sont adaptés sans se détruire entre eux. 
Le pingouin, l'autruche, le kiwi, ne volent pas et ce sont des oiseaux. L'aigle, le hibou, l'hirondelle, volent et ce sont des oiseaux. Le faucon pèlerin peut faire du 180 km/heure et le colibri fait du sur-place. Tous différents et, néanmoins, tous sont des oiseaux. 
Pour moi, ils sont un enseignement
Pourquoi les humains (dignes de ce nom) ne pourraient pas vivre entre eux en bonne intelligence ? Un peu comme les oiseaux ? Comme ceux qui, parait-il, ont une cervelle de moineau ? 

A MA FAÇON

Comme
Un oiseau qui s’étonne
D’être oublié des hommes
Libre
Et sans gourou à suivre
J’ai envie de vivre
Je fais
Ma vie à ma façon
Qui sait
A tort ou à raison

J’ose
Braver ce qu’on m’impose
Passer à autre chose
J’aime
Voilà le mot suprême
Et tu peux faire de même
J’essaie
Tour à tour mes passions
Je vais
Épousant l’horizon 

Pourquoi l'image, un ptérodactyle, suivie d'un poème ? Quelqu’un m'a dit que je suis un dinosaure, c'est à dire que je ne suis plus d'actualité par rapport au monde qui nous entoure, que je suis poète alors que, de nos jours, plus personne ne l'est !!! 
Je veux bien croire que je suis poète mais je parie que je ne suis pas le seul