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vendredi 22 juin 2012

ALEZ GRECE ET ART AUX GANTS


Dans la forêt de Eurowood, les animaux ont décidé de se lancer un défi. Plutôt que de se crêper le chignon, entre chefs. Ceux-ci ont organisé un grand tournoi comme quand les Horaces et les Curiaces se sont battus à la place de Rome et Albe-la-longue (entre 673 et 641 avant Jésus-Christ) afin de savoir qui a raison. 

Il ne s’agit pas de connaître la raison, afin de traiter le mal, non, il faut qu’il y ait un vainqueur, un chef à suivre, car ils ont tous une ou plusieurs solutions. Et, quant il y a trop de solutions pour solutionner un problème, un nouveau problème se pose : « Qui va dicter sa solution aux autres! » 

Puisque deux grands courants s’affrontent, il faut choisir entre l’aigle qui veut économiser sur le prix de revient des œufs et le coq qui veut une production plus importante des œufs pour sauver le sphinx, la louve et le taureau.
D’un côté, l’aigle et le coq sont prêts, même à se déguiser, se maquiller, pour être celui ou celle qui a mis le plan relance en place. De l’autre côté, le sphinx, la louve et le taureau se moquent bien de la relance sur la production des œufs ; ils ne mangent pas de ce pain-là.
Alors, pourquoi les grands chefs se donnent-ils tant de mal et à qui profite le grime.

… à suivre…

L’aigle pourra-t-il imposer le pas de l’oie à tous les oiseaux ? (Je vous rappelle que le pas de l’oie est de donner un coup de pied à celui qui est devant et en recevoir un de celui qui est derrière afin d’avancer.) Le coq réussira-t-il à les faire chanter le matin, dès le réveil ? Vous le saurez en lisant le prochain épisode : Libère et la langue des cygnes de l’arène. 

mercredi 13 juin 2012

DIS, QUAND ME TUITTERAS-TU ?



« Dis, quand reviendras-tu ? » chantait Barbara pendant les années de bonheur. Nous écoutions, ébaubis par tant de vérité, et prenions ses paroles comme un enseignement. Et, c’en était.
Puis, le temps a passé. Il a changé tout et, surtout, les gens. De nouvelles habitudes nous ont manipulés avec notre accord. Ainsi, l’aigle noir est revenu, les corbeaux ont suivi et d’autres oiseaux de bon ou mauvais augure on fait leur apparition. Du coup, quand on veut parler comme les oiseaux, on ne dit plus piu-piu mais twit-twit. Il a fallu nous adapter.

Grâce aux nouvelles technologies, le merle moqueur peut parler à la pie voleuse ou à la blanche colombe ; et ils se comprennent. Il suffit de se parler par l’intermédiaire d’un portable. 
Avec un mail, un tweet, un SMS, ou d’autres procédés, on peut lire, entendre, voir, partager, etc. avec la ou les personnes contactées  partout dans le monde. Plus besoin de revenir,  tous les contacts sont là. Mais Barbara ne chanterait pas : « Dis, pourquoi reviendrais-tu ? » et elle aurait raison.

Imaginez une place de village peuplée d’oiseaux. A un bout de la place, une chouette veut dire twit-twit à un hibou à l’autre bout de la place. C’est son droit et, aujourd’hui, c’est possible mais, tous les autres oiseaux profiteraient de la conversation ! Et si la conversation porte préjudice à un des oiseaux présents, il vaut mieux choisir un pigeon et lancer son piaillement en mode codé ; le hibou comprendra. Mais qui veut servir de pigeon ?

Pas de doute, la technique nous a transformés en de drôle d’oiseaux. Dans la petite cervelle de moineau de ma tête de linotte, il me revient une chanson que, Jacques Brel, un autre chanteur vrai, aurait pu chanter : « Ne me tuitte pas, ne me tuitte pas, ne me tuitte pas. »