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vendredi 4 novembre 2011

LE VOL NOIR DES CORBEAUX QUI NOUS PEINE


Fable de la Blanche Colombe et du Petit Poucet

- Il était une fois une blanche colombe qui avait lié amitié avec le petit poucet. (Normal me direz vous :il y a bien eu Neels Anderson qui avait voyagé avec des oies sauvages…) Leur coopération semblait porter ses fruits. Ils séduisaient et fédéraient les autres animaux du pays imaginaire Eurowood. (Pays éternellement en chantier, d’ailleurs.) Chacun y trouvait son compte. Le petit poucet se trouvait grandi à côté de la Blanche Colombe et celle-ci pouvait se pavaner, applaudie, enviée, devant la louve, le phénix ou le merle bleu. Ils étaient même regardés de loin par le renard roux ou l’aigle. Un jour, ils ont même sauvé le phénix qui flambait remettant Eurowood dans une quiétude appréciée par tous. Là, tout n'est qu'ordre et beauté, Luxe, calme et volupté, comme disait Baudelaire.
- Mais alors, où est le problème ?
- En fait, le Petit Poucet ne s’était pas aperçu que la Blanche Colombe était un Ogre qui, comme tous les Ogres, a la fâcheuse habitude de manger tout ce qui passe à sa portée. Toutefois, manger un petit poucet, quel intérêt ? Elle n’en aurait fait qu’une bouchée alors que celui-ci, pour lui plaire, pouvait lui apporter sur un plateau tous les autres animaux ! (L’aigle mis à part car quand l’ogre se change en dragon, ses petites ailes atrophiées ne peuvent pas le porter aussi haut et aussi loin pour l’atteindre. D'ailleurs, dans ces moments-là, l'Ogre va jouer au Golf ou au polo pour se détendre...)
- C’est bien, non ? Tout cela éloigne l’Aigle prédateur, Kung Fu Pandi Panda le prestidigitateur ou Balourd l’ours de l’Est. C’est le calme assuré pour Eurowood.
- Bien sûr, bien sûr... mais, le pouvoir ne se partage pas et la Blanche Colombe prend le Petit Poucet pour une bille ; ça me gêne un peu, quelque part. Ce n’est pas parce qu’on est petit qu’on doit se faire rouler !

PS : Fin de la première partie de la fable. Rendez-vous en mai 2012 pour la suite : « Le Petit Poucet II, le Retour » où nous verrons que, mal conseillé par Goupil Renart le Renard Roux, Ysengrain le vieux Loup (de plus en plus) Solitaire perd sa queue emprisonnée par la glace mais, s’en sort tout de même, seul et vivant. Le Lezard Vert qui change de queue comme de cravate fera une courte apparition pour démontrer que le coupable est Picsouman qui a un bras dans chaque forêt. Picsouman sera-t-il arrêté ? En tous cas, voyant cela, le Petit Poucet, honteux et confus jure, mais un peu tard, qu’on ne le reprendrait plus à rire de l'ours sans l'avoir tué. Mais cela, c’est une autre histoire…

4 commentaires:

  1. Article passionnant qui me fait penser à l'actualité du moment. Juste une chose : le lézard vert, il incarne quel pays ?

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  2. Le monde est une grande FABLE ronde avec des fées, des lutins, des ogres, etc. Et tout ce monde discute sur la façon de faire tourner la FABLE. Un manque d'esprit, sans doute...

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  3. Très beau commentaire , Carmen ; le chevaliers de la fable ronde et, comme symbole, le serpent qui se mord la queue.

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  4. Mon cher Vittorio, toi qui es amateur de BD, tu n'as pas reconnu le Lézard Vert car tu t'es arrêté à la couleur. Je suis flatté de t'avoir fait sécher. En réalité,il est vert et rouge et, dans Spidermann, pas le film, la BD de Stan Lee, il est le "méchant long". Il incarne la France du futur. Si tu vois maintenant de qui je veux parler.

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