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vendredi 28 janvier 2011

L'IRRITAGE DE MON ONCLE D'AMERIQUE - 2ème partie

On dit que, quand l'autruche ne veut pas voir le danger, elle cache la tête dans le sable. On dit de certaines personnes qu'elles pratiquent "la politique de l'autruche." Exemple : le réchauffement de la planète est dû en grande partie à une surabondance de Gaz à effet de serre. Qui fait quoi ? Personne. On fait la sourde oreille. On pratique la politique de l'autruche.

Bref : je continue l'histoire de l'héritage de mon oncle d'Amérique.

Quelques temps plus tard, vous êtes chez le notaire. Vous avez pris 2 jours de congés et avez fait 500 kilomètres en voiture. Vous êtes fatigué et le remord, de l’absence du merci, vous tiraille encore. Vous vous deviez d’être là.
Mais, la lecture se fait.
« L’oncle d’Amérique, n’ayant pas de famille car il ne s’est jamais marié, laisse à ces 6 cousins, la maison familiale ainsi que le jardin. »
C’est gentil de sa part, pensez vous. Malheureusement, en 50 ans, Il ne reste plus que 3 cousins vivants. Pas de problème, les parts seront plus grandes. La part des 3 autres sera partagée entre leurs enfants qui sont au nombre de 9. Bien, pensez-vous, partager 3 pièces et 25 mètres carrés de terrain en 12 parts, c’est jouable. Surtout que 1 des petits neveux s’est désisté purement et simplement. (Il est superstitieux et ne voulait pas que, dans la salle, on soit 13 ! Soit 12 héritiers et le notaire !!)
Mais bon ! Vous êtes content de retrouver vos cousins que vous n’aviez pas vus depuis plus de 20 ans et de connaître les nouveaux conjoints et vos petits neveux. Ce sont les retrouvailles, c’est la famille, quoi.

à suivre...

lundi 24 janvier 2011

L'IRRITAGE DE MON ONCLE D'AMERIQUE


Vous vivez tranquillement. Vous menez une vie où seuls les impôts viennent vous irriter. (Et pour cause : vous gagnez juste assez pour ne pas être considéré comme pauvre et ils viennent quand même vous rappeler qu’ils pourront vous le faire devenir – alors que si vous étiez très riche, vous pourriez vous payer un conseiller juridique qui vous éviterait de vous les faire payer, totalement, les impôts !) (Tiens, rien que cette phrase suffirait pour le mot du jour. Mais bon, je continue.)

Un jour, vous recevez un courrier, à votre nom, d’un organisme officiel.
« Cher Monsieur, votre oncle d’Amérique est décédé. »
Là, vous avez de la peine. Un souvenir qui remonte à 50 ans vous revient avec beaucoup de tendresse. Vous étiez petit et « l’Oncle » vous avait apporté un cadeau pour Noël. Une larme apparaît sur votre œil. Vous continuez la lecture.
« Il vous a inscrit sur son testament et vous êtes prié de participer à sa lecture qui se tiendra le … »

Quel brave homme. Il a pensé à ce petit garçon qui n’avait même pas apprécié le cadeau. Ce garçon de dix ans qui avait trouvé le pull trop ringard, en laine qui pique, juste bon pour un vieux… Vous regrettez de vous être enfui, pour ne pas dire merci.

..... à suivre...

en image : un dessin de vautour. Un oiseau qui mange la chair faisandée, des proies déjà mortes. Il est écologique : il recycle !

samedi 15 janvier 2011

PLEINE LUNE, L'AUTRE VIE DE... L'OISEAU DE NUIT

L'oiseau qui symbolise le plus la nuit est le hibou, le grand-duc. Le rapace qui est en même temps le docteur, celui qui sait, le sage.
Or, rapace et sage sont des mots opposés et en même temps les plus appropriés pour désigner les Hommes. (je rappelle que 50% des Hommes sont des femmes, les autres 50% sont des hommes)

De plus, quand l'Homme s'associe avec la nuit, tout comme le hibou, il devient mystérieux. La magie s'en mêle. Les croyances refont surface. Les raisonnements deviennent troubles, altérés. Le visuel parait inquiétant et le pensé malsain. Les jugements deviennent des sentences et la chasse aux sorcières recommence.


C'est la nuit. La peur nous donne de l'imagination. La lune suggère des formes bleutées. Le voyage dans le fabuleux commence et s'accentue avec la fatigue.
Alors, nous inventons des monstres, des loups-garous, des vampires, des épouvantails qui marchent, nous nous coupons les cheveux ou les ongles pour une meilleure repousse, etc.
Ce sont des histoires que nous mettons en scène pour maitriser les évènements par peur qu'il existe vraiment des faits divers qui nous échappent.

Stop ! Pour savoir la suite, vivez-la ! Le 19 janvier, c'est la pleine lune.

Sortez, baladez-vous dans les rues. Regardez autour de vous et imprégnez-vous de votre vécu.
Moi, je ferai la tournée des Grands-Ducs, histoire de voir si les bulles sont plus sucrées les nuits de pleine lune.

mardi 11 janvier 2011

DEPUIS QUE J'AI MES GRIS, JE METS DU ROUGE SUR LES JOUES

DEPUIS QUE J’AI MES GRIS, JE REPRENDS DES COULEURS


Avec un titre comme ça, je devrais parler de régime.
Ces régimes qui commencent le lundi, ceux qui ne commencent jamais, tellement ils sont remis à plus tard mais, donnent bonne conscience, pendant qu’on pioche, du bout des doigts, une petite friandise bien sucrée, bien huileuse.

Je n’ai jamais bien compris pourquoi il faut faire un régime.
Je ne suis pas du genre à me priver et, le seul régime que j’adore, c’est le régime de bananes. Tous les autres régimes, totalitaires ou pas, et surtout s’ils sont imposés, je les abhorre.

Non, sérieux, j’en discutais dimanche avec Carmen, du blog SelonCarmenNath. On en est arrivé à la conclusion que pour maigrir, il faut manger moins, simplement. Eviter les écarts et faire du sport.
Si ça marche ou pas, pour vous, je ne sais pas mais, pour moi, si je marche, ça marche.

Moi, j’aime bien la bière et la choucroute mais je n’en mange que quand j’invite et Carmen adore la paella, qu’elle fait quand elle nous invite. Je me demande donc si ce n’est pas le contraire. Evidemment, ce n’est pas fait pour arranger les choses. Par contre, on passe de bonnes soirées entre copains. Surtout que Henry, son mari, est bien du terroir ; il joue sur les deux tableaux et quand on parle régime, il fait la politique de l’autruche.

Ce qui me laisse dire : Dis-moi quel régime tu fais, je te dirais quel oiseau tu es. Henry est une cigogne ; il migre, une saison en Alsace, une saison en Espagne.

jeudi 6 janvier 2011

MERLE ALORS, LES FETES SONT FINIES MAIS PAS L'HIVER

Les fêtes sont finies, les jours de congés aussi. Hop ! On recommence. Pour les fêtes on avait l'habit de pie, de pingouin ou de merle ? On remet sa tenue de corbeau et on reprend le boulot.

Pourtant, on s'est empiffrés, amusés, on a réveillonné, flemardé, ces derniers jours, tellement que de repartir travailler le lundi matin, ça m'a fait tout drôle. Dailleurs, il n'y avait personne sur les routes en début de semaine. Le traffic n'a vraiment recommencé que mardi avec la réouverture des écoles et des organismes qui vont avec.

En fait, je me suis rendu compte que tout tourne autour de l'école, des enfants.

Noël, c'est pour les enfants. Les achats, la cohue, les magasins, les retours et réclamations, tout est axé vers les enfants. Nouvel an, c'est de nouveau les enfants qui font la loi. Si tu en as, soit tu restes à la maison, soit tu réveillonnes avec ceux qui en ont. La vie en ville ne reprend que en dehors des vacances scolaires. Il faut les emmener à l'école, les rechercher. Les emmener au sport, à la musique, chez les copains, à la piscine, etc.

Par contre, si tu n'as pas d'enfant, tu t'ennuies et pour les vacances scolaires les rues sont vides.

Voila. C'était juste pour dire que j'ai passé de belles fêtes avec mes enfants.
Alors, mes Vœux pour la Nouvelle Année ? Je vous souhaite des enfants comme les miens.
Que faut-il faire ? D'abord des enfants. Ensuite les aimer suffisamment pour les éduquer. Être là sans être envahissant, les diriger sans les obliger, les suivre sans rester derrière, etc. Et quand ils pourront prendre leur envol, ne pas oublier de leur laisser une petite place à la maison.